• Madame María Teresa Fernández de la Vega, Ancienne Vice-Présidente du Gouvernement Espagnol, Présidente de la Fondation Mujeres Por Africa ;
• Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
• Madame la Présidente de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody ;
• Mesdames et Messieurs les Directrices et Directeurs de Recherche, Enseignantes et Enseignants-Chercheurs et Professeurs ;
• Honorables membres de la Fondation Mujeres Por Africa ;
• Mesdames et Messieurs ;
C'est un réel plaisir pour moi de me retrouver parmi vous ce matin, en cette vénérable institution universitaire, l’Université Félix Houphouët-Boigny, haut lieu du Savoir, qui porte le nom illustre du premier Président de la Côte d’Ivoire, et ce, pour l'ouverture du 1er Congrès des Femmes Hispanistes Africaines.
Permettez-moi de vous souhaiter, à toutes et à tous (puisque je vois tout de même quelques hommes parmi vous, Mesdames) une cordiale bienvenue, en vous disant à la manière ivoirienne : AKWABA !
Soyez les bienvenus ici en Côte d'Ivoire, chez vous !
Je salue particulièrement la présence à ce congrès de Madame María Teresa Fernández de la Vega, Présidente de la Fondation Mujeres Por Africa, éminente femme politique et femme d’Etat, dont le riche parcours à valeur d’exemple pour toutes les femmes.
• Madame la Présidente,
Après les hautes fonctions que vous avez occupées plusieurs années durant dans le Gouvernement Espagnol, dont celle de Vice-Présidente, vous avez décidé de mettre vos compétences, votre énergie et vos relations au service des femmes en Afrique. Hommage vous en soit rendu, Madame la Présidente !
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
La Côte d'Ivoire, notre pays, qui est de culture Française de par son histoire coloniale, est cependant ouverte à toutes les Cultures et Civilisations, du fait de ses choix politiques et économiques, qui font d'elle un pays d'ouverture et de brassage.
Certes, la langue française demeure notre langue officielle. Mais le Gouvernement ivoirien a toujours accordé une place de choix à l’Espagnol, qui est l’une des langues enseignées dans le Secondaire, avec l’Anglais et l’Allemand.
Enseigné depuis 1955 en Côte d’Ivoire, l’Espagnol est aujourd’hui, avec 1800 enseignants et environ 390.000 apprenants en moyenne chaque année scolaire, la deuxième langue étrangère après l’Anglais dans nos lycées et collèges.
Nous notons ainsi, au niveau de nos différentes institutions universitaires, de nombreuses diplômées de la Licence, de la Maîtrise et du Doctorat en Espagnol.
Nombreuses également sont nos compatriotes qui vivent de leurs connaissances acquises de la langue de Cervantes, en qualité d’enseignantes, de traductrices, d’interprètes, de guides touristiques, de journalistes ou de fonctionnaires internationales.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
Ce n’est pas à vous, Femmes Hispanistes, que j’apprendrais l’importance de la langue espagnole.
Sauf erreur de ma part, l’Espagnol, vous le savez, est la troisième langue au monde et la langue officielle dans 21 pays. C’est l’une des langues officielles de l’Organisation des Nations Unies.
L’espagnol est aussi la deuxième langue parlée aux Etats-Unis après l’anglais. D’ailleurs, l’influence des communautés hispanophones dans ce pays dont le nombre avoisine les 43 millions, a même donné naissance à ce qu’il est convenu d’appeler le SPANGLISH. Le SPANGLISH est aujourd’hui utilisé par des milliers de locuteurs, au point d’être enseigné dans certaines universités de l’Etat du Massachussetts.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
Si, sur le plan culturel, cette belle langue aux sonorités mélodieuses et aux accents élégants inspire tant de chanteurs, d’interprètes et de compositeurs à travers le monde, elle sert aussi d’inspiration aux plus grands chefs-d’œuvre de la littérature générale de portée universelle ; en témoigne le nombre important de Prix Nobel glanés au cours du 20ème siècle par les écrivains hispaniques de l’ancien comme du nouveau monde.
L’apport de la culture espagnole et hispanique à la Civilisation de l’Universel n’est plus à démontrer, puisqu’elle marque et imprègne notamment l’architecture, les œuvres littéraires, la production cinématographique, la peinture, le théâtre, la danse et bien d’autres domaines des arts, des lettres et de la science.
Au plan économique, la connaissance de l’Espagnol devient un avantage stratégique en raison, notamment du dynamisme économique de l’Amérique Latine, qui regorgent d’énormes potentialités, notamment dans les secteurs du commerce, de l’Industrie, des transports, des télécommunications et du tourisme.
De plus en plus, l’Afrique devient une terre d’élection de la langue et de la culture hispaniques, nous offrant ainsi une opportunité d’enrichir la contribution de notre continent au patrimoine culturel de l’humanité.
C’est pour toutes ces raisons que je salue, au nom du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA et du Gouvernement ivoirien, la tenue de cet important Congrès des Femmes Africaines qui étudient, parlent ou exercent une profession en rapport avec la langue espagnole.
J’ai pour habitude de dire que les femmes ont une capacité de mobilisation et de persuasion hors du commun. Elles sont des agents efficaces de cohésion sociale et de développement.
Et lorsque les femmes s’engagent pour soutenir une cause, le succès couronne toujours leur engagement, à cause de leur courage, leur abnégation intellectuelle et leur acharnement au travail. N’a-t’on pas coutume de dire que : « ce que femme veut, Dieu le veut » ?
J’ai donc foi que les Femmes Africaines Hispanistes Africaines, unies par le partage en commun de la langue espagnole et parrainées par la Fondation Mujeres Por Africa, glaneront d’importants lauriers pour la promotion économique, sociale, juridique et politique ainsi que pour l’autonomisation des femmes.
Ce faisant, elles apporteront une contribution significative au développement et au progrès dans leurs pays respectifs, induisant par ce biais, non seulement le développement et le progrès de l’Afrique tout entière, mais aussi le dialogue et la paix entre les nations et les continents.
C’est sur cette note d’espoir, et avec mes sincères vœux de succès, que je déclare, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, ouvert le 1er Congrès des Femmes Hispanistes Africaines à Abidjan.
Je vous remercie de votre aimable attention !
• Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
• Madame la Présidente de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody ;
• Mesdames et Messieurs les Directrices et Directeurs de Recherche, Enseignantes et Enseignants-Chercheurs et Professeurs ;
• Honorables membres de la Fondation Mujeres Por Africa ;
• Mesdames et Messieurs ;
C'est un réel plaisir pour moi de me retrouver parmi vous ce matin, en cette vénérable institution universitaire, l’Université Félix Houphouët-Boigny, haut lieu du Savoir, qui porte le nom illustre du premier Président de la Côte d’Ivoire, et ce, pour l'ouverture du 1er Congrès des Femmes Hispanistes Africaines.
Permettez-moi de vous souhaiter, à toutes et à tous (puisque je vois tout de même quelques hommes parmi vous, Mesdames) une cordiale bienvenue, en vous disant à la manière ivoirienne : AKWABA !
Soyez les bienvenus ici en Côte d'Ivoire, chez vous !
Je salue particulièrement la présence à ce congrès de Madame María Teresa Fernández de la Vega, Présidente de la Fondation Mujeres Por Africa, éminente femme politique et femme d’Etat, dont le riche parcours à valeur d’exemple pour toutes les femmes.
• Madame la Présidente,
Après les hautes fonctions que vous avez occupées plusieurs années durant dans le Gouvernement Espagnol, dont celle de Vice-Présidente, vous avez décidé de mettre vos compétences, votre énergie et vos relations au service des femmes en Afrique. Hommage vous en soit rendu, Madame la Présidente !
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
La Côte d'Ivoire, notre pays, qui est de culture Française de par son histoire coloniale, est cependant ouverte à toutes les Cultures et Civilisations, du fait de ses choix politiques et économiques, qui font d'elle un pays d'ouverture et de brassage.
Certes, la langue française demeure notre langue officielle. Mais le Gouvernement ivoirien a toujours accordé une place de choix à l’Espagnol, qui est l’une des langues enseignées dans le Secondaire, avec l’Anglais et l’Allemand.
Enseigné depuis 1955 en Côte d’Ivoire, l’Espagnol est aujourd’hui, avec 1800 enseignants et environ 390.000 apprenants en moyenne chaque année scolaire, la deuxième langue étrangère après l’Anglais dans nos lycées et collèges.
Nous notons ainsi, au niveau de nos différentes institutions universitaires, de nombreuses diplômées de la Licence, de la Maîtrise et du Doctorat en Espagnol.
Nombreuses également sont nos compatriotes qui vivent de leurs connaissances acquises de la langue de Cervantes, en qualité d’enseignantes, de traductrices, d’interprètes, de guides touristiques, de journalistes ou de fonctionnaires internationales.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
Ce n’est pas à vous, Femmes Hispanistes, que j’apprendrais l’importance de la langue espagnole.
Sauf erreur de ma part, l’Espagnol, vous le savez, est la troisième langue au monde et la langue officielle dans 21 pays. C’est l’une des langues officielles de l’Organisation des Nations Unies.
L’espagnol est aussi la deuxième langue parlée aux Etats-Unis après l’anglais. D’ailleurs, l’influence des communautés hispanophones dans ce pays dont le nombre avoisine les 43 millions, a même donné naissance à ce qu’il est convenu d’appeler le SPANGLISH. Le SPANGLISH est aujourd’hui utilisé par des milliers de locuteurs, au point d’être enseigné dans certaines universités de l’Etat du Massachussetts.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
Si, sur le plan culturel, cette belle langue aux sonorités mélodieuses et aux accents élégants inspire tant de chanteurs, d’interprètes et de compositeurs à travers le monde, elle sert aussi d’inspiration aux plus grands chefs-d’œuvre de la littérature générale de portée universelle ; en témoigne le nombre important de Prix Nobel glanés au cours du 20ème siècle par les écrivains hispaniques de l’ancien comme du nouveau monde.
L’apport de la culture espagnole et hispanique à la Civilisation de l’Universel n’est plus à démontrer, puisqu’elle marque et imprègne notamment l’architecture, les œuvres littéraires, la production cinématographique, la peinture, le théâtre, la danse et bien d’autres domaines des arts, des lettres et de la science.
Au plan économique, la connaissance de l’Espagnol devient un avantage stratégique en raison, notamment du dynamisme économique de l’Amérique Latine, qui regorgent d’énormes potentialités, notamment dans les secteurs du commerce, de l’Industrie, des transports, des télécommunications et du tourisme.
De plus en plus, l’Afrique devient une terre d’élection de la langue et de la culture hispaniques, nous offrant ainsi une opportunité d’enrichir la contribution de notre continent au patrimoine culturel de l’humanité.
C’est pour toutes ces raisons que je salue, au nom du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA et du Gouvernement ivoirien, la tenue de cet important Congrès des Femmes Africaines qui étudient, parlent ou exercent une profession en rapport avec la langue espagnole.
J’ai pour habitude de dire que les femmes ont une capacité de mobilisation et de persuasion hors du commun. Elles sont des agents efficaces de cohésion sociale et de développement.
Et lorsque les femmes s’engagent pour soutenir une cause, le succès couronne toujours leur engagement, à cause de leur courage, leur abnégation intellectuelle et leur acharnement au travail. N’a-t’on pas coutume de dire que : « ce que femme veut, Dieu le veut » ?
J’ai donc foi que les Femmes Africaines Hispanistes Africaines, unies par le partage en commun de la langue espagnole et parrainées par la Fondation Mujeres Por Africa, glaneront d’importants lauriers pour la promotion économique, sociale, juridique et politique ainsi que pour l’autonomisation des femmes.
Ce faisant, elles apporteront une contribution significative au développement et au progrès dans leurs pays respectifs, induisant par ce biais, non seulement le développement et le progrès de l’Afrique tout entière, mais aussi le dialogue et la paix entre les nations et les continents.
C’est sur cette note d’espoir, et avec mes sincères vœux de succès, que je déclare, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, ouvert le 1er Congrès des Femmes Hispanistes Africaines à Abidjan.
Je vous remercie de votre aimable attention !