Man – L’évêque du diocèse de Man, Mgr. Gaspard Béby Gnépa a exalté les vertus sociales du pardon dans un discours prononcé vendredi, à l’ouverture des auditions des victimes des crises ivoiriennes de la commission régionale dialogue vérité réconciliation du Tonkpi (Ouest) dont il est le président.
« (...) Le pardon vécu dans la vérité devient le chemin de la paix. Le pardon n’est pas une faiblesse ou une capitulation, mais une force, une puissance, il est le degré supérieur de l’amour, une constante victoire de l’amour sur le mal et les offenses, sur les passions et les désirs contrastants de la nature humaine, du cœur humain, une victoire surtout sur le processus de destruction et de désintégration de l’être humain et de la création toute entière », a souligné le président de la CDVR locale.
Ce processus de destruction et de désintégration de l’être humain et de la création, a précisé l’orateur, commence par la rancune et s’achève par la vengeance et les conflits et les guerres en sont la réalisation visible et histoirique.
L’homme de Dieu reconnaît toutefois que le pardon, « seule force unitive, capable de créer la paix », quand il est donné et reçu, est un perpétuel dépassement de soi.
« Pardonner et se faire pardonner, c’est guérir l’autre et accepter d’être guéri par les autres », a encore dit Mgr. Gaspard Gnépa, invitant les communautés vivant dans le Tonkpi à « cet exercice psycho-spirituel de guérison intérieure et communautaire, qu’est l’écoute ».
gem/cmas
« (...) Le pardon vécu dans la vérité devient le chemin de la paix. Le pardon n’est pas une faiblesse ou une capitulation, mais une force, une puissance, il est le degré supérieur de l’amour, une constante victoire de l’amour sur le mal et les offenses, sur les passions et les désirs contrastants de la nature humaine, du cœur humain, une victoire surtout sur le processus de destruction et de désintégration de l’être humain et de la création toute entière », a souligné le président de la CDVR locale.
Ce processus de destruction et de désintégration de l’être humain et de la création, a précisé l’orateur, commence par la rancune et s’achève par la vengeance et les conflits et les guerres en sont la réalisation visible et histoirique.
L’homme de Dieu reconnaît toutefois que le pardon, « seule force unitive, capable de créer la paix », quand il est donné et reçu, est un perpétuel dépassement de soi.
« Pardonner et se faire pardonner, c’est guérir l’autre et accepter d’être guéri par les autres », a encore dit Mgr. Gaspard Gnépa, invitant les communautés vivant dans le Tonkpi à « cet exercice psycho-spirituel de guérison intérieure et communautaire, qu’est l’écoute ».
gem/cmas