Dans le cadre de sa prochaine visite dans l’Agneby-Tiassa, le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, a reçu les populations et le corps préfectoral de ladite région le vendredi dernier. Et, finalement, le chef du Parlement et ses convives se sont accordés sur une date.
Enfin, tout est bouclé. La visite de Guillaume Soro, dans l’Agneby-Tiassa, maintes fois reportée, aura lieu le 10 mai prochain. C’est le président de l’Assemblée nationale lui-même qui l’a annoncé, le vendredi 28 mars. Il recevait, à ce propos, à l’Assemblée nationale, les têtes couronnées, les élus et le corps préfectoral de cette région. Occasion pour les populations, ravies de cette prochaine tournée, de marquer quelques inquiétudes, sur des difficultés qui persistent dans cette contrée. Le président du Conseil général s’est chargé d’énoncer la détresse de ses mandants à Guillaume Soro. D’entrée, M’bolo Martin fait noter « la joie indicible » de ceux qui vont accueillir le chef du Parlement, à qui il assure « l’adhésion totale de toute la population à cette visite, en prélude à d’autres, dont celle du président de la République ». Cela dit, regrette le porte-parole, l’Agneby « est depuis longtemps, victime de préjugés infondés », alors que la région «est prête à accompagner le Président Ouattara dans sa quête de paix et de développement ». Les préoccupations, confie-t-il à Soro, sont nombreuses. Il s’agit du foncier rural, avec de nombreux conflits entre les autochtones d’une part, et d’autre part, entre ces autochtones et l’administration publique. Au plan sécuritaire, relève le président du Conseil régional, la zone n’est pas mieux lotie. « La région compte le plus grand nombre de barrages au kilomètre, ce qui donne le sentiment que la guerre continue, et les populations se sentent assiégées », exprime M’bolo Martin, qui plaide auprès du patron de la représentation nationale, afin que certains villages soient érigés en sous-préfecture, et d’autres en commune. Les visiteurs de Soro trouvent ainsi, « inconcevable » que Ndouci « ne soit pas érigée en commune », et continue de dépendre de Tiassalé, en termes de collectivité locale. Avant l’arrivée de Soro, les populations souhaitent que quelques travaux d’aménagement soient effectués. Notamment les routes et l’éclairage. Ces doléances émises, le président du Conseil régional donne l’assurance que les élus et cadres « se tiennent mobilisés pour réserver un accueil chaleureux » à leur futur hôte. Pour sa part, le président du Parlement donne «l’assurance de ma détermination à aller dans la région, pour justement, moi-même, faire un tour d’horizon et relever les difficultés évoquées ». Il est d’avis que « ce sont des questions importantes, et il est de la responsabilité des autorités d’y remédier ». En attendant, Guillaume Soro demande donc de lui préparer un dossier solide, pour lui permettre « de suivre l’évolution de ces questions». Au demeurant, rappelle-t-il, l’Etat vise l’épanouissement des populations. Lui, rassure qu’il va « contribuer à ce que les populations soient dans la sérénité ». « Je veux dire ma détermination à travailler avec vous, pour que mon passage ne soit pas du populisme », insiste Guillaume Soro, qui conseille de rompre avec ces pratiques (le populisme) « qui n’honorent pas ceux qui font ces promesses ». Et de tranquilliser, sur un autre point : « je ne suis pas de la génération de ceux qui ont des préjugés. Nous ne portons pas de préjugés, j’irai pour réfléchir avec vous, au devenir de la Côte d’Ivoire, dont personne ne doit être exclu ». Il soutient que «c’est dans la confiance que nous allons résoudre les problèmes ». Pour terminer, Guillaume Soro a confié à ses hôtes que le chef de l’Etat y sera bientôt en visite dans leur région.
FBI
Enfin, tout est bouclé. La visite de Guillaume Soro, dans l’Agneby-Tiassa, maintes fois reportée, aura lieu le 10 mai prochain. C’est le président de l’Assemblée nationale lui-même qui l’a annoncé, le vendredi 28 mars. Il recevait, à ce propos, à l’Assemblée nationale, les têtes couronnées, les élus et le corps préfectoral de cette région. Occasion pour les populations, ravies de cette prochaine tournée, de marquer quelques inquiétudes, sur des difficultés qui persistent dans cette contrée. Le président du Conseil général s’est chargé d’énoncer la détresse de ses mandants à Guillaume Soro. D’entrée, M’bolo Martin fait noter « la joie indicible » de ceux qui vont accueillir le chef du Parlement, à qui il assure « l’adhésion totale de toute la population à cette visite, en prélude à d’autres, dont celle du président de la République ». Cela dit, regrette le porte-parole, l’Agneby « est depuis longtemps, victime de préjugés infondés », alors que la région «est prête à accompagner le Président Ouattara dans sa quête de paix et de développement ». Les préoccupations, confie-t-il à Soro, sont nombreuses. Il s’agit du foncier rural, avec de nombreux conflits entre les autochtones d’une part, et d’autre part, entre ces autochtones et l’administration publique. Au plan sécuritaire, relève le président du Conseil régional, la zone n’est pas mieux lotie. « La région compte le plus grand nombre de barrages au kilomètre, ce qui donne le sentiment que la guerre continue, et les populations se sentent assiégées », exprime M’bolo Martin, qui plaide auprès du patron de la représentation nationale, afin que certains villages soient érigés en sous-préfecture, et d’autres en commune. Les visiteurs de Soro trouvent ainsi, « inconcevable » que Ndouci « ne soit pas érigée en commune », et continue de dépendre de Tiassalé, en termes de collectivité locale. Avant l’arrivée de Soro, les populations souhaitent que quelques travaux d’aménagement soient effectués. Notamment les routes et l’éclairage. Ces doléances émises, le président du Conseil régional donne l’assurance que les élus et cadres « se tiennent mobilisés pour réserver un accueil chaleureux » à leur futur hôte. Pour sa part, le président du Parlement donne «l’assurance de ma détermination à aller dans la région, pour justement, moi-même, faire un tour d’horizon et relever les difficultés évoquées ». Il est d’avis que « ce sont des questions importantes, et il est de la responsabilité des autorités d’y remédier ». En attendant, Guillaume Soro demande donc de lui préparer un dossier solide, pour lui permettre « de suivre l’évolution de ces questions». Au demeurant, rappelle-t-il, l’Etat vise l’épanouissement des populations. Lui, rassure qu’il va « contribuer à ce que les populations soient dans la sérénité ». « Je veux dire ma détermination à travailler avec vous, pour que mon passage ne soit pas du populisme », insiste Guillaume Soro, qui conseille de rompre avec ces pratiques (le populisme) « qui n’honorent pas ceux qui font ces promesses ». Et de tranquilliser, sur un autre point : « je ne suis pas de la génération de ceux qui ont des préjugés. Nous ne portons pas de préjugés, j’irai pour réfléchir avec vous, au devenir de la Côte d’Ivoire, dont personne ne doit être exclu ». Il soutient que «c’est dans la confiance que nous allons résoudre les problèmes ». Pour terminer, Guillaume Soro a confié à ses hôtes que le chef de l’Etat y sera bientôt en visite dans leur région.
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