Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan, a annoncé, vendredi dernier, à l’université d’Abobo-Adjamé, des appels à candidatures aux postes de présidents des universités publiques. Selon lui, les responsables d’universités ne se préoccupent pas de l’avenir de leurs étudiants. « Il ne suffit pas de les former, mais de leur trouver des stages, des emplois. La Cour des comptes viendra contrôler l’usage que vous faîtes des crédits que l’Etat vous octroie. Dans les universités on s’enrichit très vite grâce aux marchés. Les présidents d’universités défaillants seront remplacés par des appels à candidatures», a-t-il affirmé. Il a également déclaré la guerre aux fondateurs des grandes écoles qui, a-t-il souligné, jouent avec l’avenir de leurs étudiants en créant des filières qui ne débouchent pas sur l’emploi.
Sa rencontre avec les étudiants a été difficile, contrairement à l’université de Cocody. Il a eu toutes les peines du monde à se faire entendre et comprendre. Face à des étudiants mécontents de leurs conditions de vie et de travail. « Je vous demande une dernière fois de rester calmes. Si ce n’est pas possible qu’on s’entende, je vous demanderai la permission de me retirer. Je ne vais pas vous obliger à m’écouter. Si je me rends compte que je ne vous sers à rien, je vais m’excuser. Vous ne devez pas imposer votre diktat aux plus âgés. Etre étudiant, ce n’est pas un travail », s’est-il écrié.
Charles Bédé
Sa rencontre avec les étudiants a été difficile, contrairement à l’université de Cocody. Il a eu toutes les peines du monde à se faire entendre et comprendre. Face à des étudiants mécontents de leurs conditions de vie et de travail. « Je vous demande une dernière fois de rester calmes. Si ce n’est pas possible qu’on s’entende, je vous demanderai la permission de me retirer. Je ne vais pas vous obliger à m’écouter. Si je me rends compte que je ne vous sers à rien, je vais m’excuser. Vous ne devez pas imposer votre diktat aux plus âgés. Etre étudiant, ce n’est pas un travail », s’est-il écrié.
Charles Bédé