La mini- tournée du ministre Gnamien Konan dans les structures sous sa tutelle a pris fin, le vendredi 16 Mai 2014 dernier, par l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. Au grand amphithéâtre Ange Barry Baptesti de l’INP centre, qui a abrité cette rencontre d’échange, le premier responsable de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a relevé que le problème principal que rencontrent les universités publiques ivoiriennes est d’ordre financier. « Partout nous sommes passés, les besoins sont encore beaucoup. Les investissements restent insuffisants. Es ce un problème de gouvernance ? » S’est-il interrogé. Pour sa part « Le gouvernement fera de son mieux » a-t-il dit. Revenant sur le sens de ce périple dans les universités publiques, le ministre a expliqué à son auditoire, être venu s’imprégner des réalités du terrain, d’une part et exprimer d’autres parts la vision nouvelle du gouvernement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. A cet effet, il a salué les efforts déployé par l’uns et les autres dans l’atteinte d’un enseignement de qualité. En dépit, des difficultés rencontrées. «Dans l’atteinte de nos objectifs, je compte énormément sur vous. Je considère que 80% du travail, c’est vous » dira –t-il en substance. Il a exhorté les Etudiants, à plus d’engagement. Gnamien Konan a invité les étudiants à se débarrasser de la mentalité d’éternels assistés. Car « Notre volonté de faire de ce pays l’égal des pays émergents ne sera possible, que si vous, étudiants polytechniciens, vous y mettiez la volonté. On a beau multiplier les moyens de travail, mais sans la volonté on n’y arriverait pas. Il faut qu’on se fixe des objectifs. » A-t-il expliqué. Ainsi il a fait sienne des exemples ; des dragons d’Asie du sud. « L’émergence, c’est l’industrialisation. Et non le café-cacao .Nous devons former des fabricants et non des consommateurs. » A-t-il fait savoir .C’est pour quoi « la question de l’adéquation formation –emploi est l’une des priorités de notre politique. Il ne s’agit pas de former pour former. Dès que l’Etudiant sort, il faut qu’il ait un emploi. Soit il est en entreprise soit il commence même à l’école. »A-t-il souligné. Pour ce faire, il a invité les différents Directeurs de départements de l’INP à nouer des partenariats avec le secteur privé. Auparavant, M. Koffi N’guessan, Directeur général de l’INP a traduit la vision de son équipe : celle de faire de l’INP-HB fleuron de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire, une ville universitaire de près de 15 000 âmes à l’horizon 2025.
Diallo Harry, correspondant
Diallo Harry, correspondant