Le Collège des organisations professionnelles du transport pour la sauvegarde des acquis a révélé à l’occasion de la célébration de la fête du travail à Agboville que 15.000 permis de conduire seraient bloqués à cause de la réforme du transport routier engagé par le ministre Gaoussou Touré.
C’est toujours le mécontentement général dans le milieu du transport. En effet, selon les transporteurs, 15.000 permis seraient bloqués à la SONATT à cause de la réforme que le ministre des Transports, Gaoussou Touré, a engagée dans ce milieu. Face à cette situation, le jeudi 1er mai dernier, à Agboville, le Collège des organisations professionnelles du transport pour la sauvegarde des acquis a demandé au président de la République de prendre très au sérieux, le dossier. Au cours d’une conférence publique dont le thème était : "Une réforme concertée du transport routier, sans dissolution de société", le porte-parole du Collectif, Adama Touré, par ailleurs président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire (CNGRCI), a plaidé pour le maintien des structures existantes : «Considérant que la dissolution des sociétés dans le cadre de la réforme est infondée et apporterait plus de dégâts que de solutions, en raison des suppressions d’emplois qui en découleraient, la CngrCI et le Collège des organisations professionnelles du transport pour la sauvegarde des acquis demandent à son Excellence Monsieur le président de la République le maintien en activité de la Sonatt, de l’Agetu est de la Sicta ». A cet effet, le Collège des organisations recommande la reprise immédiate, par la SONATT, de la production des permis de conduire, conformément à son décret de création de mai 2001. A en croire les transporteurs, la vraie réforme du secteur du transport routier est celle qui commence d'abord par l'extirpation des véhicules banalisés du transport public de personnes, communément appelés ‘’Woro-Woro’’, ainsi que l'arrêt immédiat des activités des syndicalistes ambulants et racketteurs, dénommés ‘’Gnambro’’, dont les actions coûtent aux transporteurs et chauffeurs, la somme de 38 milliards FCFA, chaque année.
B. Soro
C’est toujours le mécontentement général dans le milieu du transport. En effet, selon les transporteurs, 15.000 permis seraient bloqués à la SONATT à cause de la réforme que le ministre des Transports, Gaoussou Touré, a engagée dans ce milieu. Face à cette situation, le jeudi 1er mai dernier, à Agboville, le Collège des organisations professionnelles du transport pour la sauvegarde des acquis a demandé au président de la République de prendre très au sérieux, le dossier. Au cours d’une conférence publique dont le thème était : "Une réforme concertée du transport routier, sans dissolution de société", le porte-parole du Collectif, Adama Touré, par ailleurs président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire (CNGRCI), a plaidé pour le maintien des structures existantes : «Considérant que la dissolution des sociétés dans le cadre de la réforme est infondée et apporterait plus de dégâts que de solutions, en raison des suppressions d’emplois qui en découleraient, la CngrCI et le Collège des organisations professionnelles du transport pour la sauvegarde des acquis demandent à son Excellence Monsieur le président de la République le maintien en activité de la Sonatt, de l’Agetu est de la Sicta ». A cet effet, le Collège des organisations recommande la reprise immédiate, par la SONATT, de la production des permis de conduire, conformément à son décret de création de mai 2001. A en croire les transporteurs, la vraie réforme du secteur du transport routier est celle qui commence d'abord par l'extirpation des véhicules banalisés du transport public de personnes, communément appelés ‘’Woro-Woro’’, ainsi que l'arrêt immédiat des activités des syndicalistes ambulants et racketteurs, dénommés ‘’Gnambro’’, dont les actions coûtent aux transporteurs et chauffeurs, la somme de 38 milliards FCFA, chaque année.
B. Soro