Longtemps attendu, le président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (CNGRCI) a fini par donner sa position sur les tarifs du péage, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le samedi 17 mai au siège de sa structure à Adjamé.
« Les tarifs du péage sont élevés. Les grandes compagnies sont en train de pleurer », a-t-il déclaré. Avant d’annoncer que les transporteurs ne pourront pas supporter ces tarifs. A l’en croire, « si les tarifs restent en l’état, ce sont les populations qui vont payer le prix fort ».
Il a ensuite révélé que par anticipation, la CNGRCI avait élaboré les tarifs suivants : 500 F CFA pour les véhicules de tourisme,
1 000 F CFA pour les minicars tels que les ‘’Massa’’ et 2 000 F CFA pour les cars et les gros camions. Des propositions qui n’ont pas été prises en compte. Adama Touré a donc fustigé la façon dont le gouvernement s’est pris pour fixer les tarifs du péage.
« Après le séminaire du FER, nous n’avons plus été consulté et c’est avec surprise qu’on nous a brandi les tarifs du péage », a-t-il déclaré. Pour le premier responsable de la CNGRCI, c’est à cause de la division qui règne au sein des transporteurs que l’Etat prend quelques fois des mesures qui ne les arrangent pas. Toutefois, le conférencier a demandé aux populations et aux transporteurs de ne pas perdre espoir. « L’Etat est prêt à renégocier les prix avec nous » dira-t-il. Aussi a-t-il demandé à l’Etat « de créer rapidement le comité paritaire annoncé, afin d’entamer des négociations devant aboutir à une réduction éventuelle des coûts du péage ». Il a également appelé de tous ses vœux, à la mise en place immédiate de la police spéciale de l’autoroute. Il a mentionné à l’endroit de ses détracteurs qu’il n’est nullement opposé au péage, mais élève une protestation contre les tarifs qui ont été fixés, craignant par ailleurs, une hausse des prix des denrées alimentaires.
Jérémy Junior
« Les tarifs du péage sont élevés. Les grandes compagnies sont en train de pleurer », a-t-il déclaré. Avant d’annoncer que les transporteurs ne pourront pas supporter ces tarifs. A l’en croire, « si les tarifs restent en l’état, ce sont les populations qui vont payer le prix fort ».
Il a ensuite révélé que par anticipation, la CNGRCI avait élaboré les tarifs suivants : 500 F CFA pour les véhicules de tourisme,
1 000 F CFA pour les minicars tels que les ‘’Massa’’ et 2 000 F CFA pour les cars et les gros camions. Des propositions qui n’ont pas été prises en compte. Adama Touré a donc fustigé la façon dont le gouvernement s’est pris pour fixer les tarifs du péage.
« Après le séminaire du FER, nous n’avons plus été consulté et c’est avec surprise qu’on nous a brandi les tarifs du péage », a-t-il déclaré. Pour le premier responsable de la CNGRCI, c’est à cause de la division qui règne au sein des transporteurs que l’Etat prend quelques fois des mesures qui ne les arrangent pas. Toutefois, le conférencier a demandé aux populations et aux transporteurs de ne pas perdre espoir. « L’Etat est prêt à renégocier les prix avec nous » dira-t-il. Aussi a-t-il demandé à l’Etat « de créer rapidement le comité paritaire annoncé, afin d’entamer des négociations devant aboutir à une réduction éventuelle des coûts du péage ». Il a également appelé de tous ses vœux, à la mise en place immédiate de la police spéciale de l’autoroute. Il a mentionné à l’endroit de ses détracteurs qu’il n’est nullement opposé au péage, mais élève une protestation contre les tarifs qui ont été fixés, craignant par ailleurs, une hausse des prix des denrées alimentaires.
Jérémy Junior
