L’économiste et homme politique Koulibaly Mamadou était l’invité de l’Ivoirienne de réflexion et d’action (IRA) samedi, dans le cadre des conférences périodiques de l’association. Invité à se prononcer sur le thème Emergence de la Côte d’Ivoire 2020 ; mythe ou réalité ?, le professeur en économie a indiqué que « l’économie de marché est la clé de l’émergence ».
Il en veut pour preuve les pays dit émergents, qui y sont parvenus en privilégiant l’économie de marché. « Ce ne sont pas les pays qui sont émergents, mais plutôt les marchés financiers », expliquera Mamadou Koulibaly.
Même s’il reconnaît qu’il n’est pas impossible pour la Côte d’Ivoire de parvenir à l’émergence, tel que voulue par les autorités actuelles, Mamadou Koulibaly insistera sur le fait que de nombreux défis doivent être relevés pour la mise sur pied de marchés émergents. Il s’agira entre autres de rompre avec l’aide publique, maîtriser l’action de l’Etat, adapter la législation à l’environnement nouveau, rompre avec le CFA, faire le cadastrage de toutes les terres, contrôler l’enrichissement personnel des dirigeants, puis enfin désenclaver les zones les plus pauvres.
« L’émergence ne peut se faire s’il n’y a pas un sérieux dans la formation et l’éducation des jeunes », a précisé le président du parti politique LIDER. Il dit ne pas savoir si tel que souhaité par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire peut devenir émergente dans le délai indiqué, car « autant il est difficile pour un chat de traverser à la nage Locodjro à Blokaus, autant il en est de même pour la Côte d’Ivoire de devenir émergente dans cette période ».
Un pays émergent, selon le professeur Mamadou Koulibaly est un pays qui dispose d’un appareil statistique fiable, qui assure et assume un leadership régional. Qui dispose de politiques macro-économiques responsable et qui rompt avec les structures inefficaces. Ce qui selon le président de LIDER n’est pas le cas en ce moment en Côte d’Ivoire. Ce, en dépit du fait que la Côte d’Ivoire a gagné 3 points dans le classement Doing-Business 2013. L’un des éléments fondamentaux pour l’émergence de la Côte d’Ivoire reste l’obtention de « sa propre monnaie », insistera Mamadou Koulibaly. Il n’y a qu’à voir la liste des pays émergents pour se rendre à l’évidence, a-t-il révélé.
S’exprimant au sujet d’un possible re-endettement de la Côte d’Ivoire, le professeur en économie expliquera que « la dette en elle-même ne pose pas problème, mais c’est la capacité de remboursement et la gestion de cette dette qui pose problème ». En somme dira le président de leader, l’émergence selon les autorités ivoiriennes actuelles « s’apparente à un slogan politique plutôt qu’a une planification rationnelle des objectifs légitimes d’un pays ».
Il s’est également exprimé au sujet du traitement que fait la Cour pénale internationale (CPI) du dossier ivoirien. Selon Mamadou Koulibaly, « la CPI ne se comporte pas de façon transparente ». Il reproche à cette juridiction internationale de « gérer le dossier ivoirien avec magie ».
L’Ivoirienne de réflexion et d’action est une association de jeunes cadres ivoiriens, dont l’objectif est de susciter la réflexion autour de thèmes, sensés contribuer au développement du pays mais surtout à raffermir la cohésion et impulser un changement de mentalité.
Il en veut pour preuve les pays dit émergents, qui y sont parvenus en privilégiant l’économie de marché. « Ce ne sont pas les pays qui sont émergents, mais plutôt les marchés financiers », expliquera Mamadou Koulibaly.
Même s’il reconnaît qu’il n’est pas impossible pour la Côte d’Ivoire de parvenir à l’émergence, tel que voulue par les autorités actuelles, Mamadou Koulibaly insistera sur le fait que de nombreux défis doivent être relevés pour la mise sur pied de marchés émergents. Il s’agira entre autres de rompre avec l’aide publique, maîtriser l’action de l’Etat, adapter la législation à l’environnement nouveau, rompre avec le CFA, faire le cadastrage de toutes les terres, contrôler l’enrichissement personnel des dirigeants, puis enfin désenclaver les zones les plus pauvres.
« L’émergence ne peut se faire s’il n’y a pas un sérieux dans la formation et l’éducation des jeunes », a précisé le président du parti politique LIDER. Il dit ne pas savoir si tel que souhaité par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire peut devenir émergente dans le délai indiqué, car « autant il est difficile pour un chat de traverser à la nage Locodjro à Blokaus, autant il en est de même pour la Côte d’Ivoire de devenir émergente dans cette période ».
Un pays émergent, selon le professeur Mamadou Koulibaly est un pays qui dispose d’un appareil statistique fiable, qui assure et assume un leadership régional. Qui dispose de politiques macro-économiques responsable et qui rompt avec les structures inefficaces. Ce qui selon le président de LIDER n’est pas le cas en ce moment en Côte d’Ivoire. Ce, en dépit du fait que la Côte d’Ivoire a gagné 3 points dans le classement Doing-Business 2013. L’un des éléments fondamentaux pour l’émergence de la Côte d’Ivoire reste l’obtention de « sa propre monnaie », insistera Mamadou Koulibaly. Il n’y a qu’à voir la liste des pays émergents pour se rendre à l’évidence, a-t-il révélé.
S’exprimant au sujet d’un possible re-endettement de la Côte d’Ivoire, le professeur en économie expliquera que « la dette en elle-même ne pose pas problème, mais c’est la capacité de remboursement et la gestion de cette dette qui pose problème ». En somme dira le président de leader, l’émergence selon les autorités ivoiriennes actuelles « s’apparente à un slogan politique plutôt qu’a une planification rationnelle des objectifs légitimes d’un pays ».
Il s’est également exprimé au sujet du traitement que fait la Cour pénale internationale (CPI) du dossier ivoirien. Selon Mamadou Koulibaly, « la CPI ne se comporte pas de façon transparente ». Il reproche à cette juridiction internationale de « gérer le dossier ivoirien avec magie ».
L’Ivoirienne de réflexion et d’action est une association de jeunes cadres ivoiriens, dont l’objectif est de susciter la réflexion autour de thèmes, sensés contribuer au développement du pays mais surtout à raffermir la cohésion et impulser un changement de mentalité.