«Le gouvernement, depuis plusieurs mois avait pris des dispositions pour aller dans le sens de la conformité, avec les axes majeurs du processus de Kimberley. Avec pour objectif, la levée de l’embargo sur la commercialisation du diamant ivoirien », confiait le ministre de l’Industrie et des Mines Jean Claude Brou à l’Intelligent d’Abidjan, lors de la mission de Revue du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire en septembre 2013. C’est aujourd’hui chose faite. Après accord des experts de la mission du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire, les 15 pays du Conseil de sécurité de l’Onu ont, à l’unanimité, voté la résolution visant à lever l’embargo qui dure depuis 2005 sur les diamants ivoirien. Le mardi 29 avril 2014, au cours de sa réunion plénière le Conseil a "décidé de mettre fin dès l’adoption de la résolution, aux mesures empêchant l’importation par tout pays de tous les diamants bruts, en provenance de la Côte d’Ivoire. Les sanctions ont donc été levées à la lumière des progrès faits, pour appliquer le processus de certification de Kimberley et mieux gérer ce secteur", selon une dépêche de l’AFP. Une bonne nouvelle pour les autorités ivoiriennes qui visent pour l’exercice 2014, une croissance à 2 chiffres. La Côte d’Ivoire produit entre 50.000 et 300.000 carats de diamants par an. Une production qui se situe loin derrière celle du Botswana, premier producteur africain avec 32 millions de carats par an. Le processus de Kimberley, qui rassemble 75 Etats, est le régime international de certification des diamants bruts. Il réunit gouvernements et industriels du diamant, dans l’objectif d’éviter de négocier sur le marché mondial, des diamants servant à financer les guerres.
DC
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