Accueilli avec enthousiasme, hier soir, à Tiassalé, le président de l’Assemblée nationale échange, aujourd’hui, avec ses hôtes au stade de la ville. Le maire de Tiassalé, Soualiho Sylla, donne les enjeux de cette rencontre.
Est-ce que la mobilisation a été difficile ?
Il faut dire qu’avant d’être maire, nous sommes des hommes politiques, et nous avons des canaux de mobilisation. A ce titre, nous avons la possibilité de toucher les chefs de toutes les communautés. Il y a une particularité à Tiassalé parce qu’il y a un collectif des chefs de communauté et cela nous facilite la tâche. Nous nous adressons à ce bureau chaque fois que nous voulons mobiliser, et les choses sont faites automatiquement. C’est pareil au niveau de la jeunesse et des femmes.
On est plus ou moins habitués aux visites d’Etat du président de la République, les visites du président de l’Assemblée nationale ce n’est pas habituel. Comment le message a été accueilli par les populations ? Est-ce qu’il a été compris ?
Il faut dire que tout le monde le sait, nous sommes sûrs d’une chose, c’est qu’une visite réussie du président de l’Assemblée nationale précède celle du président de la République. C’est ce que les populations ont perçu. Et cela se traduit à travers cette mobilisation exceptionnelle. Mais c’est un message fort pour que le président de l’Assemblée nationale transmette au président de la République que les populations de Tiassalé ont soif de lui et ont soif du développement.
Est-ce que vous avez réussi à faire adhérer tout le monde à cette visite ? Est-ce qu’il n’y a pas de réticence par exemple chez les partisans de l’opposition ?
Ce que nous avons vu depuis que la tournée a commencé, en commençant ce matin (samedi, Ndlr) par Sikensi, après Morokro et ici à N’Douci, je pense que les populations ont bien perçu le message.
Avez-vous des faits précis ?
Tous les partis politiques étaient représentés ici. Les gens de l’opposition sont sortis massivement, massés même dans les rues et jusqu’à la résidence du préfet. Je crois que le message du président de l’Assemblée nationale est perçu.
Le président de l’Assemblée nationale vient de dire à Morokro que sa visite lui permet d’écouter les populations en tant que chef du Parlement. Au cours de cette visite, des problèmes relevant des collectivités, notamment l’adduction d’eau, les routes lui sont posés. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Je vais vous dire franchement, je pense que les populations veulent beaucoup bénéficier de la proximité du président de l’Assemblée nationale et du président de la République. Elles savent très bien que lorsqu’un message est porté par le président de l’Assemblée nationale, il y a 90% de chances non seulement qu’il arrive au président de la République, mais aussi que ça se réalise. Alors, comme je l’ai dit, elles profitent de la présence du président de l’Assemblée nationale pour poser le problème. Sachant que l’Assemblée nationale n’est pas par excellence l’institution qui est chargée de développer. Mais je pense que les populations veulent vraiment profiter de la bonne relation, je dirais même de la complicité qu’il y a aujourd’hui entre le président de l’Assemblée nationale et son père, le président de la République.
Vous, en tant que maire de la ville, est-ce qu’il y a des problèmes majeurs pour lesquels vous auriez souhaité l’apport du président de l’Assemblée nationale, qui est dans votre commune ?
C’est comme tout chef de collectivité. Vous savez que nous sortons de onze ans de crise destructrice. Les chefs de collectivités se trouvent avec des entités totalement en lambeaux, avec tous les secteurs qui sont dégradés. Nous aussi, nous allons faire comme la population. Nous allons en profiter pour poser nos doléances.
Sur quoi portent vos doléances ?
Nous avons un problème d’assainissement. Nous y avons axé 90% de notre budget. Vous savez que l’assainissement coûte très cher. Vous savez que les questions comme la salubrité, l’adduction d’eau, l’extension du réseau de l’électricité y sont liées. C’est vraiment coûteux. Nous avons déjà commencé un plaidoyer. Nous avons même demandé un tête-à-tête avec le président de l’Assemblée nationale pour pourvoir lui poser ce problème afin qu’il fasse un plaidoyer pour nous auprès du président de la République. Nous savons que la Côte d’Ivoire dispose du Ppu (Programme présidentiel d’urgence, Ndlr), je pense que Tiassalé mérite d’en bénéficier, à l’image des grandes communes d’Abidjan.
Avez-vous un message, notamment pour ce qui est prévu à Tiassalé ?
Vous savez que le président de l’Assemblée nationale est en tournée d’Etat, une tournée essentiellement basée sur la réconciliation, la cohésion sociale et la paix. Je souhaite que les populations sortent massivement pour venir écouter le message du président de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, la majorité des Ivoiriens se sont rendu compte qu’en trois ans seulement de paix retrouvée, la Côte d’Ivoire est en train de se retrouver. Donc, il est clair que la majorité des Ivoiriens adhèrent à la paix. Alors j’invite les Ivoiriens à sortir massivement à cette visite d’Etat qui est différente de la visite politique. Pour l’étape de Tiassalé, nous avons déjà une rencontre avec les forces vives et le grand meeting est prévu à 15 heures.
Ténin Bè Ousmane, envoyé spécial
Est-ce que la mobilisation a été difficile ?
Il faut dire qu’avant d’être maire, nous sommes des hommes politiques, et nous avons des canaux de mobilisation. A ce titre, nous avons la possibilité de toucher les chefs de toutes les communautés. Il y a une particularité à Tiassalé parce qu’il y a un collectif des chefs de communauté et cela nous facilite la tâche. Nous nous adressons à ce bureau chaque fois que nous voulons mobiliser, et les choses sont faites automatiquement. C’est pareil au niveau de la jeunesse et des femmes.
On est plus ou moins habitués aux visites d’Etat du président de la République, les visites du président de l’Assemblée nationale ce n’est pas habituel. Comment le message a été accueilli par les populations ? Est-ce qu’il a été compris ?
Il faut dire que tout le monde le sait, nous sommes sûrs d’une chose, c’est qu’une visite réussie du président de l’Assemblée nationale précède celle du président de la République. C’est ce que les populations ont perçu. Et cela se traduit à travers cette mobilisation exceptionnelle. Mais c’est un message fort pour que le président de l’Assemblée nationale transmette au président de la République que les populations de Tiassalé ont soif de lui et ont soif du développement.
Est-ce que vous avez réussi à faire adhérer tout le monde à cette visite ? Est-ce qu’il n’y a pas de réticence par exemple chez les partisans de l’opposition ?
Ce que nous avons vu depuis que la tournée a commencé, en commençant ce matin (samedi, Ndlr) par Sikensi, après Morokro et ici à N’Douci, je pense que les populations ont bien perçu le message.
Avez-vous des faits précis ?
Tous les partis politiques étaient représentés ici. Les gens de l’opposition sont sortis massivement, massés même dans les rues et jusqu’à la résidence du préfet. Je crois que le message du président de l’Assemblée nationale est perçu.
Le président de l’Assemblée nationale vient de dire à Morokro que sa visite lui permet d’écouter les populations en tant que chef du Parlement. Au cours de cette visite, des problèmes relevant des collectivités, notamment l’adduction d’eau, les routes lui sont posés. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Je vais vous dire franchement, je pense que les populations veulent beaucoup bénéficier de la proximité du président de l’Assemblée nationale et du président de la République. Elles savent très bien que lorsqu’un message est porté par le président de l’Assemblée nationale, il y a 90% de chances non seulement qu’il arrive au président de la République, mais aussi que ça se réalise. Alors, comme je l’ai dit, elles profitent de la présence du président de l’Assemblée nationale pour poser le problème. Sachant que l’Assemblée nationale n’est pas par excellence l’institution qui est chargée de développer. Mais je pense que les populations veulent vraiment profiter de la bonne relation, je dirais même de la complicité qu’il y a aujourd’hui entre le président de l’Assemblée nationale et son père, le président de la République.
Vous, en tant que maire de la ville, est-ce qu’il y a des problèmes majeurs pour lesquels vous auriez souhaité l’apport du président de l’Assemblée nationale, qui est dans votre commune ?
C’est comme tout chef de collectivité. Vous savez que nous sortons de onze ans de crise destructrice. Les chefs de collectivités se trouvent avec des entités totalement en lambeaux, avec tous les secteurs qui sont dégradés. Nous aussi, nous allons faire comme la population. Nous allons en profiter pour poser nos doléances.
Sur quoi portent vos doléances ?
Nous avons un problème d’assainissement. Nous y avons axé 90% de notre budget. Vous savez que l’assainissement coûte très cher. Vous savez que les questions comme la salubrité, l’adduction d’eau, l’extension du réseau de l’électricité y sont liées. C’est vraiment coûteux. Nous avons déjà commencé un plaidoyer. Nous avons même demandé un tête-à-tête avec le président de l’Assemblée nationale pour pourvoir lui poser ce problème afin qu’il fasse un plaidoyer pour nous auprès du président de la République. Nous savons que la Côte d’Ivoire dispose du Ppu (Programme présidentiel d’urgence, Ndlr), je pense que Tiassalé mérite d’en bénéficier, à l’image des grandes communes d’Abidjan.
Avez-vous un message, notamment pour ce qui est prévu à Tiassalé ?
Vous savez que le président de l’Assemblée nationale est en tournée d’Etat, une tournée essentiellement basée sur la réconciliation, la cohésion sociale et la paix. Je souhaite que les populations sortent massivement pour venir écouter le message du président de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, la majorité des Ivoiriens se sont rendu compte qu’en trois ans seulement de paix retrouvée, la Côte d’Ivoire est en train de se retrouver. Donc, il est clair que la majorité des Ivoiriens adhèrent à la paix. Alors j’invite les Ivoiriens à sortir massivement à cette visite d’Etat qui est différente de la visite politique. Pour l’étape de Tiassalé, nous avons déjà une rencontre avec les forces vives et le grand meeting est prévu à 15 heures.
Ténin Bè Ousmane, envoyé spécial