Abidjan - Le ministre ivoirien du commerce, Jean-Louis Billon, a annoncé, vendredi à Abidjan, la mise en place d'un "comité paritaire" regroupant des représentants du gouvernement ivoirien et des transporteurs, pour discuter d'éventuels "ajustements" applicables aux tarifs du péage sur l'autoroute du nord, jugés "exorbitants" par des acteurs du transport.
"Il y a des ajustements à faire pour les transporteurs qui fréquentent régulièrement cette voie, notamment des abonnements; (...) un comité paritaire sera mis en place avec les acteurs du transport pour discuter de toutes ces questions", a déclaré M. Billon, au terme d'une rencontre avec des transporteurs à l'immeuble SCIAM au Plateau.
Le péage de l'autoroute du nord, longue de 240 km, reliant Abidjan à Yamoussoukro a démarré jeudi, avec cinq classes de tarifications : la classe 1 pour les véhicules de particuliers qui déboursent 1250FCFA à chaque point de péage, soit 2500FCFA en aller et 2500FCFA au retour, la classe 2 pour les minicars de transport en commun (5000FCFA par point de péage), et la classe 3 pour les gros camions ( 7500FCFA pour par point de péage pour les autocars et 10.000FCFA pour les poids lourds).
La structure du tarif prendre en compte le remboursement des 35 milliards de FCFA mobilisés sur le marché local pour financer les 140 premiers kilomètres auxquels s'ajoutent l'entretien et un certain nombre de service, explique le gouvernement.
Le ministre du commerce, qui était en compagnie de son collègue du Budget et un représentant du ministre des Transports lors de cette rencontre, a insisté auprès des transporteurs, pour qu'au cas où ces nouvelles charges doivent être supportées par les passagers, "que cela se passe dans des proportions raisonnables".
"Pour un car de 60 places par exemple, on ne peut pas aller au-delà de 250 francs d'ajout sur le transport par passager", a-t-il illustré, ajoutant : "je ne crois pas que les Ivoiriens seront opposés à faire juste ce petit sacrifice pour l'entretien de leur route".
Il a également annoncé l'aménagement prochain de l'ancienne voie, pour "donner la possibilité aux usagers de choisir" entre le péage et la circulation libre.
Plusieurs transporteurs présents lors des échanges, se disant satisfaits de l'"ouverture du dialogue" par le gouvernement, ont exprimé leurs inquiétudes quant à l'avenir de leurs activités si les tarifs du péage sont maintenus.
"Je remercie le gouvernement pour l'initiative de ce comité paritaire. Sinon, si ces tarifs sont appliqués, beaucoup d'entreprises seront obligées de mettre la clé sous le paillasson", affirme un transporteur interrogé par l'AIP après cette rencontre.
L'autoroute du nord, dont les travaux de réhabilitation et de prolongement jusqu'à Yamoussoukro ont coûté près de 176 milliards de FCFA, a un taux de fréquentation d'environ 6500 véhicules par jour.
tm
"Il y a des ajustements à faire pour les transporteurs qui fréquentent régulièrement cette voie, notamment des abonnements; (...) un comité paritaire sera mis en place avec les acteurs du transport pour discuter de toutes ces questions", a déclaré M. Billon, au terme d'une rencontre avec des transporteurs à l'immeuble SCIAM au Plateau.
Le péage de l'autoroute du nord, longue de 240 km, reliant Abidjan à Yamoussoukro a démarré jeudi, avec cinq classes de tarifications : la classe 1 pour les véhicules de particuliers qui déboursent 1250FCFA à chaque point de péage, soit 2500FCFA en aller et 2500FCFA au retour, la classe 2 pour les minicars de transport en commun (5000FCFA par point de péage), et la classe 3 pour les gros camions ( 7500FCFA pour par point de péage pour les autocars et 10.000FCFA pour les poids lourds).
La structure du tarif prendre en compte le remboursement des 35 milliards de FCFA mobilisés sur le marché local pour financer les 140 premiers kilomètres auxquels s'ajoutent l'entretien et un certain nombre de service, explique le gouvernement.
Le ministre du commerce, qui était en compagnie de son collègue du Budget et un représentant du ministre des Transports lors de cette rencontre, a insisté auprès des transporteurs, pour qu'au cas où ces nouvelles charges doivent être supportées par les passagers, "que cela se passe dans des proportions raisonnables".
"Pour un car de 60 places par exemple, on ne peut pas aller au-delà de 250 francs d'ajout sur le transport par passager", a-t-il illustré, ajoutant : "je ne crois pas que les Ivoiriens seront opposés à faire juste ce petit sacrifice pour l'entretien de leur route".
Il a également annoncé l'aménagement prochain de l'ancienne voie, pour "donner la possibilité aux usagers de choisir" entre le péage et la circulation libre.
Plusieurs transporteurs présents lors des échanges, se disant satisfaits de l'"ouverture du dialogue" par le gouvernement, ont exprimé leurs inquiétudes quant à l'avenir de leurs activités si les tarifs du péage sont maintenus.
"Je remercie le gouvernement pour l'initiative de ce comité paritaire. Sinon, si ces tarifs sont appliqués, beaucoup d'entreprises seront obligées de mettre la clé sous le paillasson", affirme un transporteur interrogé par l'AIP après cette rencontre.
L'autoroute du nord, dont les travaux de réhabilitation et de prolongement jusqu'à Yamoussoukro ont coûté près de 176 milliards de FCFA, a un taux de fréquentation d'environ 6500 véhicules par jour.
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