ABIDJAN - Un séminaire international sur la sécurité maritime s’est ouvert lundi à bord d’un navire de guerre de la marine française en escale à Abidjan.
Le séminaire qui va durer deux jours réunit, sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) français "le Mistral", des experts ivoiriens, français et d’autres de pays ouest-africains et d’Afrique centrale.
Cette rencontre traduit "l’importance que le pays accorde à la sécurité maritime, dans le contexte de la flambée des actes de piraterie maritime dans le golfe de Guinée", a déclaré à l’ouverture des travaux, le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
"C’est le symbole de la synergie d’actions et de la vision commue entre la France et la Côte d’Ivoire dans un domaine où les autorités ivoiriennes misent sur la coopération pour juguler les fléaux auxquels le pays doit faire face au niveau maritime", a-t- il ajouté.
Pour Hamed Bakayoko, "même si l’action de l’Etat en mer va au- delà de la sécurité maritime, celle-ci n’en constitue pas moins une problématique essentielle et épineuse pour le pays".
"C’est ensemble, dans le cadre d’une coopération agissante et avec l’aide de pays amis au nombre desquels la France, que nous relèverons les défis de la sécurité maritime dans notre pays", a poursuivi le ministre de l’Intérieur et la Sécurité.
Le représentant du Conseil national de sécurité, (CNS), Dr Kouassi Lenoir, a, pour sa part, fait l’état des lieux de l’action de l’Etat en mer, insistant sur la mise en place d’un Comité interministériel appuyé par deux préfets maritimes.
"Ce Comité vise une plus grande coordination de l’action des différentes administrations en vue de faire face à l’émergence des menaces multiples auquel est appelé à faire face le pays de par sa position économique dans la sous-région", a-t-il expliqué.
A en croire Dr Kouassi Lenoir, "cette réponse nationale d’adaptation aux menaces nouvelles s’intègre dans un dispositif régional à travers lequel la Côte d’Ivoire entend fédérer les différentes initiatives autour de ses capacités de commandement pour son rayonnement diplomatique".
Deux bâtiments de la marine française assurant la sécurité dans le golfe de Guinée, théâtre d’actes de piraterie maritime, sont en escale d’une semaine à Abidjan depuis jeudi.
Arrivé jeudi, "le Mistral" a été rejoint dimanche par la frégate légère furtive (FLF) "la Fayette".
Les bâtiments sont actuellement engagés dans l’opération " Corymbe", dans le golfe de Guinée, la côte ouest de l’Afrique, où ils participent avec les marines riveraines "à la surveillance et à la sécurisation" de cette zone maritime.
Les actes de piraterie ciblant des navires transportant des produits pétroliers sont en hausse dans le golfe de Guinée avec 58 incidents dans la région dont plus de la moitié au large des seules côtes du Nigeria en 2012, selon le Bureau maritime international (BMI).
En Côte d’Ivoire, au moins six actes de piraterie maritime, essentiellement des vols, ont été enregistrés entre 2011 et fin 2012.
Outre le séminaire sur la sécurité maritime, l’équipage de " Mistral" accueillera à son bord des marins ivoiriens pour des " périodes d’instruction opérationnelle" dans différents domaines et des officiers-élèves participeront à un "stage d’aguerrissement".
Il est également prévu des exercices militaires comprenant des entraînements au tir et des "manoeuvres tactiques terrestres" conduit par les armées française et ivoirienne.
Les deux bâtiments de la marine française assurent, depuis mars jusqu’en juillet, la "formation militaire, humaine et navale" de 155 officiers-élèves de différents corps et de 18 nationalités différentes.
Le séminaire qui va durer deux jours réunit, sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) français "le Mistral", des experts ivoiriens, français et d’autres de pays ouest-africains et d’Afrique centrale.
Cette rencontre traduit "l’importance que le pays accorde à la sécurité maritime, dans le contexte de la flambée des actes de piraterie maritime dans le golfe de Guinée", a déclaré à l’ouverture des travaux, le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
"C’est le symbole de la synergie d’actions et de la vision commue entre la France et la Côte d’Ivoire dans un domaine où les autorités ivoiriennes misent sur la coopération pour juguler les fléaux auxquels le pays doit faire face au niveau maritime", a-t- il ajouté.
Pour Hamed Bakayoko, "même si l’action de l’Etat en mer va au- delà de la sécurité maritime, celle-ci n’en constitue pas moins une problématique essentielle et épineuse pour le pays".
"C’est ensemble, dans le cadre d’une coopération agissante et avec l’aide de pays amis au nombre desquels la France, que nous relèverons les défis de la sécurité maritime dans notre pays", a poursuivi le ministre de l’Intérieur et la Sécurité.
Le représentant du Conseil national de sécurité, (CNS), Dr Kouassi Lenoir, a, pour sa part, fait l’état des lieux de l’action de l’Etat en mer, insistant sur la mise en place d’un Comité interministériel appuyé par deux préfets maritimes.
"Ce Comité vise une plus grande coordination de l’action des différentes administrations en vue de faire face à l’émergence des menaces multiples auquel est appelé à faire face le pays de par sa position économique dans la sous-région", a-t-il expliqué.
A en croire Dr Kouassi Lenoir, "cette réponse nationale d’adaptation aux menaces nouvelles s’intègre dans un dispositif régional à travers lequel la Côte d’Ivoire entend fédérer les différentes initiatives autour de ses capacités de commandement pour son rayonnement diplomatique".
Deux bâtiments de la marine française assurant la sécurité dans le golfe de Guinée, théâtre d’actes de piraterie maritime, sont en escale d’une semaine à Abidjan depuis jeudi.
Arrivé jeudi, "le Mistral" a été rejoint dimanche par la frégate légère furtive (FLF) "la Fayette".
Les bâtiments sont actuellement engagés dans l’opération " Corymbe", dans le golfe de Guinée, la côte ouest de l’Afrique, où ils participent avec les marines riveraines "à la surveillance et à la sécurisation" de cette zone maritime.
Les actes de piraterie ciblant des navires transportant des produits pétroliers sont en hausse dans le golfe de Guinée avec 58 incidents dans la région dont plus de la moitié au large des seules côtes du Nigeria en 2012, selon le Bureau maritime international (BMI).
En Côte d’Ivoire, au moins six actes de piraterie maritime, essentiellement des vols, ont été enregistrés entre 2011 et fin 2012.
Outre le séminaire sur la sécurité maritime, l’équipage de " Mistral" accueillera à son bord des marins ivoiriens pour des " périodes d’instruction opérationnelle" dans différents domaines et des officiers-élèves participeront à un "stage d’aguerrissement".
Il est également prévu des exercices militaires comprenant des entraînements au tir et des "manoeuvres tactiques terrestres" conduit par les armées française et ivoirienne.
Les deux bâtiments de la marine française assurent, depuis mars jusqu’en juillet, la "formation militaire, humaine et navale" de 155 officiers-élèves de différents corps et de 18 nationalités différentes.