Le gouvernement ivoirien a relevé, mercredi, de ses fonctions le Directeur général du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Cocody, en attendant les conclusions de l’enquête judiciaire ouverte après la mort du jeune mannequin, Awa Fadiga.
S’exprimant à la fin d’un Conseil des ministres présidé par le Président Alassane Ouattara, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, a annoncé que des « mesures administratives conservatoires » ont été prises en attendant les « conclusions de l’enquête judiciaire à l’issue desquelles d’autres mesures pourraient être prises ».
Il s’agit, a expliqué M. Koné par ailleurs, ministre de la poste, des technologies de l’information et de la communication « du relèvement du Directeur général du CHU de Cocody, du Chef du service des urgences et d’une surveillante d’une unité de soins ».
Bruno Nabagné Koné, a en outre ajouté que le gouvernement a décidé de décaisser dans l’urgence 3 milliards de FCFA pour restaurer la fonctionnalité des trois CHU d’Abidjan et certains hôpitaux généraux de la périphérique. Ces travaux se dérouleront en trois phases.
Sur ce montant, 156 millions de FCFA ont été déjà décaissés pour notamment la réparation du scanner du CHU de Cocody et de cinq blocs opératoires sur huit que compte le CHU de Treichville.
Awa Fadiga, le jeune mannequin de 23 ans dont le décès dans un centre hospitalier public abidjanais a suscité « indignation » et « colère » a été inhumée, le lundi 31 mars dernier, après une autopsie requise par le Parquet.
Sa mort, le mardi 25 mars, au service des urgences du CHU de Cocody, suite à une agression d’un conducteur de taxi a provoqué un profond émoi au sein de la population.
En plus de la défaillance du plateau technique sanitaire du CHU de Cocody, le personnel médical a été indexé pour n’avoir pas donné à la défunte les « premiers soins » que nécessitait son état. Un drame qui a enflammé l’ire de ses parents et amis, mettant en cause la négligence du personnel médical.
Les autorités sanitaires du pays avaient soutenu le contraire, soulignant que la victime a reçu les premiers soins à son arrivée au CHU de Cocody dans un état « comateux ».
LS/APA
S’exprimant à la fin d’un Conseil des ministres présidé par le Président Alassane Ouattara, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, a annoncé que des « mesures administratives conservatoires » ont été prises en attendant les « conclusions de l’enquête judiciaire à l’issue desquelles d’autres mesures pourraient être prises ».
Il s’agit, a expliqué M. Koné par ailleurs, ministre de la poste, des technologies de l’information et de la communication « du relèvement du Directeur général du CHU de Cocody, du Chef du service des urgences et d’une surveillante d’une unité de soins ».
Bruno Nabagné Koné, a en outre ajouté que le gouvernement a décidé de décaisser dans l’urgence 3 milliards de FCFA pour restaurer la fonctionnalité des trois CHU d’Abidjan et certains hôpitaux généraux de la périphérique. Ces travaux se dérouleront en trois phases.
Sur ce montant, 156 millions de FCFA ont été déjà décaissés pour notamment la réparation du scanner du CHU de Cocody et de cinq blocs opératoires sur huit que compte le CHU de Treichville.
Awa Fadiga, le jeune mannequin de 23 ans dont le décès dans un centre hospitalier public abidjanais a suscité « indignation » et « colère » a été inhumée, le lundi 31 mars dernier, après une autopsie requise par le Parquet.
Sa mort, le mardi 25 mars, au service des urgences du CHU de Cocody, suite à une agression d’un conducteur de taxi a provoqué un profond émoi au sein de la population.
En plus de la défaillance du plateau technique sanitaire du CHU de Cocody, le personnel médical a été indexé pour n’avoir pas donné à la défunte les « premiers soins » que nécessitait son état. Un drame qui a enflammé l’ire de ses parents et amis, mettant en cause la négligence du personnel médical.
Les autorités sanitaires du pays avaient soutenu le contraire, soulignant que la victime a reçu les premiers soins à son arrivée au CHU de Cocody dans un état « comateux ».
LS/APA