Le ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, à travers le Centre ivoirien anti-pollution (Ciapol), a organisé hier lundi 14 avril 2014, le lancement du projet de refonte du plan d’urgence de lutte contre les pollutions accidentelles en mer, en lagune et dans les zones côtières (plan Pollumar). L’atelier- qui a vu la participation du Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE), un organisme de l’Etat français- a été ouvert par Dr. Remi Allah-Kouadio, ministre de l’Environnement.
« L’Etat de Côte d’Ivoire prend toutes les dispositions pour éviter une pollution du genre Probo Koala à l’avenir. Mais, si elle survenait malheureusement, nous devrons être suffisamment pour y faire face avec toute l’efficacité requise », tels ont été en substances les propos tenus par le ministre de l’Environnement lors de son allocution. Pour le ministre Remi Allah-Kouadio, la Côte d’Ivoire est un pays producteur et exportateur d’hydrocarbures. Le risque d’une pollution accidentelle de nos eaux existe donc potentiellement. « Les populations ne comprendraient pas que huit (8) ans après la crise du Probo Koala, nous n’ayons pas retenu les leçons, afin d’engager une riposte efficiente en matière de dépollution. Car, depuis cet accident malheureux, l’Etat continue d’engager des fonds pour la dépollution », a-t-il indiqué. C’est pourquoi, il a justifié l’atelier qui doit permettre non seulement aux agents du Ciapol, mais aussi aux administrations publiques et parapubliques, les opérateurs pétroliers et les producteurs de se former sur les pollutions accidentelles dans nos eaux maritimes, lagunaires et côtières. L’objectif de cette rencontre a été de faire en sorte que d’ici fin 2014, le gouvernement puisse disposer d’un plan national et consensuel pour faire face à toutes formes de pollutions. Pour le colonel Martin Diby Niagne, Directeur du Ciapol, cette séance d’information et de formation va préciser le rôle de chaque administration en cas de pollution, et préparer tous les programmes de formation et de simulations nécessaires dans l’acquisition d’expériences. Concernant le CEDRE, il a été créé en 1978 dans le cadre des mesures prises suite au naufrage du navire pétrolier l’Amoco Cadiz battant pavillon panaméen. Cet organisme aura pour rôle d’améliorer la préparation de la Ciapol à la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux et renforcer le dispositif d’intervention. Sa mission de conseils et d’expertises englobe aussi bien les eaux marines jusqu’au frontières internationales que les eaux intérieures.
Olivier Guédé
« L’Etat de Côte d’Ivoire prend toutes les dispositions pour éviter une pollution du genre Probo Koala à l’avenir. Mais, si elle survenait malheureusement, nous devrons être suffisamment pour y faire face avec toute l’efficacité requise », tels ont été en substances les propos tenus par le ministre de l’Environnement lors de son allocution. Pour le ministre Remi Allah-Kouadio, la Côte d’Ivoire est un pays producteur et exportateur d’hydrocarbures. Le risque d’une pollution accidentelle de nos eaux existe donc potentiellement. « Les populations ne comprendraient pas que huit (8) ans après la crise du Probo Koala, nous n’ayons pas retenu les leçons, afin d’engager une riposte efficiente en matière de dépollution. Car, depuis cet accident malheureux, l’Etat continue d’engager des fonds pour la dépollution », a-t-il indiqué. C’est pourquoi, il a justifié l’atelier qui doit permettre non seulement aux agents du Ciapol, mais aussi aux administrations publiques et parapubliques, les opérateurs pétroliers et les producteurs de se former sur les pollutions accidentelles dans nos eaux maritimes, lagunaires et côtières. L’objectif de cette rencontre a été de faire en sorte que d’ici fin 2014, le gouvernement puisse disposer d’un plan national et consensuel pour faire face à toutes formes de pollutions. Pour le colonel Martin Diby Niagne, Directeur du Ciapol, cette séance d’information et de formation va préciser le rôle de chaque administration en cas de pollution, et préparer tous les programmes de formation et de simulations nécessaires dans l’acquisition d’expériences. Concernant le CEDRE, il a été créé en 1978 dans le cadre des mesures prises suite au naufrage du navire pétrolier l’Amoco Cadiz battant pavillon panaméen. Cet organisme aura pour rôle d’améliorer la préparation de la Ciapol à la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux et renforcer le dispositif d’intervention. Sa mission de conseils et d’expertises englobe aussi bien les eaux marines jusqu’au frontières internationales que les eaux intérieures.
Olivier Guédé