ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien et les industriels de la transformation des matières plastiques sont tombés d'accord vendredi pour l'utilisation progressive des sachets biodégradables dans le pays, alors qu'une loi interdisant l'usage de sacs plastiques non recyclables doit entrer en vigueur en août 2014.
Une convention a été signée pour la mise en place d'une filière structurée de "rachat, de recyclage et de transformation des déchets plastiques" par les industriels, présentée comme "une solution consensuelle" avant l'utilisation des sacs biodégradables et compostables.
Cette filière de rachat "financièrement rentable", vise à conjuguer "les impératifs environnementaux" et "la nécessité de préserver une industrie dynamique", selon les termes de l'accord.
La convention a été signée entre le ministre ivoirien de l'Environnement, Rémi Allah Kouadio et le président de la Fédération nationale des industries et service de Côte d'Ivoire (FNIS-CI), Joseph-Désiré Bilé.
Le gouvernement ivoirien avait décidé, en mai 2013, d'interdire la production et la commercialisation des sachets plastiques en Côte d'Ivoire afin d'assurer "un cadre de vie sain aux populations" et de "protéger l'environnement", provoquant une levée de bouclier des industriels, qui avaient alors dénoncé une mesure tendant à "faire disparaître l'industrie de la plasturgie" locale.
Le gouvernement avait finalement suspendu cette décision, avant de lancer de nouvelles discussions avec les industriels.
"Des tonnes des déchets de sachets tapissent nos rues, nos espaces publics,
nos dépôts d'ordures (...) et empêchent l'infiltration de l'eau dans le sol,
bouchent nos ouvrages d'assainissement", a déploré le ministre, qui a dénoncé
le "réel danger" qu'ils constituent.
"On passe progressivement au biodégradable, le plastique ne polluera plus
et nos entreprises ne sont pas menacées", s'est félicité M. Bilé, président de
la FNIS-CI.
L'industrie ivoirienne de la plasturgie comprend 80 entreprises qui
réalisent un chiffre d'affaire annuel de 200 milliards d FCFA (305 millions
d'euros) et emploient 10.000 personnes.
ck/jf/jmc
Une convention a été signée pour la mise en place d'une filière structurée de "rachat, de recyclage et de transformation des déchets plastiques" par les industriels, présentée comme "une solution consensuelle" avant l'utilisation des sacs biodégradables et compostables.
Cette filière de rachat "financièrement rentable", vise à conjuguer "les impératifs environnementaux" et "la nécessité de préserver une industrie dynamique", selon les termes de l'accord.
La convention a été signée entre le ministre ivoirien de l'Environnement, Rémi Allah Kouadio et le président de la Fédération nationale des industries et service de Côte d'Ivoire (FNIS-CI), Joseph-Désiré Bilé.
Le gouvernement ivoirien avait décidé, en mai 2013, d'interdire la production et la commercialisation des sachets plastiques en Côte d'Ivoire afin d'assurer "un cadre de vie sain aux populations" et de "protéger l'environnement", provoquant une levée de bouclier des industriels, qui avaient alors dénoncé une mesure tendant à "faire disparaître l'industrie de la plasturgie" locale.
Le gouvernement avait finalement suspendu cette décision, avant de lancer de nouvelles discussions avec les industriels.
"Des tonnes des déchets de sachets tapissent nos rues, nos espaces publics,
nos dépôts d'ordures (...) et empêchent l'infiltration de l'eau dans le sol,
bouchent nos ouvrages d'assainissement", a déploré le ministre, qui a dénoncé
le "réel danger" qu'ils constituent.
"On passe progressivement au biodégradable, le plastique ne polluera plus
et nos entreprises ne sont pas menacées", s'est félicité M. Bilé, président de
la FNIS-CI.
L'industrie ivoirienne de la plasturgie comprend 80 entreprises qui
réalisent un chiffre d'affaire annuel de 200 milliards d FCFA (305 millions
d'euros) et emploient 10.000 personnes.
ck/jf/jmc