ABIDJAN - La question des chasseurs traditionnels Dozos et la réforme du secteur de la sécurité en Côte d'Ivoire était au centre d'une rencontre initiée mardi par l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).
Selon une note d'information de l'Onuci transmise mercredi à Xinhua, le sujet a été passé en revue par le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur, Bamba Cheikh Daniel, avec pour auditoire des représentants de partis politiques, de la société civile, des élus et des responsables en charge des questions de sécurité.
Dans un rapport publié en décembre dernier, l'Onuci avait réclamé la fin de l'impunité pour les Dozos, supplétifs des forces pro-Ouattara, accusés de graves violations des droits de l'homme.
Selon la note d'information, Bamba Cheick Daniel a ébauché lors de la plate-forme d'échanges les propositions du ministère de l'Intérieur relatives au phénomène.
"Ce problème est véritablement pris à bras le corps par le gouvernement et les solutions qui sont envisagées, si elles sont rapidement mises en oeuvre, peuvent conduire à des lendemains pacifiés au niveau électoral, mais c'est le financement qu'on attend maintenant pour démarrer", a-t-il indiqué cité par le texte.
"Il faut la sensibilisation, l'information, une logistique importante dans le projet", a ajouté M. Bamba.
Pour sa part, le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjénou, a qualifié la question des Dozos de "phénomène social préoccupant" et s'est félicité de ce que le gouvernement ivoirien soit décidé à le "gérer dans la transparence".
"Nous avons un projet cohérent sur la table et les discussions seront engagées avec les autorités pour voir par quelle porte d'entrée nous pouvons le traduire dans sa réalité", a déclaré M. Akodjenou, toujours selon la note d'information de l'Onuci.
Le gouvernement a promis depuis 2012 de désarmer les Dozos, mais aucun début d'exécution n'a été constaté jusqu'à présent.
Les Dozos, originaires du Nord, ont combattu aux côtés des forces favorables à Alassane Ouattara contre les forces loyalistes à l'ex président Laurent Gbagbo depuis le coup d'Etat manqué de 2002 transformé en rébellion armée et ponctuée par la meurtrière crise post-électorale de 2010-2011.
Face, souvent, à l'insuffisance de l'appui sécuritaire étatique, les Dozos, supposés détenir des pouvoirs mystiques les rendant invincibles par les balles, se retrouvent partout en Côte d'Ivoire et sont impliqués dans les opérations de sécurité normalement dévolues à la police et la gendarmerie.
Selon une note d'information de l'Onuci transmise mercredi à Xinhua, le sujet a été passé en revue par le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur, Bamba Cheikh Daniel, avec pour auditoire des représentants de partis politiques, de la société civile, des élus et des responsables en charge des questions de sécurité.
Dans un rapport publié en décembre dernier, l'Onuci avait réclamé la fin de l'impunité pour les Dozos, supplétifs des forces pro-Ouattara, accusés de graves violations des droits de l'homme.
Selon la note d'information, Bamba Cheick Daniel a ébauché lors de la plate-forme d'échanges les propositions du ministère de l'Intérieur relatives au phénomène.
"Ce problème est véritablement pris à bras le corps par le gouvernement et les solutions qui sont envisagées, si elles sont rapidement mises en oeuvre, peuvent conduire à des lendemains pacifiés au niveau électoral, mais c'est le financement qu'on attend maintenant pour démarrer", a-t-il indiqué cité par le texte.
"Il faut la sensibilisation, l'information, une logistique importante dans le projet", a ajouté M. Bamba.
Pour sa part, le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjénou, a qualifié la question des Dozos de "phénomène social préoccupant" et s'est félicité de ce que le gouvernement ivoirien soit décidé à le "gérer dans la transparence".
"Nous avons un projet cohérent sur la table et les discussions seront engagées avec les autorités pour voir par quelle porte d'entrée nous pouvons le traduire dans sa réalité", a déclaré M. Akodjenou, toujours selon la note d'information de l'Onuci.
Le gouvernement a promis depuis 2012 de désarmer les Dozos, mais aucun début d'exécution n'a été constaté jusqu'à présent.
Les Dozos, originaires du Nord, ont combattu aux côtés des forces favorables à Alassane Ouattara contre les forces loyalistes à l'ex président Laurent Gbagbo depuis le coup d'Etat manqué de 2002 transformé en rébellion armée et ponctuée par la meurtrière crise post-électorale de 2010-2011.
Face, souvent, à l'insuffisance de l'appui sécuritaire étatique, les Dozos, supposés détenir des pouvoirs mystiques les rendant invincibles par les balles, se retrouvent partout en Côte d'Ivoire et sont impliqués dans les opérations de sécurité normalement dévolues à la police et la gendarmerie.