Abidjan - Le gouvernement ivoirien a décidé de « poursuivre les discussions avec le Ghana sur la définition des zones frontalières maritimes » qui font l’objet de conflit entre les deux pays depuis quelques années.
Selon le communiqué final du séminaire gouvernemental tenu, lundi, à Abidjan, le gouvernement ivoirien a exprimé son engagement à trouver une issue à ce litige et l'a inscrit au titre des priorités d'actions à mener en 2014.
La Côte d'Ivoire et le Ghana sont opposés sur la définition actuelle de leur frontière maritime et se sont abstenus depuis lors, de ne pas exploiter les ressources de la zone confligène. Toutefois, à partir de 2010, le Ghana a enfreint à cette règle en accordant un permis d'exploitations pétrolières offshore au groupe russe, Lukoil et son partenaire américain, Vanco Energy.
Les autorités des deux Etats ont alors décidé de la mise en place d'un Commission mixte ivoiro-ghanéenne de délimitation de la frontière maritime entre la Côte d'Ivoire et le Ghana. Cette instance vise à régler le différend localement, mais aussi à définir de façon consensuelle, les frontières maritimes entre les deux pays.
Dans l'exécution de ses tâches, cette Commission mixte, a fait en février dernier, « une présentation de la méthode de délimitation de la frontière maritime préconisée par chaque pays". Il avait été question, que cette Commission se rende « d'ici fin avril 2014 au Ghana, pour poursuivre les discussions en vue d'aboutir à une solution commune acceptable par les deux Etats avant fin juin 2014 ».
La Côte d'Ivoire a une production très faible de pétrole estimée à environ 40.000 barils par jour. Mais, selon les experts, les découvertes faites au large des frontières avec le Ghana pourraient regorger plus d'un milliard de baril. Car, c'est le plus grand gisement de pétrole jamais découvert dans la zone maritime de la sous-région ouest-africaine.
JBK/ls/APA
Selon le communiqué final du séminaire gouvernemental tenu, lundi, à Abidjan, le gouvernement ivoirien a exprimé son engagement à trouver une issue à ce litige et l'a inscrit au titre des priorités d'actions à mener en 2014.
La Côte d'Ivoire et le Ghana sont opposés sur la définition actuelle de leur frontière maritime et se sont abstenus depuis lors, de ne pas exploiter les ressources de la zone confligène. Toutefois, à partir de 2010, le Ghana a enfreint à cette règle en accordant un permis d'exploitations pétrolières offshore au groupe russe, Lukoil et son partenaire américain, Vanco Energy.
Les autorités des deux Etats ont alors décidé de la mise en place d'un Commission mixte ivoiro-ghanéenne de délimitation de la frontière maritime entre la Côte d'Ivoire et le Ghana. Cette instance vise à régler le différend localement, mais aussi à définir de façon consensuelle, les frontières maritimes entre les deux pays.
Dans l'exécution de ses tâches, cette Commission mixte, a fait en février dernier, « une présentation de la méthode de délimitation de la frontière maritime préconisée par chaque pays". Il avait été question, que cette Commission se rende « d'ici fin avril 2014 au Ghana, pour poursuivre les discussions en vue d'aboutir à une solution commune acceptable par les deux Etats avant fin juin 2014 ».
La Côte d'Ivoire a une production très faible de pétrole estimée à environ 40.000 barils par jour. Mais, selon les experts, les découvertes faites au large des frontières avec le Ghana pourraient regorger plus d'un milliard de baril. Car, c'est le plus grand gisement de pétrole jamais découvert dans la zone maritime de la sous-région ouest-africaine.
JBK/ls/APA