La première session 2014 de l’année parlementaire ivoirienne s’est ouverte, mercredi, à Abidjan, sous le thème de la « conscience nationale et du consensus national ».
C’est en présence du Premier ministre, ministre de l’Economie, des finances et du budget, entouré des présidents Charles Konan Banny (CDVR), Mamadou Koné (Cour Suprême), de plusieurs membres du gouvernement et diplomates qu’ a eu lieu l’ouverture de cette 1ère session ordinaire 2014 de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, placée sous la thématique de la « conscience nationale et du consensus national », selon Guillaume Soro, le Président de cette institution.
« L’appartenance à la nation, loin d’être naturelle, requiert un effort de dépassement de soi, condition de la rencontre féconde de l’Autre, dans l’expérience fondatrice du vivre-ensemble » a déclaré M. Soro à l’ouverture de la session.
Selon le chef du parlement ivoirien, faire chacun « un pas décisif vers le cœur de notre nation », telle est la condition de « notre union » avant d’interroger « comment vivre en effet ensemble, sans l’effort de chacun de faire sien le langage de ceux qui vivent avec lui » ?
Pour Guillaume Soro, le consensus n’est pas « conformité, suivisme ou naïveté » mais plutôt « l’art majeur du pluralisme politique bien compris» qui appelle à la prise de «conscience par tous », que l’intérêt général du pays prime sur les avantages ou inconvénients ponctuels des uns et des autres.
La citoyenneté républicaine est, selon lui, le «fruit d’Institutions et de pratiques consensuelles où l’Etat de droit se substitue à l’état de nature. De telles institutions ne peuvent durer que si elles résultent d’un véritable «consensus par recoupement », citant le penseur américain John Rawls.
Par ailleurs, M. Soro a exhorté ses compatriotes à parvenir à reconstruire de façon pérenne « l’unité de la nation » et à conforter, dans la conscience individuelle et dans l’inconscient collectif des Ivoiriens, le sentiment « d’appartenance à une même communauté, indissociablement unie par une histoire, une volonté et une espérance » partagées.
Pour y parvenir, le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne a exhorté à « apprendre résolument de nos erreurs et de nos fautes historiques comme de celles des autres peuples, à apprendre de nos réussites et de celles des autres peuples pour consolider nos avancées » ainsi qu’à « inventer courageusement l’avenir que la conjoncture nous impose de dessiner, afin de transmettre à nos descendants une Côte d’Ivoire plus unie, plus prospère et plus solidaire ».
HS/ls/APA
C’est en présence du Premier ministre, ministre de l’Economie, des finances et du budget, entouré des présidents Charles Konan Banny (CDVR), Mamadou Koné (Cour Suprême), de plusieurs membres du gouvernement et diplomates qu’ a eu lieu l’ouverture de cette 1ère session ordinaire 2014 de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, placée sous la thématique de la « conscience nationale et du consensus national », selon Guillaume Soro, le Président de cette institution.
« L’appartenance à la nation, loin d’être naturelle, requiert un effort de dépassement de soi, condition de la rencontre féconde de l’Autre, dans l’expérience fondatrice du vivre-ensemble » a déclaré M. Soro à l’ouverture de la session.
Selon le chef du parlement ivoirien, faire chacun « un pas décisif vers le cœur de notre nation », telle est la condition de « notre union » avant d’interroger « comment vivre en effet ensemble, sans l’effort de chacun de faire sien le langage de ceux qui vivent avec lui » ?
Pour Guillaume Soro, le consensus n’est pas « conformité, suivisme ou naïveté » mais plutôt « l’art majeur du pluralisme politique bien compris» qui appelle à la prise de «conscience par tous », que l’intérêt général du pays prime sur les avantages ou inconvénients ponctuels des uns et des autres.
La citoyenneté républicaine est, selon lui, le «fruit d’Institutions et de pratiques consensuelles où l’Etat de droit se substitue à l’état de nature. De telles institutions ne peuvent durer que si elles résultent d’un véritable «consensus par recoupement », citant le penseur américain John Rawls.
Par ailleurs, M. Soro a exhorté ses compatriotes à parvenir à reconstruire de façon pérenne « l’unité de la nation » et à conforter, dans la conscience individuelle et dans l’inconscient collectif des Ivoiriens, le sentiment « d’appartenance à une même communauté, indissociablement unie par une histoire, une volonté et une espérance » partagées.
Pour y parvenir, le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne a exhorté à « apprendre résolument de nos erreurs et de nos fautes historiques comme de celles des autres peuples, à apprendre de nos réussites et de celles des autres peuples pour consolider nos avancées » ainsi qu’à « inventer courageusement l’avenir que la conjoncture nous impose de dessiner, afin de transmettre à nos descendants une Côte d’Ivoire plus unie, plus prospère et plus solidaire ».
HS/ls/APA