Le chef du Parlement, Guillaume Soro, était, hier, l’invité de Fraternité matin. Pendant deux heures, il a échangé sur l’actualité politique, économique et sociale avec les journalistes.
Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a expliqué, lundi, qu’il est très loin d’être dans le viseur de la Cour pénale internationale (Cpi). « Si la Cpi avait un début de soupçons à mon égard, elle ne m’aurait pas invité à sa tribune aux Etats-Unis », a-t-il argué, à la tribune de l’invité des rédactions du quotidien Fraternité Matin. Pour le chef du Parlement ivoirien, ceux qui évoquent un mandat de la Cpi à son encontre, font preuve de « fantasmes politiques ». Après quoi, Guillaume Soro a laissé entendre que «si Gbagbo avait laissé le pouvoir en 2010, la Cpi ne serait jamais venue en Côte d’Ivoire». Pour le chef de la représentation nationale, c’est le refus de l’ex-chef de l’Etat de céder pacifiquement le pouvoir et les conséquences liées à cette attitude qui justifient l’intrusion de la Cour pénale internationale dans la vie des Ivoiriens. «Voilà l’origine », a-t-il précisé. Au cours des échanges avec les journalistes de cette rédaction, le chef de l’hémicycle est revenu sur les questions relatives au dialogue politique, la réconciliation et la cherté de la vie. S’agissant du dialogue politique qui est rompu depuis quelque temps entre le pouvoir et l’opposition, l’ancien Premier ministre a dit regretter cette situation. « C’est dommage et je souhaite que le Fpi revienne sur la table du dialogue », a-t-il conseillé. Pour ce qui est du processus de réconciliation, Guillaume Soro souhaite que la justice fasse son travail. A l’en croire, si la justice joue son rôle, le pardon viendra «achever le processus de réconciliation». Sur la lutte pour améliorer les conditions de vie et de sécurité» des populations, le chef du Parlement reste optimiste. «Nous devons faire confiance au gouvernement », a-t-il exhorté. En prélude à l’élection présidentielle de 2015, il a promis que son institution jouera pleinement la carte de la transparence et de la crédibilité pour permettre que ces échéances se tiennent dans un climat apaisé et démocratique.
Eric Diomandé
Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a expliqué, lundi, qu’il est très loin d’être dans le viseur de la Cour pénale internationale (Cpi). « Si la Cpi avait un début de soupçons à mon égard, elle ne m’aurait pas invité à sa tribune aux Etats-Unis », a-t-il argué, à la tribune de l’invité des rédactions du quotidien Fraternité Matin. Pour le chef du Parlement ivoirien, ceux qui évoquent un mandat de la Cpi à son encontre, font preuve de « fantasmes politiques ». Après quoi, Guillaume Soro a laissé entendre que «si Gbagbo avait laissé le pouvoir en 2010, la Cpi ne serait jamais venue en Côte d’Ivoire». Pour le chef de la représentation nationale, c’est le refus de l’ex-chef de l’Etat de céder pacifiquement le pouvoir et les conséquences liées à cette attitude qui justifient l’intrusion de la Cour pénale internationale dans la vie des Ivoiriens. «Voilà l’origine », a-t-il précisé. Au cours des échanges avec les journalistes de cette rédaction, le chef de l’hémicycle est revenu sur les questions relatives au dialogue politique, la réconciliation et la cherté de la vie. S’agissant du dialogue politique qui est rompu depuis quelque temps entre le pouvoir et l’opposition, l’ancien Premier ministre a dit regretter cette situation. « C’est dommage et je souhaite que le Fpi revienne sur la table du dialogue », a-t-il conseillé. Pour ce qui est du processus de réconciliation, Guillaume Soro souhaite que la justice fasse son travail. A l’en croire, si la justice joue son rôle, le pardon viendra «achever le processus de réconciliation». Sur la lutte pour améliorer les conditions de vie et de sécurité» des populations, le chef du Parlement reste optimiste. «Nous devons faire confiance au gouvernement », a-t-il exhorté. En prélude à l’élection présidentielle de 2015, il a promis que son institution jouera pleinement la carte de la transparence et de la crédibilité pour permettre que ces échéances se tiennent dans un climat apaisé et démocratique.
Eric Diomandé