L’inflation est maîtrisée en Côte d’Ivoire, au taux de 2,6% en dessous de la norme communautaire de 3%, grâce notamment à l’amélioration de l’offre intérieure de produits alimentaires et à la détente des prix de certains produits importés, a annoncé, lundi après-midi à Abidjan, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
M. Duncan, s'exprimait à l'ouverture d'un séminaire gouvernemental, destiné à "permettre à tous les membres du gouvernement de maîtriser le processus d'élaboration et d'exécution du budget de l'Etat".
« Il s'agit au cours de ce séminaire de permettre aux membres du gouvernement en leur qualité d'administrateur de crédit, de pouvoir identifier les difficultés réelles et les obstacles de tous genres auxquels ils peuvent être confrontés et qui pourraient constitués des facteurs inhibiteurs de l'efficacité de leur mission respectives », a déclaré Daniel Kablan Duncan.
Le ministre d'Etat, ministre du plan et du développement, Albert Toikeusse Mabri, celui du budget Abdourahamne Cissé et la ministre de l'économie et des finances Nialé Kaba devront apporter au cours de ce séminaire tous les éclairages nécessaires sur toutes la procédure allant de l'élaboration à l'exécution du budget afin de donner à tous des outils nécessaires à la mise en œuvre à bonne date des projets dont ils ont la responsabilité.
« En ce qui concerne la passation des marchés publics, sous le thème spécifique du séminaire, des progrès ont été accomplis au niveau du cadre règlementaire mis en conformité avec les dispositions communautaires de l'UEMOA et les normes internationale », a poursuivi le chef du gouvernement ivoirien.
Cependant, a-t-il précisé « d'important progrès restent à réaliser pour améliorer l'efficacité de la gestion opérationnelle dont la longueur et la lourdeur sont toujours décriées bien souvent à juste raison ».
« Je voudrais donc rappeler l'obligation pour de vous de traduire rapidement sur le terrain les grandes ambitions de développement du président de la République pour la Côte d'Ivoire et pour le bien-être du peuple », a encore dit Daniel Kablan Duncan en s'adressant à ses ministres.
Le niveau du budget 2013, après les collectifs budgétaires, s'est élevé en ressources et dépenses à 3.883,4 milliards de FCFA contre 3 240,2 milliards de FCFA en 2012, soit un accroissement de 20%.
A cet égard, a ajouté M. Duncan « je voudrais relever que l'exécution du budget de l'Etat pour l'année 2013, s'est déroulée dans un environnement macroéconomique stable, caractérisé par un taux de croissance du PIB de 9,1%, après le niveau de 9,8 % réalisé en 2012 ».
La croissance provenant du dynamisme retrouvé de tous les secteurs d'activité, demeure stimulée par l'investissement. Le taux d'investissement global ressort à 16,5 % du PIB en 2013 après un niveau de 13,7% du PIB en 2012.
« L'inflation est maîtrisée au taux de 2,6% en dessous de la norme communautaire de 3%, grâce notamment à l'amélioration de l'offre intérieure de produits alimentaires et à la détente des prix de certains produits importés », s'est félicité Daniel Kablan Duncan, soulignant que « la bonne tenue des finances publiques, se traduit par un déficit budgétaire moindre que prévu, représentant -2,4 % du PIB contre -3,2 % du PIB programmé ».
Il a également rappelé que la composition du budget 2013 reflète l'orientation de l'action de l'Etat vers les couches les plus défavorisées de la société, à travers une grande priorité accordée aux dépenses pro-pauvres.
« Leur niveau d'exécution est de 1337 milliards de F.CFA en 2013, représentant 34,4%, soit plus du tiers de notre budget », a poursuivi le chef du gouvernement ivoirien pour qui « l'exécution de ce budget, notamment celui des départements ministériels, constitue un indicateur essentiel de la maitrise des finances publiques, de la performance des investissements publics et de l'économie nationale ».
« C'est pourquoi la bonne gestion du budget de l'Etat doit être analysée non seulement, comme un levier des actions de développement, mais également, comme un critère d'évaluation de l'efficacité de l'action gouvernementale », a encore expliqué le Premier ministre ivoirien.
De ce point de vue, il importe selon lui « de relever qu'en dépit des progrès réalisés, l'espace budgétaire demeure encore limité au regard de nos immenses besoins prioritaires. La principale contrainte est celle des ressources. En effet, notre pays s'est principalement financé sur les ressources fiscales, complétées par celles provenant de l'aide publique au développement et du marché financier régional ».
En ce qui concerne les recettes fiscales, le rendement en 2013 ressort à 17,1% du PIB à peine supérieur au plancher communautaire de 17%, ce qui laisse une grande marge de progression.
« C'est pourquoi, le Gouvernement a décidé de mettre en œuvre une importante réforme fiscale, avec l'appui notamment du Fonds Monétaire International, en vue d'améliorer l'assiette et le rendement de toutes les natures d'impôt », a-t-il expliqué en annonçant que'un arrêté mettant en place une Commission Nationale de Réforme Fiscale est en cours de finalisation.
« Cette Commission sera fonctionnelle en juin 2014 pour rendre son rapport au terme d'un délai de quatre (4) mois, c'est-à-dire avant fin septembre 2014 afin d'intégrer certaines recommandations dans la prochaine annexe fiscale », a conclu M. Duncan.
LS/APA
M. Duncan, s'exprimait à l'ouverture d'un séminaire gouvernemental, destiné à "permettre à tous les membres du gouvernement de maîtriser le processus d'élaboration et d'exécution du budget de l'Etat".
« Il s'agit au cours de ce séminaire de permettre aux membres du gouvernement en leur qualité d'administrateur de crédit, de pouvoir identifier les difficultés réelles et les obstacles de tous genres auxquels ils peuvent être confrontés et qui pourraient constitués des facteurs inhibiteurs de l'efficacité de leur mission respectives », a déclaré Daniel Kablan Duncan.
Le ministre d'Etat, ministre du plan et du développement, Albert Toikeusse Mabri, celui du budget Abdourahamne Cissé et la ministre de l'économie et des finances Nialé Kaba devront apporter au cours de ce séminaire tous les éclairages nécessaires sur toutes la procédure allant de l'élaboration à l'exécution du budget afin de donner à tous des outils nécessaires à la mise en œuvre à bonne date des projets dont ils ont la responsabilité.
« En ce qui concerne la passation des marchés publics, sous le thème spécifique du séminaire, des progrès ont été accomplis au niveau du cadre règlementaire mis en conformité avec les dispositions communautaires de l'UEMOA et les normes internationale », a poursuivi le chef du gouvernement ivoirien.
Cependant, a-t-il précisé « d'important progrès restent à réaliser pour améliorer l'efficacité de la gestion opérationnelle dont la longueur et la lourdeur sont toujours décriées bien souvent à juste raison ».
« Je voudrais donc rappeler l'obligation pour de vous de traduire rapidement sur le terrain les grandes ambitions de développement du président de la République pour la Côte d'Ivoire et pour le bien-être du peuple », a encore dit Daniel Kablan Duncan en s'adressant à ses ministres.
Le niveau du budget 2013, après les collectifs budgétaires, s'est élevé en ressources et dépenses à 3.883,4 milliards de FCFA contre 3 240,2 milliards de FCFA en 2012, soit un accroissement de 20%.
A cet égard, a ajouté M. Duncan « je voudrais relever que l'exécution du budget de l'Etat pour l'année 2013, s'est déroulée dans un environnement macroéconomique stable, caractérisé par un taux de croissance du PIB de 9,1%, après le niveau de 9,8 % réalisé en 2012 ».
La croissance provenant du dynamisme retrouvé de tous les secteurs d'activité, demeure stimulée par l'investissement. Le taux d'investissement global ressort à 16,5 % du PIB en 2013 après un niveau de 13,7% du PIB en 2012.
« L'inflation est maîtrisée au taux de 2,6% en dessous de la norme communautaire de 3%, grâce notamment à l'amélioration de l'offre intérieure de produits alimentaires et à la détente des prix de certains produits importés », s'est félicité Daniel Kablan Duncan, soulignant que « la bonne tenue des finances publiques, se traduit par un déficit budgétaire moindre que prévu, représentant -2,4 % du PIB contre -3,2 % du PIB programmé ».
Il a également rappelé que la composition du budget 2013 reflète l'orientation de l'action de l'Etat vers les couches les plus défavorisées de la société, à travers une grande priorité accordée aux dépenses pro-pauvres.
« Leur niveau d'exécution est de 1337 milliards de F.CFA en 2013, représentant 34,4%, soit plus du tiers de notre budget », a poursuivi le chef du gouvernement ivoirien pour qui « l'exécution de ce budget, notamment celui des départements ministériels, constitue un indicateur essentiel de la maitrise des finances publiques, de la performance des investissements publics et de l'économie nationale ».
« C'est pourquoi la bonne gestion du budget de l'Etat doit être analysée non seulement, comme un levier des actions de développement, mais également, comme un critère d'évaluation de l'efficacité de l'action gouvernementale », a encore expliqué le Premier ministre ivoirien.
De ce point de vue, il importe selon lui « de relever qu'en dépit des progrès réalisés, l'espace budgétaire demeure encore limité au regard de nos immenses besoins prioritaires. La principale contrainte est celle des ressources. En effet, notre pays s'est principalement financé sur les ressources fiscales, complétées par celles provenant de l'aide publique au développement et du marché financier régional ».
En ce qui concerne les recettes fiscales, le rendement en 2013 ressort à 17,1% du PIB à peine supérieur au plancher communautaire de 17%, ce qui laisse une grande marge de progression.
« C'est pourquoi, le Gouvernement a décidé de mettre en œuvre une importante réforme fiscale, avec l'appui notamment du Fonds Monétaire International, en vue d'améliorer l'assiette et le rendement de toutes les natures d'impôt », a-t-il expliqué en annonçant que'un arrêté mettant en place une Commission Nationale de Réforme Fiscale est en cours de finalisation.
« Cette Commission sera fonctionnelle en juin 2014 pour rendre son rapport au terme d'un délai de quatre (4) mois, c'est-à-dire avant fin septembre 2014 afin d'intégrer certaines recommandations dans la prochaine annexe fiscale », a conclu M. Duncan.
LS/APA