Les indicateurs sont mirobolants. La réalité, elle, est toute autre. Les ménages sont mon témoin. La bourse s’amenuise. De jour en jour. Et de toutes parts, fusent les critiques. Les commerçants qui incriminent le coût des chargements de vivres. Les transporteurs qui clouent au pilori les flics et leur racket. Les consommateurs, eux, ne font que subir. Et le gouvernement qui les berce de promesses. Or le père de tous l'a dit. « Celui qui a faim n'est pas libre ». N'est-ce pas que l’émergence passe aussi par une alimentation équilibrée ?
F.YASSOUA
F.YASSOUA