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Politique Publié le mercredi 26 mars 2014 | Le Patriote

Rapport / pouvoir-opposition : Ces actions significatives de Ouattara pour le FPI

Il est en première ligne de la traduction des actes louables en faveur du Front Populaire Ivoirien et de son fondateur Laurent Gbagbo. Les analystes et observateurs attentifs de la scène politique ivoirienne avouent même qu’il ne veut pas planter l’arbre qui rassemble, mais plutôt il veut faire pousser une forêt pour la cohésion des fils et des filles de la Côte d’Ivoire. Et sa détermination et son engagement à faire de la Côte d'Ivoire une véritable société démocratique, respectueuse des droits humains et de la liberté des individus, une société démocratique apte à inventer et à initier les changements est palpable. Lui, il s’agit du petit-fils de l’empereur Sékou Ouattara qui a fait du respect de l'autre, et de la participation de tous à la vie nationale, la cheville ouvrière de toutes ses actions. Libération presque tous azimuts par la justice des prisonniers pro-Gbagbo de la crise postélectorale, organisation du retour massif des exilés, dégel des avoirs, reprise du dialogue avec l’opposition, le tout soutenu par de gros efforts du gouvernement pour conforter l’élan de décrispation et de cohésion sociale. Comme l’enfant pousse avec insouciance son cerceau vers l’avant, les événements de ces dernières semaines en Côte d’Ivoire ont montré que le chef de l’Etat Alassane Ouattara, en véritable démocrate et humaniste, a toujours eu un regard bienveillant à l’endroit de l’opposition en général et en particulier en faveur des frontistes. L’on se souvient pendant les heures les plus folles de la crise postélectorale les instructions des plus fermes qu’il a données aux Forces Républicaines pour qu’elles épargnent la vie de l’ex- dictateur Laurent Gbagbo et de son épouse Simone Ehivet. Résultats, le natif de Mama qui a été capturé dans son bunker sera gardé dans des conditions des plus humaines. Un témoignage d’Amadou Soumanhoro sur l’implication du président de la République, Alassane Ouattara, dans la protection de Laurent Gbagbo, après l’arrestation de ce dernier est tout simplement édifiant. « J’étais dans le quotidien du président Alassane et j’ai vu comment il a conduit lui-même les opérations. Ce jour-là, quand Gbagbo a été arrêté, le président a appelé le Premier ministre Guillaume Soro pour lui dire ceci : « Soro, je n’arrive plus à les joindre, je veux que rien n’arrive à Laurent Gbagbo, il était très soucieux de la vie de Gbagbo et de son épouse. A ce moment, je ne voyais plus le président mais je voyais plutôt l’humaniste », a dit récemment le secrétaire général par intérim du RDR, au cours d’un colloque sur la réconciliation nationale. Poursuivant, Amadou Soumahoro a fait remarquer que si Gbagbo était à la place d’Alassane, il aurait donné des consignes contraires. Durant ses dix ans de dictature, Gbagbo a fait preuve de cynisme exacerbé. Il est notoirement prouvé que celui qui a gouverné la Côte d’Ivoire du 26 octobre 2000 et au 2 décembre 2010 a fait avaler toutes sortes de couleuvres et de souffrances aux Ivoiriens. Arrivé par les marches au pouvoir, le fondateur du FPI a interdit les marches et manifestations publiques durant son mandat. En application de cette décision, nombres de manifestations et de marches sont sauvagement réprimées dans le sang. En témoigne la marche des femmes le 1er et le 2 avril 2008 contre la vie chère à Port-Bouët et Yopougon (le fief du parti de Gbagbo), réprimée dans le sang provoquant deux morts parmi les pauvres dames. Mais avant, le 26 octobre 2000, lui et ses hommes, sitôt parvenus au pouvoir par la rue, occasionnaient un charnier de 57 corps, supposés être des militants du Rdr. Avant la chasse à l’homme de ce 26 octobre, le chef frontiste avait annoncé les couleurs sur Rfi. « J’entends que certains veulent marcher pour réclamer la reprise de l’élection présidentielle. Moi, je n’empêcherai personne de marcher, mais les forces de l’ordre feront leur travail », avait déclaré le Woody, quelques heures avant le carnage. A l’opposée d’une telle attitude, le chef de l’Etat Alassane Ouattara fera de la préservation de la vie de ses opposants presqu’une seconde religion. Mieux, il continue de pousser et de lever tous les obstacles sur la voie de la réconciliation nationale. Mais surtout multiplie des mesures et des actes dans le sens de l’apaisement. Toutes les préoccupations sur la plate revendicative du Front Populaire Ivoirien connaissent aujourd’hui un début de traitement et pour d’autres le gouvernement a donné des gages formels pour leur résolution. Entre autres, la recomposition de la CEI, la révision de la liste électorale, le découpage électorale, le foncier rural, le statut de l’opposition. Le rouleau compresseur qu’est la Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR) par le biais d’un nouveau mandat a été mise en branle. L'action politique de l’ancien Directeur général adjoint du FMI n'a de sens que si elle a pour finalité le bonheur du peuple. « Mon projet, c'est d'associer toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens au renouveau de la Côte d'Ivoire, à la définition des principes qui la guideront dans l'avenir et à ses grands choix. Car on ne peut faire taire une grande partie de la Nation. On ne peut davantage l'exclure des processus de décision. La démocratie exige cette intervention permanente et cette participation du peuple entier. Elle exige ce recours au dialogue et au consensus. Nous ferons redémarrer l'économie avec la restauration de l'Etat de droit. Et nous disposons d'atouts formidables : - des ressources humaines avec une population jeune,- des femmes dynamiques dont le rôle doit être de plus en plus reconnu. Notre pays ne peut pas se permettre d'être à contre-courant de l'évolution du monde. Il doit renoncer à tout repli frileux, à toute idéologie fondée sur l'incitation à la haine et le refus de l'autre. Nous devons réapprendre à vivre ensemble. La réconciliation, la vraie, c'est la confiance retrouvée en nos capacités à gérer, à nous développer et à entreprendre ensemble », avait-il indiqué, dans son discours culte, au cours du forum de la réconciliation en 2001. C’est un truisme de dire que le chef de l’Etat pose des actes hautement louable pour préserver la vie des opposants, la dernière en date, le transfèrement de Blé Goudé à la Haye est la preuve de l’émergence vers un Etat de droit et non une quelconque phobie des pro-Gbagbo.
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