Un colloque international sur les droits des victimes de la crise ivoirienne s’est ouvert, mardi, à Abidjan à l’initiative de l’ONG Actions pour la protection des droits de l’homme (APDH) avec l’appui financier de l’organisation Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).
Pendant 48 heures, ce colloque qui regroupe des experts internationaux, des victimes, des représentants de structures de l’Etat, de la société civile et des médias, sera le cadre d’un échange direct entre les victimes et les autorités ivoiriennes.
"Le présent colloque présente la particularité de donner la parole directement aux victimes et d’établir un +Dialogue direct+ avec les autorités afin d’avoir des réponses sans ambages à leurs préoccupations", a déclaré à l’ouverture des travaux le président de l’APDH, Eric-Aimé Sémien, relevant que les "problèmes des victimes ont toujours été évoqués en leur absence".
"C’est une première pour les victimes de discuter en leur présence de leurs problèmes", s’est félicité le porte- parole des victimes, Ouraga Adama. Il a été suivi par le cours inaugural et de cadrage méthodologique du Président du comité scientifique, Pr Abraham Gadji.
"Il faut mettre au cœur du processus les victimes (...)" a déclaré Issiaka Fofana, Conseiller technique du garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques.
Il a rappelé dans la foulée, les mécanismes judiciaires et non judiciaires qui ont été mis en place par le gouvernement pour promouvoir la justice et la réconciliation.
Selon le représentant du ministre Mamadou Gnénéma Coulibaly, ces efforts "témoignent de la détermination du gouvernement à construire une société plus juste".
La cérémonie d’ouverture a fait place à la première communication avec pour thème "la place des victimes dans un processus de justice transitionnelle", animée par Marie-Thérèse Bocoum-Kéïta, Experte Indépendante des Nations Unies pour la Centrafrique.
Le programme prévoit également une communication sur le système judiciaire ivoirien et la prise en compte des victimes qui sera présentée par Tchéya Fallet, Magistrat au Tribunal d’Abidjan.
La place des victimes dans les procédures judiciaires post crise notamment au niveau de la cellule spéciale d’enquête et du Tribunal militaire d’Abidjan ainsi que la place des victimes dans le travail de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) et du Programme national de la cohésion sociale (PNCS), sont également au menu de ces assises de la capitale économique ivoirienne qui s’achèvent, mercredi.
La décennie de crise qu’a connue la Côte d’Ivoire de septembre 2002 à avril 2011 a atteint son paroxysme avec la crise post électorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.
LS/APA
Pendant 48 heures, ce colloque qui regroupe des experts internationaux, des victimes, des représentants de structures de l’Etat, de la société civile et des médias, sera le cadre d’un échange direct entre les victimes et les autorités ivoiriennes.
"Le présent colloque présente la particularité de donner la parole directement aux victimes et d’établir un +Dialogue direct+ avec les autorités afin d’avoir des réponses sans ambages à leurs préoccupations", a déclaré à l’ouverture des travaux le président de l’APDH, Eric-Aimé Sémien, relevant que les "problèmes des victimes ont toujours été évoqués en leur absence".
"C’est une première pour les victimes de discuter en leur présence de leurs problèmes", s’est félicité le porte- parole des victimes, Ouraga Adama. Il a été suivi par le cours inaugural et de cadrage méthodologique du Président du comité scientifique, Pr Abraham Gadji.
"Il faut mettre au cœur du processus les victimes (...)" a déclaré Issiaka Fofana, Conseiller technique du garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques.
Il a rappelé dans la foulée, les mécanismes judiciaires et non judiciaires qui ont été mis en place par le gouvernement pour promouvoir la justice et la réconciliation.
Selon le représentant du ministre Mamadou Gnénéma Coulibaly, ces efforts "témoignent de la détermination du gouvernement à construire une société plus juste".
La cérémonie d’ouverture a fait place à la première communication avec pour thème "la place des victimes dans un processus de justice transitionnelle", animée par Marie-Thérèse Bocoum-Kéïta, Experte Indépendante des Nations Unies pour la Centrafrique.
Le programme prévoit également une communication sur le système judiciaire ivoirien et la prise en compte des victimes qui sera présentée par Tchéya Fallet, Magistrat au Tribunal d’Abidjan.
La place des victimes dans les procédures judiciaires post crise notamment au niveau de la cellule spéciale d’enquête et du Tribunal militaire d’Abidjan ainsi que la place des victimes dans le travail de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) et du Programme national de la cohésion sociale (PNCS), sont également au menu de ces assises de la capitale économique ivoirienne qui s’achèvent, mercredi.
La décennie de crise qu’a connue la Côte d’Ivoire de septembre 2002 à avril 2011 a atteint son paroxysme avec la crise post électorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.
LS/APA