« Nous allons travailler pour une prise en charge holistique des victimes de violences », a déclaré la ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant ; Anne Désirée Ouloto, lors de la réunion d’information qu’elle a tenu avec le comité national de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. C’était , le lundi 14 avril 2014, à son cabinet. Cette prise en charge passe par l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte, expliquera la ministre, avant d’appeler les uns et les autres à « a travailler de façon transversale et à donner un coup d’accélérateur à leurs actions. Vu qu’on assiste à la recrudescence des cas de maltraitances et de viols (femmes) et des violences sexuelles perpétrées par les enseignants et les éducateurs préscolaire sur les enfants ». Tirant la sonnette d’alarme sur la question de la sensibilisation pour amener les populations à changer de comportement, et amener l’intervention des forces armées et des services de la justice, Anne désirée Ouloto à insisté sur le soutien médicale, psychosociale, psychologique, la protection et la réinsertion des victimes. « Il faut une action concertée et synergique de tous les acteurs avec les ministères de la solidarité, de l’éducation nationale, des Ong, des systèmes des Nations Unis et des leaders d’opinion pour combattre cette pandémie », a indiqué, Pauline Kouye, chargé de programme en genre, culture et droits humains à l’UNFPA pour qui les actions de lutte contre les violences doivent être élargies aux hommes.
MPK
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