La Vice-présidente de l’Assemblée Nationale Koné-Trazéré Célestine a lancé le samedi 03 mai 2014 au foyer de Vridi Canal, la campagne de sensibilisation des bénéficiaires de la loi portant acquisition de la nationalité ivoirienne par déclaration, initiée par le Collectif des Ivoiriens d’origine étrangère. Une loi qu’elle présente comme étant la «solution parlementaire à la crise de l’identité».
Face à ses filleuls qui ont effectué massivement le déplacement, la marraine du collectif des Ivoiriens d’origine étrangère a signifié que les parlementaires ont fait leur part, en adoptant une loi « historique et courageuse». Laquelle stipule que les personnes nées en Côte d’Ivoire de parents étrangers et âgées de moins de 21 ans révolus au 20 décembre 1961 sont déclarées Ivoiriennes et bénéficient d’un délai de grâce de 24 mois pour régulariser leur situation. Cette disposition concerne les personnes ayant résidé en Côte d’Ivoire avant l’indépendance et leurs enfants nés sur le sol ivoirien de façon continue. A cette frange, la loi ajoute, également, les personnes nées en Côte d’Ivoire entre le 20 décembre 1961 et le 25 janvier 1973. Toutefois, elle précisera que quelles que soient l’opportunité et la pertinence d’un texte législatif, il ne saurait être correctement appliqué que si les acteurs de sa mise en œuvre et les concernés l’ont internalisé. «Nous, Parlementaires, avons fait notre part devant l’histoire. Il appartient maintenant à la classe politique, à l’intelligentsia, à la société civile, qui, chacun à son niveau, a un rôle majeur à jouer et une responsabilité historique à assumer, pour susciter une forte mobilisation autour de cette ‘’solution parlementaire’’ à la crise de l’identité. Une crise qui ronge notre pays, depuis son accession à l’indépendance et dont les événements du 19 septembre 2002 ont constitué l’expression la plus tragique. Nous avons légiféré en toute responsabilité pour sortir un code mieux lisible, moderne et plus conforme à l’ambition exprimée au sommet de l’Etat de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 et qui, surtout, nous réconcilie avec nos valeurs profondes d’hospitalité », a-t-elle apprécié. Puis, elle s’est réjouie de l’initiative de cette campagne qui vise à sensibiliser les bénéficiaires de la nouvelle loi. Afin de réparer, dira-t-elle, «l’injustice qui leur était faite depuis plusieurs décennies». Avant de confier que l’adoption de cette loi, après six heures de débats, moins houleux en plénière qu’en commission, est la preuve que la raison peut l’emporter sur la passion, au nom de l’intérêt supérieur de la Nation. «L’avenir ne peut être bâti que sur l’intégration, sur le pardon et le fait que nous acceptions d’être ensemble. Je me félicite de partager cette conviction avec vous, membres de ce collectif, à travers cet exemple vivant d’ouverture aux autres puisque je retrouve ici avec plaisir en votre sein des Français d’origine, des Sénégalais, des Burkinabè et autres. Maintenez le cap», a-t-elle exhorté. Bien avant, le président du collectif Adama Sankara a rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat et au Président du Parlement. « La cause qui nous rassemble est le triomphe de la justice qui a été rendue à une frange d’Ivoiriens. Chère marraine, nous vous prions de transmettre notre gratitude au Président Alassane Ouattara et à Guillaume Soro. Le premier pour avoir compris qu’un pays ne se construit pas en laissant dans l’injustice 6% de sa population. Et le second pour avoir sacrifié sa jeunesse afin que justice soit rendue», a-t-il déclaré.
Dosso Villard
Face à ses filleuls qui ont effectué massivement le déplacement, la marraine du collectif des Ivoiriens d’origine étrangère a signifié que les parlementaires ont fait leur part, en adoptant une loi « historique et courageuse». Laquelle stipule que les personnes nées en Côte d’Ivoire de parents étrangers et âgées de moins de 21 ans révolus au 20 décembre 1961 sont déclarées Ivoiriennes et bénéficient d’un délai de grâce de 24 mois pour régulariser leur situation. Cette disposition concerne les personnes ayant résidé en Côte d’Ivoire avant l’indépendance et leurs enfants nés sur le sol ivoirien de façon continue. A cette frange, la loi ajoute, également, les personnes nées en Côte d’Ivoire entre le 20 décembre 1961 et le 25 janvier 1973. Toutefois, elle précisera que quelles que soient l’opportunité et la pertinence d’un texte législatif, il ne saurait être correctement appliqué que si les acteurs de sa mise en œuvre et les concernés l’ont internalisé. «Nous, Parlementaires, avons fait notre part devant l’histoire. Il appartient maintenant à la classe politique, à l’intelligentsia, à la société civile, qui, chacun à son niveau, a un rôle majeur à jouer et une responsabilité historique à assumer, pour susciter une forte mobilisation autour de cette ‘’solution parlementaire’’ à la crise de l’identité. Une crise qui ronge notre pays, depuis son accession à l’indépendance et dont les événements du 19 septembre 2002 ont constitué l’expression la plus tragique. Nous avons légiféré en toute responsabilité pour sortir un code mieux lisible, moderne et plus conforme à l’ambition exprimée au sommet de l’Etat de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 et qui, surtout, nous réconcilie avec nos valeurs profondes d’hospitalité », a-t-elle apprécié. Puis, elle s’est réjouie de l’initiative de cette campagne qui vise à sensibiliser les bénéficiaires de la nouvelle loi. Afin de réparer, dira-t-elle, «l’injustice qui leur était faite depuis plusieurs décennies». Avant de confier que l’adoption de cette loi, après six heures de débats, moins houleux en plénière qu’en commission, est la preuve que la raison peut l’emporter sur la passion, au nom de l’intérêt supérieur de la Nation. «L’avenir ne peut être bâti que sur l’intégration, sur le pardon et le fait que nous acceptions d’être ensemble. Je me félicite de partager cette conviction avec vous, membres de ce collectif, à travers cet exemple vivant d’ouverture aux autres puisque je retrouve ici avec plaisir en votre sein des Français d’origine, des Sénégalais, des Burkinabè et autres. Maintenez le cap», a-t-elle exhorté. Bien avant, le président du collectif Adama Sankara a rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat et au Président du Parlement. « La cause qui nous rassemble est le triomphe de la justice qui a été rendue à une frange d’Ivoiriens. Chère marraine, nous vous prions de transmettre notre gratitude au Président Alassane Ouattara et à Guillaume Soro. Le premier pour avoir compris qu’un pays ne se construit pas en laissant dans l’injustice 6% de sa population. Et le second pour avoir sacrifié sa jeunesse afin que justice soit rendue», a-t-il déclaré.
Dosso Villard