Abidjan - Le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly a déclaré, lundi à Grand-Bassam (15 km au Sud-est d’Abidjan), lors de la clôture du séminaire bilan du ministère que la « transformation des produits agricoles » est l’un des défis majeurs de son département.
Pour le titulaire de ce département, le ministre Mamadou Coulibaly Sangafowa, il s’agissait de marquer un arrêt pour s’assurer du chemin parcouru, de tirer les conclusions et de se fixer des objectifs pour atteindre des perspectives en cohérence avec le Programme d’investissement national agricole ( PNIA) 2012-2015.
Les travaux ont permis aux participants issus de l’administration centrale, des structures et filières sous tutelle, de se rendre compte des résultats obtenus et des difficultés et contraintes rencontrées par chacune des structures et filières dans l’exercice de leurs missions.
Cependant, des points spécifiques sont apparus, eu égard à la particularité que présente chaque structure.
Au niveau de l’administration centrale, les participants ont relevé l’insuffisance des effectifs, de moyens matériels ainsi que des allocations budgétaires consacrées aux activités agricoles et de moyens financiers liés à la mise en œuvre de la loi sur le foncier.
Le coût exorbitant des prestations des géomètres dans le cadre de la sécurisation foncière et la concurrence déloyale des produits phytosanitaires en provenance des pays limitrophes pourtant interdits sur le territoire ivoirien ainsi que le retard dans l’exécution des activités de passation de marchés, ont été, également, épinglés au nombre des difficultés rencontrées par l’administration centrale.
Aussi, les séminaristes ont recommandé pour l’exercice à venir, entre autres, le recrutement d’agents techniques et d’agents d’appui, l’équipement en matériel technique, de bureau…, le relèvement des allocations budgétaires ainsi que l’élargissement des prestations à d’autres opérateurs techniques et la formation des agents des Douanes au contrôle phytosanitaire.
Concernant les structures sous tutelle, dans l’ensemble des spéculations comme l’anacarde, le coton, le palmier à huile, les contraintes se résument au faible taux de transformation et de structuration de la filière (anacarde et coton), à la faiblesse de la productivité sur toute la chaîne de valeur et à la faiblesse du financement de la filière (palmier à huile).
Quant à la filière hévéaculture, les baisses de 22% du prix du caoutchouc entre 2012 et 2013, de 11% du chiffre d’affaire de la filière, de 7% des revenus distribués aux producteurs et de 63 % du revenu net/ha entre 2011 et 2013 ajoutées aux difficultés d’achat de la totalité de la production de caoutchouc dues à l’impossibilité defaire de la compensation dans le règlement de la TVA, la coupe des déboires ne fait que déborder.
Si pour la filière hévéa, les participants souhaitent la suppression de la taxe sur le chiffre d’affaire et la restauration du principe de compensation pour la TVA, ils recommandent, la vulgarisation des équipements de transformation de la noix de cajou, l’appui de la mise en œuvre de la stratégie de transformation de la noix de cajou, l’amélioration de l’environnement interne et externe de la filière palmier à huile.
Autant de préoccupations que le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a promis d’analyser avec diligence pour atteindre « tous les objectifs que nous nous sommes fixés » à la tête du ministère pour prendre « notre part dans l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 » en assurant la « sécurité alimentaire des Ivoiriens ».
A ce propos, M. Coulibaly a souligné dans un entretien accordé à APA à la fin du séminaire que la « question de la transformation de nos produits reste un des défis majeurs de mon département en synergie » avec son collègue de l’industrie.
« Moins de 20% de nos productions, toutes spéculations confondues, sont seulement transformées. Mon collègue de l’industrie et moi, sommes en train d’étudier une communication à présenter au gouvernement pour voir dans quelles mesures, nous allons y remédier, progressivement » a précisé le ministre de l’agriculture, relevant au passage, la bonne tenue du séminaire qui doit être « institutionnalisé » par le ministère de l’agriculture.
HS/ls/APA
Pour le titulaire de ce département, le ministre Mamadou Coulibaly Sangafowa, il s’agissait de marquer un arrêt pour s’assurer du chemin parcouru, de tirer les conclusions et de se fixer des objectifs pour atteindre des perspectives en cohérence avec le Programme d’investissement national agricole ( PNIA) 2012-2015.
Les travaux ont permis aux participants issus de l’administration centrale, des structures et filières sous tutelle, de se rendre compte des résultats obtenus et des difficultés et contraintes rencontrées par chacune des structures et filières dans l’exercice de leurs missions.
Cependant, des points spécifiques sont apparus, eu égard à la particularité que présente chaque structure.
Au niveau de l’administration centrale, les participants ont relevé l’insuffisance des effectifs, de moyens matériels ainsi que des allocations budgétaires consacrées aux activités agricoles et de moyens financiers liés à la mise en œuvre de la loi sur le foncier.
Le coût exorbitant des prestations des géomètres dans le cadre de la sécurisation foncière et la concurrence déloyale des produits phytosanitaires en provenance des pays limitrophes pourtant interdits sur le territoire ivoirien ainsi que le retard dans l’exécution des activités de passation de marchés, ont été, également, épinglés au nombre des difficultés rencontrées par l’administration centrale.
Aussi, les séminaristes ont recommandé pour l’exercice à venir, entre autres, le recrutement d’agents techniques et d’agents d’appui, l’équipement en matériel technique, de bureau…, le relèvement des allocations budgétaires ainsi que l’élargissement des prestations à d’autres opérateurs techniques et la formation des agents des Douanes au contrôle phytosanitaire.
Concernant les structures sous tutelle, dans l’ensemble des spéculations comme l’anacarde, le coton, le palmier à huile, les contraintes se résument au faible taux de transformation et de structuration de la filière (anacarde et coton), à la faiblesse de la productivité sur toute la chaîne de valeur et à la faiblesse du financement de la filière (palmier à huile).
Quant à la filière hévéaculture, les baisses de 22% du prix du caoutchouc entre 2012 et 2013, de 11% du chiffre d’affaire de la filière, de 7% des revenus distribués aux producteurs et de 63 % du revenu net/ha entre 2011 et 2013 ajoutées aux difficultés d’achat de la totalité de la production de caoutchouc dues à l’impossibilité defaire de la compensation dans le règlement de la TVA, la coupe des déboires ne fait que déborder.
Si pour la filière hévéa, les participants souhaitent la suppression de la taxe sur le chiffre d’affaire et la restauration du principe de compensation pour la TVA, ils recommandent, la vulgarisation des équipements de transformation de la noix de cajou, l’appui de la mise en œuvre de la stratégie de transformation de la noix de cajou, l’amélioration de l’environnement interne et externe de la filière palmier à huile.
Autant de préoccupations que le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a promis d’analyser avec diligence pour atteindre « tous les objectifs que nous nous sommes fixés » à la tête du ministère pour prendre « notre part dans l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 » en assurant la « sécurité alimentaire des Ivoiriens ».
A ce propos, M. Coulibaly a souligné dans un entretien accordé à APA à la fin du séminaire que la « question de la transformation de nos produits reste un des défis majeurs de mon département en synergie » avec son collègue de l’industrie.
« Moins de 20% de nos productions, toutes spéculations confondues, sont seulement transformées. Mon collègue de l’industrie et moi, sommes en train d’étudier une communication à présenter au gouvernement pour voir dans quelles mesures, nous allons y remédier, progressivement » a précisé le ministre de l’agriculture, relevant au passage, la bonne tenue du séminaire qui doit être « institutionnalisé » par le ministère de l’agriculture.
HS/ls/APA