Abidjan - Le débat sur la réforme de la commission électorale en Côte d'Ivoire prévu pour démarrer mercredi à l'Assemblée nationale ivoirienne, a été reporté à "une date ultérieure", a-t-on appris de source officielle.
"La rencontre entre le ministre de l'Intérieur (Ahmed Bakayoko) et les députés qui devait porter sur le projet de loi recomposant la Commission électorale indépendante (CEI) a été reporté à une date ultérieure", souligne un communiqué du gouvernement, sans plus de précision.
La nouvelle Commission chargée d'organiser le scrutin présidentiel d'octobre 2015, dont le chef de L'Etat sortant, Alassane Ouattara a déjà confirmé sa participation.
Selon le projet de loi gouvernemental adopté le 10 avril, cette réforme "extrait des organes" de la CEI "les groupements ou acteurs politiques dont la présence ne se justifie plus", ce qui amène 18 membres à quitter la commission centrale.
Celle-ci n'est plus composée que de 13 personnes, dont quatre sont nommées par la présidence et le gouvernement, trois par la majorité, trois par l'opposition et trois par la société civile.
L'opposition en Côte d'Ivoire, dont le Front populaire ivoirien (FPI) de l'ancien président Laurent Gbagbo, avait alors dénoncé une "surreprésentation" du pouvoir dans la nouvelle CEI, qui risque de menacer, selon elle, son "indépendance".
Le groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), grand allié de M. Ouattara, a affirmé être à l'origine de ce report "afin de soustraire la future CEI de toute suspicion et garantir ainsi des élections crédibles et transparentes en 2015".
La nouvelle CEI "doit surtout permettre d'ôter le spectre de la contestation et de la violence qui entoure les élections dans notre pays", écrit ce groupe, dans un communiqué.
"Pour donner une autre chance au dialogue", les parlementaires du PDCI ont proposé que le débat démarre "entre le 10 et le 30 juillet prochain".
Le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), a la majorité absolue dans l'hémicycle, avec quelques 140 députés, et avec ses alliés (PDCI) il dispose de la quasi-totalité des sièges, après le boycottage du FPI aux législatives de 2011. L'opposition n'étant pas représentée au parlement.
La réussite de la prochaine élection présidentielle est impérative pour tous les acteurs impliqués en Côte d'Ivoire, afin d'apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.
ck/hm
"La rencontre entre le ministre de l'Intérieur (Ahmed Bakayoko) et les députés qui devait porter sur le projet de loi recomposant la Commission électorale indépendante (CEI) a été reporté à une date ultérieure", souligne un communiqué du gouvernement, sans plus de précision.
La nouvelle Commission chargée d'organiser le scrutin présidentiel d'octobre 2015, dont le chef de L'Etat sortant, Alassane Ouattara a déjà confirmé sa participation.
Selon le projet de loi gouvernemental adopté le 10 avril, cette réforme "extrait des organes" de la CEI "les groupements ou acteurs politiques dont la présence ne se justifie plus", ce qui amène 18 membres à quitter la commission centrale.
Celle-ci n'est plus composée que de 13 personnes, dont quatre sont nommées par la présidence et le gouvernement, trois par la majorité, trois par l'opposition et trois par la société civile.
L'opposition en Côte d'Ivoire, dont le Front populaire ivoirien (FPI) de l'ancien président Laurent Gbagbo, avait alors dénoncé une "surreprésentation" du pouvoir dans la nouvelle CEI, qui risque de menacer, selon elle, son "indépendance".
Le groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), grand allié de M. Ouattara, a affirmé être à l'origine de ce report "afin de soustraire la future CEI de toute suspicion et garantir ainsi des élections crédibles et transparentes en 2015".
La nouvelle CEI "doit surtout permettre d'ôter le spectre de la contestation et de la violence qui entoure les élections dans notre pays", écrit ce groupe, dans un communiqué.
"Pour donner une autre chance au dialogue", les parlementaires du PDCI ont proposé que le débat démarre "entre le 10 et le 30 juillet prochain".
Le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), a la majorité absolue dans l'hémicycle, avec quelques 140 députés, et avec ses alliés (PDCI) il dispose de la quasi-totalité des sièges, après le boycottage du FPI aux législatives de 2011. L'opposition n'étant pas représentée au parlement.
La réussite de la prochaine élection présidentielle est impérative pour tous les acteurs impliqués en Côte d'Ivoire, afin d'apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.
ck/hm