ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien a déclaré avoir accueilli avec "satisfaction" mercredi à Abidjan la décision de l'Onu de lever l'embargo imposé sur la commercialisation du diamant et les armes depuis 2005 en Côte d'Ivoire.
"Nous accueillons avec beaucoup de satisfaction la levée de l'embargo sur le diamant et la levée partielle de l'embargo sur les armées légères de petit calibre", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Charles Diby Koffi au cours d'une conférence de presse co-animée avec ses collègues de la Défense et de l'Industrie et des Mines.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté mardi à l'unanimité de ses 15 membres la levée de l'embargo frappant les exportations de diamant brut et les armes en Côte d'Ivoire.
Pour le ministre de l'Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, "c'est une marque de confiance des membres du Conseil de sécurité à l'endroit de la Côte d'Ivoire".
Cette décision est due, selon lui, "aux mesures prises par le gouvernement pour améliorer la gouvernance" et devrait permettre de "compléter la chaîne du système de traçabilité depuis la production jusqu'à l'exportation".
La décision du Conseil de sécurité des Nations unies fait suite aux recommandations des experts du processus de Kimberley qui ont constaté en novembre dernier les efforts faits, par le gouvernement ivoirien, pour normaliser l'exploitation des mines de diamants.
"Le contrôle du développement de l'activité minière se fera par une collaboration technique avec les partenaires pour s'assurer de la bonne organisation de l'activité", a ajouté M. Brou qui a annoncé qu'une "feuille de route" sera établie.
La "feuille de route" comprend, entre autres, la poursuite des mesures et actions prévues dans le cadre de la mise en oeuvre du processus de Kimberley, l'installation des bureaux d'achat, le renforcement des mesures de lutte contre la fraude et le contrôle du développement de l'activité minière.
"La Côte d'Ivoire reste convaincue que la levée de l'embargo va permettre de normaliser la chaine légale de production et de commercialisation du diamant en Côte d'Ivoire et renforcer la gouvernance du secteur", a conclu Jean-Claude Brou.
Les diamants ivoiriens sortaient des zones sous contrôle de l'ex-rébellion des Forces nouvelles grâce à un trafic aux mains des ex chefs rebelles vers les marchés mondiaux.
Pour sa part, le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a indiqué que la levée "partielle" de l'embargo sur les armes qui prend en compte "les armes de petit calibre" permettra à la "police et à la gendarmerie de faire face aux bandits" et à la Côte d'Ivoire de "faire un autre bond" dans le domaine de la sécurité.
"La police et la gendarmerie seront désormais bien équipées pour faire face aux bandits", s'est félicité Paul Koffi Koffi qui affirme qu'avec l'équipement de la police et de la gendarmerie, " l'armée de se retirer de la sécurité intérieure".
A en croire Paul Koffi Koffi, la décision du Conseil de sécurité de l'ONU n'empêche pas la Côte d'Ivoire d'acquérir des armes lourdes.
"Elle doit seulement soumettre préalablement une requête au Conseil de sécurité des Nations unies", a-t-il affirmé.
"Nous accueillons avec beaucoup de satisfaction la levée de l'embargo sur le diamant et la levée partielle de l'embargo sur les armées légères de petit calibre", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Charles Diby Koffi au cours d'une conférence de presse co-animée avec ses collègues de la Défense et de l'Industrie et des Mines.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté mardi à l'unanimité de ses 15 membres la levée de l'embargo frappant les exportations de diamant brut et les armes en Côte d'Ivoire.
Pour le ministre de l'Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, "c'est une marque de confiance des membres du Conseil de sécurité à l'endroit de la Côte d'Ivoire".
Cette décision est due, selon lui, "aux mesures prises par le gouvernement pour améliorer la gouvernance" et devrait permettre de "compléter la chaîne du système de traçabilité depuis la production jusqu'à l'exportation".
La décision du Conseil de sécurité des Nations unies fait suite aux recommandations des experts du processus de Kimberley qui ont constaté en novembre dernier les efforts faits, par le gouvernement ivoirien, pour normaliser l'exploitation des mines de diamants.
"Le contrôle du développement de l'activité minière se fera par une collaboration technique avec les partenaires pour s'assurer de la bonne organisation de l'activité", a ajouté M. Brou qui a annoncé qu'une "feuille de route" sera établie.
La "feuille de route" comprend, entre autres, la poursuite des mesures et actions prévues dans le cadre de la mise en oeuvre du processus de Kimberley, l'installation des bureaux d'achat, le renforcement des mesures de lutte contre la fraude et le contrôle du développement de l'activité minière.
"La Côte d'Ivoire reste convaincue que la levée de l'embargo va permettre de normaliser la chaine légale de production et de commercialisation du diamant en Côte d'Ivoire et renforcer la gouvernance du secteur", a conclu Jean-Claude Brou.
Les diamants ivoiriens sortaient des zones sous contrôle de l'ex-rébellion des Forces nouvelles grâce à un trafic aux mains des ex chefs rebelles vers les marchés mondiaux.
Pour sa part, le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a indiqué que la levée "partielle" de l'embargo sur les armes qui prend en compte "les armes de petit calibre" permettra à la "police et à la gendarmerie de faire face aux bandits" et à la Côte d'Ivoire de "faire un autre bond" dans le domaine de la sécurité.
"La police et la gendarmerie seront désormais bien équipées pour faire face aux bandits", s'est félicité Paul Koffi Koffi qui affirme qu'avec l'équipement de la police et de la gendarmerie, " l'armée de se retirer de la sécurité intérieure".
A en croire Paul Koffi Koffi, la décision du Conseil de sécurité de l'ONU n'empêche pas la Côte d'Ivoire d'acquérir des armes lourdes.
"Elle doit seulement soumettre préalablement une requête au Conseil de sécurité des Nations unies", a-t-il affirmé.