La Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) a annoncé une marche à la place de la République, le 05 juin prochain. Une marche qu’elle qualifie d’assaut final. À cette même date, la FORCE 2015 tiendra elle aussi, au même endroit, un sit-in. L’information a été donnée, lundi dernier, par son président Charles Gnaoré au cours d’une conférence de presse à la mairie d’Abobo.
« La Force 2015 a choisi ce même jour et ce même lieu pour organiser une grande rencontre de la jeunesse ivoirienne pour dire merci au chef de l’Etat pour ces actions de développement. Nous aurons également des moments de prières pour la paix en Côte d’Ivoire avec toutes les confessions religieuses », a annoncé Charles Gnaoré, le président de la Fédération des Organisations républicaines pour la cohésion et l’émergence (FORCE 2015). La coïncidence de la date et le lieu ne peut laisser l’observateur de la vie politique serein. L’ex-parti au pouvoir, le FPI continue de donner de la voix à chaque occasion. Mais en fait, les actes déjà posés et la manifestation du 5 juin font partie d’un programme bien pensé et coordonné. Et il serait imprudent de penser que Koua Justin et la Jeunesse FPI ont délibérément fait coïncider la date de leur marche à celle du sit-in de la Fédération de Charles Gnaoré. La lecture de l’information donnée par Gnaoré lui-même, donne à lui imputer le croisement : « La FORCE 2015 a choisi ce même jour et le même lieu pour organiser… ». Le contenu de la manifestation de la FORCE 2015 ne donne aucune frayeur, vu son orientation. L’assaut final de Koua Justin présage la violence. Et il y a de bonnes raisons de l’imaginer ainsi, si on fait appel à des souvenirs pas très lointains. Est-ce pour cela que Gnaoré demande le report de la marche à Koua Justin ? Le président de Force 2015 a exprimé son engagement à lutter pour le maintien de la paix et la stabilité. Et il ne comprend pas et ne trouve pas raisonnable que la jeunesse du FPI oriente ses activités dans des conflits, en utilisant des termes tels que ‘’assaut final’’. Pour lui, la rencontre des manifestants à cette même date et au même lieu, ne pourra que déboucher sur des affrontements, qu’il veut éviter. Le retour à la paix observée sous la gestion du Président Alassane Ouattara, ne saurait s’accommoder de telles brouilles. Charles Gnaoré dit cependant être en mesure d’aller à l’affrontement, si en face, les jeunes du Fpi refusent d’entendre raison. « La Force 2015 a comme l’impression qu’à travers l’assaut final, la JPFI veut jouer le match retour qu’elle a annoncé depuis longtemps. Je tiens à rappeler aux responsables de cette structure, que son invitation à être l’adversaire de ce match tient toujours et que nous nous tenons donc prêts à participer à cet assaut final prévu pour le 5 juin 2014. Je ne saurai accepter que des personnes d’un esprit de violence viennent perturber notre cérémonie… Si le secrétaire national de la JFPI Koua Justin et à ses compagnons s’activent à perturber notre activité, ils vont en assumer les conséquences. Si la JFPI refuse la paix, Force 2015 se donnera tous les moyens pour lui imposer la paix», a menacé Charles Gnaoré. Cependant, il tient à l’apaisement. Il souhaite que le Gouvernement s’implique dans l’organisation de ces deux manifestations, et prend à témoin l’opinion nationale et internationale, notamment la représentante générale des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou Souleymane.
Simone Bahonto
(Stagiaire)
« La Force 2015 a choisi ce même jour et ce même lieu pour organiser une grande rencontre de la jeunesse ivoirienne pour dire merci au chef de l’Etat pour ces actions de développement. Nous aurons également des moments de prières pour la paix en Côte d’Ivoire avec toutes les confessions religieuses », a annoncé Charles Gnaoré, le président de la Fédération des Organisations républicaines pour la cohésion et l’émergence (FORCE 2015). La coïncidence de la date et le lieu ne peut laisser l’observateur de la vie politique serein. L’ex-parti au pouvoir, le FPI continue de donner de la voix à chaque occasion. Mais en fait, les actes déjà posés et la manifestation du 5 juin font partie d’un programme bien pensé et coordonné. Et il serait imprudent de penser que Koua Justin et la Jeunesse FPI ont délibérément fait coïncider la date de leur marche à celle du sit-in de la Fédération de Charles Gnaoré. La lecture de l’information donnée par Gnaoré lui-même, donne à lui imputer le croisement : « La FORCE 2015 a choisi ce même jour et le même lieu pour organiser… ». Le contenu de la manifestation de la FORCE 2015 ne donne aucune frayeur, vu son orientation. L’assaut final de Koua Justin présage la violence. Et il y a de bonnes raisons de l’imaginer ainsi, si on fait appel à des souvenirs pas très lointains. Est-ce pour cela que Gnaoré demande le report de la marche à Koua Justin ? Le président de Force 2015 a exprimé son engagement à lutter pour le maintien de la paix et la stabilité. Et il ne comprend pas et ne trouve pas raisonnable que la jeunesse du FPI oriente ses activités dans des conflits, en utilisant des termes tels que ‘’assaut final’’. Pour lui, la rencontre des manifestants à cette même date et au même lieu, ne pourra que déboucher sur des affrontements, qu’il veut éviter. Le retour à la paix observée sous la gestion du Président Alassane Ouattara, ne saurait s’accommoder de telles brouilles. Charles Gnaoré dit cependant être en mesure d’aller à l’affrontement, si en face, les jeunes du Fpi refusent d’entendre raison. « La Force 2015 a comme l’impression qu’à travers l’assaut final, la JPFI veut jouer le match retour qu’elle a annoncé depuis longtemps. Je tiens à rappeler aux responsables de cette structure, que son invitation à être l’adversaire de ce match tient toujours et que nous nous tenons donc prêts à participer à cet assaut final prévu pour le 5 juin 2014. Je ne saurai accepter que des personnes d’un esprit de violence viennent perturber notre cérémonie… Si le secrétaire national de la JFPI Koua Justin et à ses compagnons s’activent à perturber notre activité, ils vont en assumer les conséquences. Si la JFPI refuse la paix, Force 2015 se donnera tous les moyens pour lui imposer la paix», a menacé Charles Gnaoré. Cependant, il tient à l’apaisement. Il souhaite que le Gouvernement s’implique dans l’organisation de ces deux manifestations, et prend à témoin l’opinion nationale et internationale, notamment la représentante générale des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou Souleymane.
Simone Bahonto
(Stagiaire)
