« Dans sa phase de pratique, cette opération doit être suivie par un comité d’éveil , ensuite pour une question de transparance, vous, responsables de partis politiques, organisations de la société civile, et hommes réligieux, devez arborer une plate forme que nos allons mettre en place, à l’instar des médias, afin d’assurer l’inclusivité de cet événement et garantir sa transparence », tel a été l’appel lancé par le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, le mercredi dernier, à l’immeuble sciam au Plateau. A cette occasion, les représentants des partis politiques, présents, en l’absence, évidemment du Fpi, ont adhéré à l’idée. Mais quelques reserves ont été émises, notamment sur le mode opérationnel et quelques reseves émises concernant la question de l’ehtnie. Sur ces points, le ministre a éclairé ses hôtes « qu’il est normal, que dans une société civilisée, il faut que cela soit, car certaines personnes peuvent se prévaloir appartenir à une quelconque ehtnie, alors qu’il en est rien. Ce sont des éléments de politique de développement et ces caractéristiques doivent être connues. Le gouvernement n’a pas d’agenda caché, c’est pour cela que nous attendons votre implication», a-t-il fait savoir. Il a également expliqué que les résultats de cette opération conduite et pilotée par l’Ins, ne seront que des données statistiques « qu’elle veut avoir, afin de se faire une idée de la taille de la population ivoirienne. Et au sortitr de ce processus, les résultats seront à la disposition de tous », a-t-il précisé. Malheureusement une des importantes inquiétudes soulévée par la Présidente du RPC-Paix, Lagou Henriette, est le manque criard de communication autour du processus. Le cas des réfugiés a été également évoqué par le président Gervais Coulibaly de CAP-UDD. A ces préoccupations, Albert Mabri Toikeusse a eu des éléments de réponses notables, car précisera-t-il que « personne ne sera oubliée, celles dont les absences sur le territoire datent de moins de six(6) mois seront pris en compte ». Rappelons que pour le financement de l’opération qui coutera plus de treize (13) milliards de Fcfa, l’Etat de Côte d’Ivoire a creusé dans ses fonds à hauteur de 72% et plus de 3,8 milliards comme appui venant de partenaires au dévelppement. Soulignons que d’entrée, Abass Samassi a, en sa qualité de Secrétaire permanent et représentant le Dg de l’Ins, expliqué les grandes lignes relatives à l’opération d’envergure. Souhaitons que cet appel et la main tendue faits à l’opposition sera d’un apport appréciable pour le bon fonctionnement de l’opération.
Brou François
Brou François