Pascal Abinan est le 1er vice-président du Mouvement national de soutien à la candidature unique au sein du RHDP (Monascau-RHDP). Il est par ailleurs Directeur général des Impôts et président du Conseil régional de l’Indenié-Duablin. Dans cette interview, il donne les raisons de son soutien à Alassane Ouattara et se prononce sur la candidature unique.
Vous avez mis en place le Mouvement national de soutien à la candidature unique au sein du RHDP (Monascau-RHDP) . Quels sont les objectifs que vous poursuivez à travers la mise en place de cette organisation ?
Il y a une alliance qui a été scellée à Paris en 2005. Cette alliance a participé au second tour des élections présidentielles de 2010. Nous avons vu les résultats. Nous avons gagné haut les mains. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, le gouvernement mis en place est un gouvernement RHDP. Alors, vu le travail qui est fait par ce gouvernement, nous avons estimé qu'il n’est plus besoin d'aller chercher ailleurs ce que nous avons tout près. C'est toutes ces raisons là qui nous ont poussés à mettre sur pied ce Mouvement national de soutien à la candidature unique du RHDP du Président Ouattara.
Avant vous, il y a eu le G 25. Qu'est ce que vous apportez de nouveau par rapport à cet autre mouvement ?
Le G25 c'est un groupe de députés. Nous, nous avons un mouvement constitué de personnes qui viennent d'horizons divers: des présidents de Conseils Régionaux, des directeurs de sociétés, des gens de la société civile. Nous, nous transcendons les partis politiques. C'est pourquoi notre groupe s'appelle le Mouvement national.
Comment allez-vous vous atteler pour atteindre votre but?
Ce sont les idées. Nous ne nous mettons pas au dessus des partis politiques ou nous n’allons pas entraver la marche des partis politiques. Nous nous sommes assignés à un rôle de sensibilisation. Notre mission, c'est de sensibiliser les gens pour qu’ils comprennent la nécessité de cette candidature unique.
Vous soutenez la candidature unique au sein du RHDP alors que depuis longtemps les partis de l'alliance ne se réunissent pas et il existe des dissensions au sein des partis qui composent l’alliance.
Je vais vous apprendre que le président du présidium du RHDP le président Henri Konan Bédié a convoqué une réunion qui va se tenir dans les jours à venir. Donc, le RHDP vit et le RHDP va revivre et sera revigoré. Les gens parlent de dissensions au RHDP. C’est normal qu’il ait des dissensions au sein du RHDP. La vie elle-même est faite de contradictions. C'est cela l'œuvre humaine. Mais quand on a réussi à se mettre d'accord sur le minimum et, à régler ce qui doit l'être, on fait preuve d'humanité. Les gens sont nés pour régler les problèmes. Il y aura toujours des problèmes, ce sont les hommes qui doivent les régler. Moi je n'ai pas d'appréhensions particulières au niveau du RHDP parce qu'il y aurait des dissensions.
Le président Bédié a dit qu’il doit avoir des réglages. Est ce qu’on peut avoir une idée de ces réglages?
C’est le président Bédié qui a parlé de réglages. C’est lui qui sait à quel niveau il va faire des propositions. Moi je ne peux pas parler à la place du président Bédié.
La modification de la Constitution notamment en son article 35 pour y insérer un poste de vice-président fait t-il partie de ces réglages ?
C’est le président Bédié qui peut répondre à ces questions. Vous lui poserez ces questions quand vous le verrez. Moi je m’en tiens au fait. Il a dit qu’il va y avoir des réglages. C’est eux qui sont au présidium. Donc, c’est eux qui savent sur quel point il faut faire ces réglages.
Vous avez dit une fois que le poste de vice-président sera tournant. Est-ce qu’on peut avoir plus de détails sur cette question ?
D’abord, le poste n’a pas été crée. C’est une proposition, une réforme constitutionnelle. Je n’en sais rien du tout. Je ne suis pas député. Je ne suis pas membre du présidium du RHDP. Je suis un membre du RHDP en tant qu’élu.
Au niveau du secrétariat exécutif, il y a des bruits. Comment avec tous ces problèmes, une candidature unique peut être possible au RHDP ?
Le Secrétariat exécutif c’est le gouvernement du PDCI. Le président du PDCI, c’est le président Bédié. Donc, s’il y a des convulsions, c’est au président Bédié d’apprécier. Moi je ne suis pas membre du Secrétariat. Je ne peux pas confirmer ce que vous dites.
Donc, il n’ y a pas de problème ?
A mon avis il n’y a pas de problème, puisque le Secrétariat exécutif fonctionne. Ils ont des réunions chaque semaine.
Vous dites que vous soutenez la candidature unique du président Alassane Ouattara parce qu’il a abattu un travail de fond avec la réalisation des grands projets. Mais aujourd’hui des Ivoiriens dénoncent la cherté de la vie. Ne pensez-vous pas que cela peut être une entrave à la réussite de vos objectifs ?
Non ! On dit toujours que la route précède le développement. S’il n’y a pas de routes, on ne peut pas faire venir les produits vivriers sur le marché. Donc la route est très importante. Les gens disent qu’on ne mange pas la route. Certes on ne mange pas la route, mais la route fait manger. La route apporte les vivres au marché pour que les gens puissent manger. C’est vrai qu’on parle de la cherté de la vie, c’est une réalité, mais on ne peut pas tout régler en un temps record. Le Président Ouattara est au pouvoir il y a seulement deux ans et demi. Mais quand vous faites le bilan vous voyez ce qui a été fait. Les gens oublient d’où on est parti. Ils ont oublié qu’il y a dans deux ans et demi de cela, on était dans une crise profonde. Personne ne savait comment on allait en sortir. Abidjan était invivable. En Côte d’Ivoire on ne vivait plus. Les gens oublient cela. Cela dénote encore une fois que depuis deux ans et demi les choses sont allées tellement vite que les Ivoiriens ont oublié la crise. C’est ce que cela veut dire. Cela veut dire aussi que du travail a été fait et continue d’être fait. Les Ivoiriens percevront les efforts de tout ce qui s’est fait là, d’ici quelques années. Je pense même que d’ici les élections prochaines de 2015, les Ivoiriens vont se sentir encore mieux. Le Smig a été augmenté. Le salaire des fonctionnaires a été augmenté. Au niveau des impôts, nous avons mobilisés les fonds et donné les moyens à l’Etat et tout cela sous la houlette d’un chef d’orchestre qui est le Président Alassane Ouattara. Donc, il faut que les gens comprennent cela. C’est au fur et à mesure, que les choses vont aller de mieux en mieux. C’est mieux ainsi que de vivre des situations que nous avons vécu il n’y a pas très longtemps. Je pense que les Ivoiriens ne sont pas amnésiques. Donc, du travail est fait. Le travail va se poursuivre et les Ivoiriens sentiront d’ici quelques années encore, que la situation va être très excellente de mieux en mieux.
L’ex-président du COJEP Charles Blé Goudé a été transféré à La Haye. Comment avez-vous appréhendé ce transfèrement ?
Je n’ai aucun commentaire dans la mesure où je ne sais pas quelle est la procédure de la CPI. J’ai appris comme tous les Ivoiriens et le monde entier que Blé Goudé a été transféré à la demande de la CPI. J’en prends acte.
Certains parlent de justice des vainqueurs et estiment que le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro et des ex-commandants de zone devraient être eux aussi transféré à La Haye.
Ça je n’en sais rien du tout. Je me réfère à ce qui est fait. Pour ce qui est de l’autre bord et de l’autre mesure, je n’en sais rien.
Réalisée par Abdoulaye Touré
Vous avez mis en place le Mouvement national de soutien à la candidature unique au sein du RHDP (Monascau-RHDP) . Quels sont les objectifs que vous poursuivez à travers la mise en place de cette organisation ?
Il y a une alliance qui a été scellée à Paris en 2005. Cette alliance a participé au second tour des élections présidentielles de 2010. Nous avons vu les résultats. Nous avons gagné haut les mains. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, le gouvernement mis en place est un gouvernement RHDP. Alors, vu le travail qui est fait par ce gouvernement, nous avons estimé qu'il n’est plus besoin d'aller chercher ailleurs ce que nous avons tout près. C'est toutes ces raisons là qui nous ont poussés à mettre sur pied ce Mouvement national de soutien à la candidature unique du RHDP du Président Ouattara.
Avant vous, il y a eu le G 25. Qu'est ce que vous apportez de nouveau par rapport à cet autre mouvement ?
Le G25 c'est un groupe de députés. Nous, nous avons un mouvement constitué de personnes qui viennent d'horizons divers: des présidents de Conseils Régionaux, des directeurs de sociétés, des gens de la société civile. Nous, nous transcendons les partis politiques. C'est pourquoi notre groupe s'appelle le Mouvement national.
Comment allez-vous vous atteler pour atteindre votre but?
Ce sont les idées. Nous ne nous mettons pas au dessus des partis politiques ou nous n’allons pas entraver la marche des partis politiques. Nous nous sommes assignés à un rôle de sensibilisation. Notre mission, c'est de sensibiliser les gens pour qu’ils comprennent la nécessité de cette candidature unique.
Vous soutenez la candidature unique au sein du RHDP alors que depuis longtemps les partis de l'alliance ne se réunissent pas et il existe des dissensions au sein des partis qui composent l’alliance.
Je vais vous apprendre que le président du présidium du RHDP le président Henri Konan Bédié a convoqué une réunion qui va se tenir dans les jours à venir. Donc, le RHDP vit et le RHDP va revivre et sera revigoré. Les gens parlent de dissensions au RHDP. C’est normal qu’il ait des dissensions au sein du RHDP. La vie elle-même est faite de contradictions. C'est cela l'œuvre humaine. Mais quand on a réussi à se mettre d'accord sur le minimum et, à régler ce qui doit l'être, on fait preuve d'humanité. Les gens sont nés pour régler les problèmes. Il y aura toujours des problèmes, ce sont les hommes qui doivent les régler. Moi je n'ai pas d'appréhensions particulières au niveau du RHDP parce qu'il y aurait des dissensions.
Le président Bédié a dit qu’il doit avoir des réglages. Est ce qu’on peut avoir une idée de ces réglages?
C’est le président Bédié qui a parlé de réglages. C’est lui qui sait à quel niveau il va faire des propositions. Moi je ne peux pas parler à la place du président Bédié.
La modification de la Constitution notamment en son article 35 pour y insérer un poste de vice-président fait t-il partie de ces réglages ?
C’est le président Bédié qui peut répondre à ces questions. Vous lui poserez ces questions quand vous le verrez. Moi je m’en tiens au fait. Il a dit qu’il va y avoir des réglages. C’est eux qui sont au présidium. Donc, c’est eux qui savent sur quel point il faut faire ces réglages.
Vous avez dit une fois que le poste de vice-président sera tournant. Est-ce qu’on peut avoir plus de détails sur cette question ?
D’abord, le poste n’a pas été crée. C’est une proposition, une réforme constitutionnelle. Je n’en sais rien du tout. Je ne suis pas député. Je ne suis pas membre du présidium du RHDP. Je suis un membre du RHDP en tant qu’élu.
Au niveau du secrétariat exécutif, il y a des bruits. Comment avec tous ces problèmes, une candidature unique peut être possible au RHDP ?
Le Secrétariat exécutif c’est le gouvernement du PDCI. Le président du PDCI, c’est le président Bédié. Donc, s’il y a des convulsions, c’est au président Bédié d’apprécier. Moi je ne suis pas membre du Secrétariat. Je ne peux pas confirmer ce que vous dites.
Donc, il n’ y a pas de problème ?
A mon avis il n’y a pas de problème, puisque le Secrétariat exécutif fonctionne. Ils ont des réunions chaque semaine.
Vous dites que vous soutenez la candidature unique du président Alassane Ouattara parce qu’il a abattu un travail de fond avec la réalisation des grands projets. Mais aujourd’hui des Ivoiriens dénoncent la cherté de la vie. Ne pensez-vous pas que cela peut être une entrave à la réussite de vos objectifs ?
Non ! On dit toujours que la route précède le développement. S’il n’y a pas de routes, on ne peut pas faire venir les produits vivriers sur le marché. Donc la route est très importante. Les gens disent qu’on ne mange pas la route. Certes on ne mange pas la route, mais la route fait manger. La route apporte les vivres au marché pour que les gens puissent manger. C’est vrai qu’on parle de la cherté de la vie, c’est une réalité, mais on ne peut pas tout régler en un temps record. Le Président Ouattara est au pouvoir il y a seulement deux ans et demi. Mais quand vous faites le bilan vous voyez ce qui a été fait. Les gens oublient d’où on est parti. Ils ont oublié qu’il y a dans deux ans et demi de cela, on était dans une crise profonde. Personne ne savait comment on allait en sortir. Abidjan était invivable. En Côte d’Ivoire on ne vivait plus. Les gens oublient cela. Cela dénote encore une fois que depuis deux ans et demi les choses sont allées tellement vite que les Ivoiriens ont oublié la crise. C’est ce que cela veut dire. Cela veut dire aussi que du travail a été fait et continue d’être fait. Les Ivoiriens percevront les efforts de tout ce qui s’est fait là, d’ici quelques années. Je pense même que d’ici les élections prochaines de 2015, les Ivoiriens vont se sentir encore mieux. Le Smig a été augmenté. Le salaire des fonctionnaires a été augmenté. Au niveau des impôts, nous avons mobilisés les fonds et donné les moyens à l’Etat et tout cela sous la houlette d’un chef d’orchestre qui est le Président Alassane Ouattara. Donc, il faut que les gens comprennent cela. C’est au fur et à mesure, que les choses vont aller de mieux en mieux. C’est mieux ainsi que de vivre des situations que nous avons vécu il n’y a pas très longtemps. Je pense que les Ivoiriens ne sont pas amnésiques. Donc, du travail est fait. Le travail va se poursuivre et les Ivoiriens sentiront d’ici quelques années encore, que la situation va être très excellente de mieux en mieux.
L’ex-président du COJEP Charles Blé Goudé a été transféré à La Haye. Comment avez-vous appréhendé ce transfèrement ?
Je n’ai aucun commentaire dans la mesure où je ne sais pas quelle est la procédure de la CPI. J’ai appris comme tous les Ivoiriens et le monde entier que Blé Goudé a été transféré à la demande de la CPI. J’en prends acte.
Certains parlent de justice des vainqueurs et estiment que le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro et des ex-commandants de zone devraient être eux aussi transféré à La Haye.
Ça je n’en sais rien du tout. Je me réfère à ce qui est fait. Pour ce qui est de l’autre bord et de l’autre mesure, je n’en sais rien.
Réalisée par Abdoulaye Touré