Le village de Tahanso, situé à cinq kilomètres de Tiémé (Nord, région du Kabadougou) célèbre sa fête de génération dénommée « Kôssirachin », depuis samedi.
Cette fête qui existe depuis plus d’un siècle est liée à l’existence d’un marigot sacré dont les femmes nettoyaient parfois le chemin qui y mène. Une tâche léguée au fil des années aux jeunes garçons qui, en guise de récompenses, recevaient des mets succulents de la part des femmes.
Aujourd’hui, les deux tribus que compte le village ont institué cette habitude dans les us et coutumes en la transformant en une fête de génération au cours de laquelle le groupe d'initiés porte le nom de « gouri », c'est-à-dire "nouveaux soldats".
La cérémonie dure trois jours et la veille, la génération en cours dont l’âge varie entre 16 et 21 ans, nettoie le chemin qui mène au marigot, long d’environ deux kilomètres.
Le jour-j, la fête a commencé par l’immolation d’un bœuf. La viande et le riz ont été distribués aux femmes des deux tribus pour les repas. Après la prière de 13 heures, tous les habitants se sont dirigés vers le marigot situé dans la forêt sacrée.
La génération à l’honneur, munie de dabas, de machettes et de balais, a nettoyé le chemin jusqu’audit marigot, encouragée par les chants des femmes et le son du tambour.
Par la suite, les anciens du village ont vérifié le travail effectué et sont allés s’installer au bord du marigot sacré. Après le traditionnel rituel, les sages ont formulé des bénédictions et la population joyeuse a pris le chemin de retour pour le partage des mets.
Cette fête s’achève ce lundi avec le port d’un uniforme confectionné pour la circonstance.
bk/amak/kkp/tm
Cette fête qui existe depuis plus d’un siècle est liée à l’existence d’un marigot sacré dont les femmes nettoyaient parfois le chemin qui y mène. Une tâche léguée au fil des années aux jeunes garçons qui, en guise de récompenses, recevaient des mets succulents de la part des femmes.
Aujourd’hui, les deux tribus que compte le village ont institué cette habitude dans les us et coutumes en la transformant en une fête de génération au cours de laquelle le groupe d'initiés porte le nom de « gouri », c'est-à-dire "nouveaux soldats".
La cérémonie dure trois jours et la veille, la génération en cours dont l’âge varie entre 16 et 21 ans, nettoie le chemin qui mène au marigot, long d’environ deux kilomètres.
Le jour-j, la fête a commencé par l’immolation d’un bœuf. La viande et le riz ont été distribués aux femmes des deux tribus pour les repas. Après la prière de 13 heures, tous les habitants se sont dirigés vers le marigot situé dans la forêt sacrée.
La génération à l’honneur, munie de dabas, de machettes et de balais, a nettoyé le chemin jusqu’audit marigot, encouragée par les chants des femmes et le son du tambour.
Par la suite, les anciens du village ont vérifié le travail effectué et sont allés s’installer au bord du marigot sacré. Après le traditionnel rituel, les sages ont formulé des bénédictions et la population joyeuse a pris le chemin de retour pour le partage des mets.
Cette fête s’achève ce lundi avec le port d’un uniforme confectionné pour la circonstance.
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