Abidjan - La première édition du Marché ivoirien de l’artisanat(MIVA), qui s’est ouvert lundi au palais des sports de Treichville avec quelque 500 exposants, s’avère un creuset de valorisation de l’artisanat africain, par une invitation des visiteurs à découvrir toute la dextérité, le savoir-faire et la diversité créative des artisans africains .
Dans le gros village du MIVA, des artisans déjà primés dans des salons similaires à travers l’Afrique exposent leur œuvres, qui parfois émerveillent par leur originalité : Peintres, spécialistes d’accessoires de tête et de décoration, potières, fabriquant de sacs de sortie, de chaussures, de ceintures faits en peau de crocodile et d'autruche, couturiers, tapissiers.
Ils viennent, entre autres, de la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Niger, le Burkina-Faso, le Mali, le Togo, le Maroc, la Tunisie.
La Togolaise Amaou Talle Essodézam, 1er prix UEMOA SIAO 2010 retient l’attention à son stand avec des articles fait à base de Loofa, des tapis, sacs, tiges à frotter le dos, ceintures, chaussures avec des semelles faites d’écorses de cocotier.
A l’autre bout de l’exposition, une machine à piler le foutou accroche les visiteurs au stand de son inventeur, le Togolais Logou Minoab. Cette machine électrique, permet en deux minutes d’obtenir "un bon foutou qui n’a rien à envier à celui sorti des mortiers traditionnels", affirme Logou Minoab, précisant que sa "merveille" peut s’acheter à partir de la somme de 295 000 FCFA et a "une durée de vie avoisinant 10 ans".
Chez le Tunisien Nyeh Mohamed, lauréat du premier prix de l’UNESCO en 2002, des tapis en pièce unique, "pure laine et faits à la main", destinés à être accrochés au mur comme des tableaux de décoration, sont exposés.
Non loin de là, l’on ne peut s’empêcher de marquer un autre arrêt pour apprécier les œuvres du Sénégalais Modou Sylla, inventeur de sacs faits à partir de peaux de crocodile, d’autruche et autres animaux. "J’achète les peaux de crocodile, d’autruche déjà tannées en Afrique du Sud et je les travaille au Sénégal. L’artisanat est un métier familial qui se transmet de père en fils chez moi. On peut tout avoir ici. Avec le savoir-faire africain, l’Afrique peut tout faire", estime M. Douma.
Il ajoute qu’il vend des produits "haut de gamme pour une clientèle haut de gamme", soulignant que les prix de ses articles varient de 100 000 à plus de 400 000FCFA.
Au terme de cette balade de découverte, plusieurs visiteurs sortent satisfaits et convaincus d’une chose : "L’artisanat africain mérite respect, et doit bénéficier d’une promotion continue".
Dans le gros village du MIVA, des artisans déjà primés dans des salons similaires à travers l’Afrique exposent leur œuvres, qui parfois émerveillent par leur originalité : Peintres, spécialistes d’accessoires de tête et de décoration, potières, fabriquant de sacs de sortie, de chaussures, de ceintures faits en peau de crocodile et d'autruche, couturiers, tapissiers.
Ils viennent, entre autres, de la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Niger, le Burkina-Faso, le Mali, le Togo, le Maroc, la Tunisie.
La Togolaise Amaou Talle Essodézam, 1er prix UEMOA SIAO 2010 retient l’attention à son stand avec des articles fait à base de Loofa, des tapis, sacs, tiges à frotter le dos, ceintures, chaussures avec des semelles faites d’écorses de cocotier.
A l’autre bout de l’exposition, une machine à piler le foutou accroche les visiteurs au stand de son inventeur, le Togolais Logou Minoab. Cette machine électrique, permet en deux minutes d’obtenir "un bon foutou qui n’a rien à envier à celui sorti des mortiers traditionnels", affirme Logou Minoab, précisant que sa "merveille" peut s’acheter à partir de la somme de 295 000 FCFA et a "une durée de vie avoisinant 10 ans".
Chez le Tunisien Nyeh Mohamed, lauréat du premier prix de l’UNESCO en 2002, des tapis en pièce unique, "pure laine et faits à la main", destinés à être accrochés au mur comme des tableaux de décoration, sont exposés.
Non loin de là, l’on ne peut s’empêcher de marquer un autre arrêt pour apprécier les œuvres du Sénégalais Modou Sylla, inventeur de sacs faits à partir de peaux de crocodile, d’autruche et autres animaux. "J’achète les peaux de crocodile, d’autruche déjà tannées en Afrique du Sud et je les travaille au Sénégal. L’artisanat est un métier familial qui se transmet de père en fils chez moi. On peut tout avoir ici. Avec le savoir-faire africain, l’Afrique peut tout faire", estime M. Douma.
Il ajoute qu’il vend des produits "haut de gamme pour une clientèle haut de gamme", soulignant que les prix de ses articles varient de 100 000 à plus de 400 000FCFA.
Au terme de cette balade de découverte, plusieurs visiteurs sortent satisfaits et convaincus d’une chose : "L’artisanat africain mérite respect, et doit bénéficier d’une promotion continue".