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Politique Publié le mardi 13 mai 2014 | Nord-Sud

Assemblée nationale : enjeux des débats sur la réforme de la Cei

© Nord-Sud Par DR
Cérémonie d’ouverture de la 1ere session ordinaire 2014 de l`Assemblée nationale
Mercredi 30 avril 2014. Abidjan. Cérémonie d’ouverture de la 1ere session ordinaire 2014 de l`Assemblée nationale.
Le passage prévu lundi puis remis à mardi du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, devant les députés a été à nouveau reporté à une date ultérieure. Mais cela n’enlève rien aux enjeux des débats à venir sur la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei).

Deux rendez-vous manqués. Prévue pour lundi, la rencontre entre Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, et les députés sur le projet de loi portant réforme de la Commission électorale indépendante (Cei) avait été remise à mardi. Mais en fin d’après-midi d’hier, elle a été à nouveau reportée à une date ultérieure. Des députés interrogés ont dit ne pas être informés des motifs d’une telle déconvenue. Peu prolixe, le service législatif de l’Assemblée nationale renvoie au communiqué produit dimanche, pour justifier la modification de son agenda.
Dans le fond, ces reports dénotent du piétinement des discussions politiques sur la composition de la nouvelle Cei. Même si le ministre de l’Intérieur rassure des bons rapports avec les partis politiques, force est de constater qu’un dialogue de sourds retarde son passage à l’hémicycle. Hamed Bakayoko avait pourtant donné le ton, en déclarant vendredi ce qui suit : « Notre ambition, ce n’est pas un passage en force, mais d’avoir une Commission électorale indépendante qui soit le plus consensuelle possible ». Quant à l’opposition, elle est agitée à l’idée qu’elle n’est pas représentée au Parlement. Invité du ‘’fauteuil blanc‘’ du quotidien Le Nouveau Réveil, le mardi 29 avril, Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), avait confessé sa préoccupation sur cette situation. «Le ministre d’Etat dit que ce n’est pas la Cei qui fait gagner les élections, mais elle peut en faire perdre», a-t-il jugé. «La Cei doit être effectivement indépendante de la classe politique et des politiciens», a-t-il préconisé. Selon Laurent Akoun, secrétaire général du Front populaire ivoirien (Fpi), « cette Cei (de 13 membres, ndlr) est inacceptable ». La formation politique de Laurent Gbagbo revendique 2 postes sur les 15 qu’elle propose. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), lui, tient secrète ‘’sa‘’ clé de répartition. Son élue Emilienne Boby Assa estime que « les enjeux sont énormes », quand son collègue Silué Kagnon parle de « fiabilité ». Le Rassemblement des républicains (Rdr), de son côté, a également ses intérêts… « Notre priorité n’est pas le contrôle de la Cei. Nous recherchons une harmonisation au niveau de la structure », a indiqué Tehfour Koné, député Rdr d’Abobo. Son camarade Brahima Yéo, de la même circonscription, relativise : « Le débat qui s’ouvre, a-t-il affirmé, ne peut pas mettre en lumière la rivalité du Rdr et du Pdci de contrôler la Cei ». Ainsi va la controverse autour de la ‘’Maison des élections‘’.

Danielle Tagro
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