Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le garde des sceaux ivoirien, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, a annoncé, jeudi, qu’une opération d’exhumation des corps des victimes de la crise postélectorale dans l’Ouest du pays, est prévue avant la « fin de juillet 2014 ».
S'exprimant au terme d'une rencontre avec Aïchatou Mindaoudou, la patronne de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), il a indiqué avoir fait le point sur l'ensemble des interventions en Côte d'Ivoire en vue de permettre au Chef de la mission onusienne de comprendre l'environnement judiciaire.
A propos de l'exhumation des corps, le Ministre ivoirien de la Justice a révélé que la seconde phase de cette opération débutera avant la fin du premier semestre de cette année dans l'ouest du pays.
« Vous savez que l'ONU en Côte d'Ivoire est notre partenaire majeur dans les actions que nous menons. Nous avons fait l'exhumation ensemble à Abidjan. Nous entamons la seconde étape très bientôt à l'ouest de la Côte d'Ivoire (…) avant la fin du mois de juillet », a-t-il expliqué.
« Il était important qu'avec Mme la Représentante spéciale, nous fassions le point de ce qui est déjà passé et que nous projetions ensemble notre intervention future à l'ouest de la Côte d'Ivoire », a fait savoir le ministre Coulibaly.
Cette opération d'exhumation devrait permettre selon les Nations Unies aux « familles de faire leur deuil et à la Justice de mener ses investigations».
Le gouvernement ivoirien a lancé en avril 2013, à Abidjan, une opération d'exhumation des dépouilles de cette crise post électorale qui a fait plus de 3 000 morts de décembre 2010 à avril 2011. Des corps avaient été exhumés à Yopougon, la commune pro-Gbagbo, située à l'Ouest de la capitale économique ivoirienne.
Sur la question du texte sur la gestion des Maisons d'arrêt adopté, mercredi, par le gouvernement, le Ministre ivoirien de la Justice a indiqué qu'il était important d'en parler directement à la Représentante spéciale du Secrétaire général.
« Vous savez que l'ONUCI nous assiste sur le plan de la gestion de l'administration pénitentiaire. Il est bon que nous en parlions directement à la Représentante spéciale du Secrétaire général afin qu'elle comprenne l'environnement de cette décision», a-t-il conclu.
LS/APA
S'exprimant au terme d'une rencontre avec Aïchatou Mindaoudou, la patronne de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), il a indiqué avoir fait le point sur l'ensemble des interventions en Côte d'Ivoire en vue de permettre au Chef de la mission onusienne de comprendre l'environnement judiciaire.
A propos de l'exhumation des corps, le Ministre ivoirien de la Justice a révélé que la seconde phase de cette opération débutera avant la fin du premier semestre de cette année dans l'ouest du pays.
« Vous savez que l'ONU en Côte d'Ivoire est notre partenaire majeur dans les actions que nous menons. Nous avons fait l'exhumation ensemble à Abidjan. Nous entamons la seconde étape très bientôt à l'ouest de la Côte d'Ivoire (…) avant la fin du mois de juillet », a-t-il expliqué.
« Il était important qu'avec Mme la Représentante spéciale, nous fassions le point de ce qui est déjà passé et que nous projetions ensemble notre intervention future à l'ouest de la Côte d'Ivoire », a fait savoir le ministre Coulibaly.
Cette opération d'exhumation devrait permettre selon les Nations Unies aux « familles de faire leur deuil et à la Justice de mener ses investigations».
Le gouvernement ivoirien a lancé en avril 2013, à Abidjan, une opération d'exhumation des dépouilles de cette crise post électorale qui a fait plus de 3 000 morts de décembre 2010 à avril 2011. Des corps avaient été exhumés à Yopougon, la commune pro-Gbagbo, située à l'Ouest de la capitale économique ivoirienne.
Sur la question du texte sur la gestion des Maisons d'arrêt adopté, mercredi, par le gouvernement, le Ministre ivoirien de la Justice a indiqué qu'il était important d'en parler directement à la Représentante spéciale du Secrétaire général.
« Vous savez que l'ONUCI nous assiste sur le plan de la gestion de l'administration pénitentiaire. Il est bon que nous en parlions directement à la Représentante spéciale du Secrétaire général afin qu'elle comprenne l'environnement de cette décision», a-t-il conclu.
LS/APA