ABIDJAN - La phase nationale d'audition des victimes de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d'Ivoire démarre jeudi sur l'ensemble du territoire ivoirien, a annoncé mercredi à Abidjan la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR).
L'annonce a été faite par le président de la CDVR, Charles Konan Banny, lors d'un atelier de restitution des résultats de la phase pilote tenue du 27 février au 8 mars dans huit localités, Agboville (sud), Adzopé (sud), Bouaké (centre), Bondoukou (nord- est), Gagnoa (centre-ouest), Duékoué (ouest), Korhogo (nord) et Yopougon à Abidjan.
"Le temps des victimes est arrivé, la recherche de la vérité est nécessaire; cet atelier marque le début de l'audition des victimes qui aura lieu à partir de jeudi", a-t-il annoncé insistant sur son refus de la "vengeance" et de "l'impunité".
L'atelier a permis de faire l'évaluation des forces et faiblesses de la phase pilote au cours de laquelle 1 892 personnes ont été auditionnées.
Selon Charles Konan Banny, la phase d'audition des victimes doit donner les réponses aux questions "Qui a fait quoi, où, quand et pourquoi? Qui a subi quoi et pourquoi?".
Le président de la CDVR a invité les Ivoiriens à "s'approprier" le processus.
"La réconciliation n'est pas un logiciel vendu à l'Onu ou en Inde, chaque Ivoirien doit comprendre l'importance de la paix et de la réconciliation", a-t-il indiqué.
Au cours des auditions, les victimes de préjudices subis lors des événements sociopolitiques survenus entre 1990 et 2011, notamment le coup d'Etat militaire de 1999, la rébellion armée en 2002 et la crise post-électorale de 2010, pourront se faire enregistrer et se faire entendre.
La CDVR indique détenir un fichier de plus de 60.000 victimes qui doivent être entendues plus tard dans des audiences publiques, la dernière phase de son plan d'action.
La CDVR a été créée en mars 2011 pour ramener la cohésion sociale et réconcilier les Ivoiriens après les violents affrontements post-électoraux qui ont fait au moins 3.000 morts en 2010 et 2011.
Bien d'analystes et d'observateurs jugent ses résultats timides après deux ans d'activités.
Le Front populaire ivoirien (FPI), de l'ex président Laurent Gbagbo, a appelé au boycott de la phase d'audition des victimes, estimant que la CDVR a échoué dans sa mission.
Le mandat de la CDVR, expiré en septembre dernier, a été prorogé pour un an par le président Alassane Ouattara dans une ordonnance signée le 3 février.
L'annonce a été faite par le président de la CDVR, Charles Konan Banny, lors d'un atelier de restitution des résultats de la phase pilote tenue du 27 février au 8 mars dans huit localités, Agboville (sud), Adzopé (sud), Bouaké (centre), Bondoukou (nord- est), Gagnoa (centre-ouest), Duékoué (ouest), Korhogo (nord) et Yopougon à Abidjan.
"Le temps des victimes est arrivé, la recherche de la vérité est nécessaire; cet atelier marque le début de l'audition des victimes qui aura lieu à partir de jeudi", a-t-il annoncé insistant sur son refus de la "vengeance" et de "l'impunité".
L'atelier a permis de faire l'évaluation des forces et faiblesses de la phase pilote au cours de laquelle 1 892 personnes ont été auditionnées.
Selon Charles Konan Banny, la phase d'audition des victimes doit donner les réponses aux questions "Qui a fait quoi, où, quand et pourquoi? Qui a subi quoi et pourquoi?".
Le président de la CDVR a invité les Ivoiriens à "s'approprier" le processus.
"La réconciliation n'est pas un logiciel vendu à l'Onu ou en Inde, chaque Ivoirien doit comprendre l'importance de la paix et de la réconciliation", a-t-il indiqué.
Au cours des auditions, les victimes de préjudices subis lors des événements sociopolitiques survenus entre 1990 et 2011, notamment le coup d'Etat militaire de 1999, la rébellion armée en 2002 et la crise post-électorale de 2010, pourront se faire enregistrer et se faire entendre.
La CDVR indique détenir un fichier de plus de 60.000 victimes qui doivent être entendues plus tard dans des audiences publiques, la dernière phase de son plan d'action.
La CDVR a été créée en mars 2011 pour ramener la cohésion sociale et réconcilier les Ivoiriens après les violents affrontements post-électoraux qui ont fait au moins 3.000 morts en 2010 et 2011.
Bien d'analystes et d'observateurs jugent ses résultats timides après deux ans d'activités.
Le Front populaire ivoirien (FPI), de l'ex président Laurent Gbagbo, a appelé au boycott de la phase d'audition des victimes, estimant que la CDVR a échoué dans sa mission.
Le mandat de la CDVR, expiré en septembre dernier, a été prorogé pour un an par le président Alassane Ouattara dans une ordonnance signée le 3 février.