Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a procédé samedi, en présence des autorités administratives, religieuses et traditionnelles de la région du Sud-Comoé, au lancement officiel des travaux de réhabilitation de la route Aboisso- Noé (frontière ghanéenne). Les travaux de cette route longue de 60,9 km coûteront 22 milliards de FCFA, financés par la Banque mondiale. Ces travaux de réhabilitation de la route Aboisso-Noé partiront du pont sur la rivière Bia, à Aboisso, jusqu’au pont sur la rivière Tanoé, à Noé. Ils consisteront à renforcer la chaussée et aménager des traversées des villes d’Aboisso et de Noé.La voie sera agrandie avec une chaussée bidirectionnelle revêtue de sept mètres d’Aboisso à Noé.Cet ambitieux projet s’inscrit dans le cadre de la facilitation du commerce et du transport sur l’axe Abidjan-Lagos, pour favoriser l’expansion ordonnée du commerce inter-états et pour améliorer les infrastructures routières du corridor Abidjan-Lagos, a-t-on expliqué."La route Aboisso-Noé est la deuxième section du projet de facilitation du trafic sur le corridor Abidjan-Lagos, mais, elle est une priorité parce qu’elle permettra d’améliorer l’efficacité des échanges avec la sous-région, en attendant la création de l’autoroute Abidjan-Lagos de deux fois trois voies", a indiqué le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi.
Il a ajouté que, juste après les travaux de cette route, commenceront ceux du tronçon Grand-Bassam-Aboisso, long de 69 km.Quatre-vingt quinze mille habitants, dont 80.000 du département d’Aboisso et 15.000 de la sous-préfecture de Noé, seront les bénéficiaires immédiats des avantages de cette route beaucoup utilisée pendant les crises que la Côte d’Ivoire a connues.
Les surcharges des nombreux gros porteurs et le manque d’entretien ont précipité sa dégradation rapide, souligne-t-on.
Il a ajouté que, juste après les travaux de cette route, commenceront ceux du tronçon Grand-Bassam-Aboisso, long de 69 km.Quatre-vingt quinze mille habitants, dont 80.000 du département d’Aboisso et 15.000 de la sous-préfecture de Noé, seront les bénéficiaires immédiats des avantages de cette route beaucoup utilisée pendant les crises que la Côte d’Ivoire a connues.
Les surcharges des nombreux gros porteurs et le manque d’entretien ont précipité sa dégradation rapide, souligne-t-on.