Abidjan– Le projet de loi portant modification de la composition de la Commission électorale indépendante (CEI) sera présenté aux députés lors de la session parlementaire de mai, et la nouvelle commission de cette institution installée "d'ici juin", a affirmé, vendredi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
« Le gouvernement veut aller vite à l’essentiel. Le projet sera défendu devant les députés lors de la session parlementaire de mai et l’équipe installée d’ici juin », a affirmé Hamed Bakayoko, lors d’un point de presse à son cabinet.
La nouvelle CEI, « équilibrée », devra comprendre 13 membres, dont trois représentants de l’opposition, trois des partis proches du pouvoir, deux de la société civile, un du président de la République, un du ministre de l’Intérieur, un du ministre de l’Economie, un de la magistrature et un du barreau.
Les sièges réservés aux ex-mouvements rebelles durant la crise ne figurent plus dans la nouvelle mouture de la CEI.
Cette formule comprend « trois grandes entités représentées de façon paritaire conformément à la proposition du National démocratic institut (NDI) », a souligné Hamed Bakayoko, selon qui cette réforme a fait l’objet de discussions préalables avec l’opposition, et « répond aux attentes des Ivoiriens », même si le principal parti d’opposition, le Front populaire ivoirien (FPI) n’a pas pris part aux discussions.
« Le gouvernement n’a jamais été sous-représenté au sein d’une commission électorale depuis 2001 », a relevé le ministre Bakayoko qui s’est félicité de l’excellente représentation de la société civile, faisant valoir aux critiques que « les élections ne se gagnent pas à la CEI mais sur le terrain ».
La Côte d’Ivoire organise les élections présidentielles prochaines en octobre 2015. Le ministre Hamed Bakayoko a promis que le scrutin se tiendra «bel et bien » à cette date.
« Il appartient exclusivement à la CEI d’organiser le processus électoral », dont la révision du listing électoral et les opérations connexes, a-t-il indiqué.
Aaa/kkp/tm
« Le gouvernement veut aller vite à l’essentiel. Le projet sera défendu devant les députés lors de la session parlementaire de mai et l’équipe installée d’ici juin », a affirmé Hamed Bakayoko, lors d’un point de presse à son cabinet.
La nouvelle CEI, « équilibrée », devra comprendre 13 membres, dont trois représentants de l’opposition, trois des partis proches du pouvoir, deux de la société civile, un du président de la République, un du ministre de l’Intérieur, un du ministre de l’Economie, un de la magistrature et un du barreau.
Les sièges réservés aux ex-mouvements rebelles durant la crise ne figurent plus dans la nouvelle mouture de la CEI.
Cette formule comprend « trois grandes entités représentées de façon paritaire conformément à la proposition du National démocratic institut (NDI) », a souligné Hamed Bakayoko, selon qui cette réforme a fait l’objet de discussions préalables avec l’opposition, et « répond aux attentes des Ivoiriens », même si le principal parti d’opposition, le Front populaire ivoirien (FPI) n’a pas pris part aux discussions.
« Le gouvernement n’a jamais été sous-représenté au sein d’une commission électorale depuis 2001 », a relevé le ministre Bakayoko qui s’est félicité de l’excellente représentation de la société civile, faisant valoir aux critiques que « les élections ne se gagnent pas à la CEI mais sur le terrain ».
La Côte d’Ivoire organise les élections présidentielles prochaines en octobre 2015. Le ministre Hamed Bakayoko a promis que le scrutin se tiendra «bel et bien » à cette date.
« Il appartient exclusivement à la CEI d’organiser le processus électoral », dont la révision du listing électoral et les opérations connexes, a-t-il indiqué.
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