Comme il le fait depuis samedi dans la région de l’Agnéby-Tiassa, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a prêché la paix et la réconciliation au peuple de Taabo. Il a surtout appelé les populations à créer les conditions du développement de leur cité.
La paisible cité de Taabo était en fête, hier. Ce département peuplé de 42.000 âmes et situé à 145 km d’Abidjan, recevait la deuxième personnalité de l’Etat de Côte d’Ivoire, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Depuis samedi, il est en tournée dans la région de l’Agnéby-Tiassa à laquelle appartient Taabo. Tout en se félicitant de la paix et de la cohésion sociale qui y règnent, il a invité les Ivoiriens à se consacrer au développement de leur pays. « Pendant dix ans, nous n’avons fait que la politique et malheureusement, cela ne nous a pas apporté grand-chose. Consacrons notre énergie au développement donc. En la matière, le président de la République, Alassane Ouattara, en trois ans, a déjà montré aux Ivoiriens ce qu’il sait faire et ce qu’il peut faire pour la Côte d’Ivoire », a argumenté le chef du Parlement, donnant au passage un coup de pied au nez des frontistes. « Il y a dix ans, on nous disait qu’à cause de la guerre, on ne pouvait même pas construire un pont de liane », a-t-il asséné. Mais, pour Guillaume Soro, le développement passe par la réconciliation. « La réconciliation est importante pour la Côte d’Ivoire parce qu’il n’y a pas d’autres alternatives. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous réconcilier. C’est pourquoi je ne suis pas d’accord avec les discours guerriers des nouveaux guerriers. Je l’ai dit, il y a trop de courageux après la guerre. Or, pendant la guerre, on cherche les courageux sans les trouver », a-t-il déclaré, appelant ceux qui affûtent leurs armes à se ressaisir. « Chaque chose en son temps et le temps de la guerre est derrière nous. Aujourd’hui, c’est le temps de la réconciliation. Nous ne pourrons pas construire une Côte d’Ivoire développée et prospère si nous ne nous réconcilions pas ; nous ne pourrons pas atteindre l’émergence si les populations ne se mettent pas d’accord sur l’essentiel, c’est-à-dire le développement », a soutenu l’ancien Premier ministre, confiant aux têtes couronnées la mission de prolonger ses messages en faveur de la réconciliation et à la cohésion sociale. Face à leurs attentes, il a recommandé à ses hôtes la patience. « Quand on a la volonté, on peut développer ce pays. Et le président de la République me charge de vous dire que c’est ce qu’il est en train de faire. Oui, ce travail de développement a démarré à Abidjan avec le troisième pont, la centrale d’Azito… Et, il va se poursuivre dans les villes de l’intérieur, dans les campagnes, dans les campements. C’est pourquoi vous devez vous mobiliser pour préserver la paix qui règne ici à Taabo », a recommandé M. Soro, en attendant de donner une suite à court et long termes aux doléances des populations. Une réponse qu’il entend donner lors de son meeting de clôture à Agboville, le chef-lieu de région.
Marc Dossa, envoyé spécial
La paisible cité de Taabo était en fête, hier. Ce département peuplé de 42.000 âmes et situé à 145 km d’Abidjan, recevait la deuxième personnalité de l’Etat de Côte d’Ivoire, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Depuis samedi, il est en tournée dans la région de l’Agnéby-Tiassa à laquelle appartient Taabo. Tout en se félicitant de la paix et de la cohésion sociale qui y règnent, il a invité les Ivoiriens à se consacrer au développement de leur pays. « Pendant dix ans, nous n’avons fait que la politique et malheureusement, cela ne nous a pas apporté grand-chose. Consacrons notre énergie au développement donc. En la matière, le président de la République, Alassane Ouattara, en trois ans, a déjà montré aux Ivoiriens ce qu’il sait faire et ce qu’il peut faire pour la Côte d’Ivoire », a argumenté le chef du Parlement, donnant au passage un coup de pied au nez des frontistes. « Il y a dix ans, on nous disait qu’à cause de la guerre, on ne pouvait même pas construire un pont de liane », a-t-il asséné. Mais, pour Guillaume Soro, le développement passe par la réconciliation. « La réconciliation est importante pour la Côte d’Ivoire parce qu’il n’y a pas d’autres alternatives. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous réconcilier. C’est pourquoi je ne suis pas d’accord avec les discours guerriers des nouveaux guerriers. Je l’ai dit, il y a trop de courageux après la guerre. Or, pendant la guerre, on cherche les courageux sans les trouver », a-t-il déclaré, appelant ceux qui affûtent leurs armes à se ressaisir. « Chaque chose en son temps et le temps de la guerre est derrière nous. Aujourd’hui, c’est le temps de la réconciliation. Nous ne pourrons pas construire une Côte d’Ivoire développée et prospère si nous ne nous réconcilions pas ; nous ne pourrons pas atteindre l’émergence si les populations ne se mettent pas d’accord sur l’essentiel, c’est-à-dire le développement », a soutenu l’ancien Premier ministre, confiant aux têtes couronnées la mission de prolonger ses messages en faveur de la réconciliation et à la cohésion sociale. Face à leurs attentes, il a recommandé à ses hôtes la patience. « Quand on a la volonté, on peut développer ce pays. Et le président de la République me charge de vous dire que c’est ce qu’il est en train de faire. Oui, ce travail de développement a démarré à Abidjan avec le troisième pont, la centrale d’Azito… Et, il va se poursuivre dans les villes de l’intérieur, dans les campagnes, dans les campements. C’est pourquoi vous devez vous mobiliser pour préserver la paix qui règne ici à Taabo », a recommandé M. Soro, en attendant de donner une suite à court et long termes aux doléances des populations. Une réponse qu’il entend donner lors de son meeting de clôture à Agboville, le chef-lieu de région.
Marc Dossa, envoyé spécial