ABIDJAN - L'Assemblée nationale ivoirienne a adopté mardi en commission le projet de loi proposé par le gouvernement sur la réforme de la Commission électorale en prélude aux élections prévues en 2015.
Aux termes de plusieurs heures de débats, parfois houleux et tendus, entre l'émissaire du gouvernement, Hamed Bakayoko, et les députés, le projet de loi a été adopté et devrait être présenté en séance plénière dans les prochains jours.
L'opposition est absente de l'Assemblée nationale, le Front populaire ivoirien (FPI, de l'ex-président Laurent Gbagbo) ayant boycotté les élections législatives et locales.
Le texte du gouvernement propose 17 membres pour la Commission électorale indépendante (CEI) dont un représentant du président de la République, quatre représentants respectifs pour l'administration, la société civile, les partis au pouvoir et les partis de l'opposition.
Le texte précise que le représentant du président de la République est ipso facto président de la CEI.
Le projet de loi présenté pour la première fois, le 10 avril avec 13 membres, a été revu par le gouvernement après des observations soulevées par l'opposition, la société civile et des députés du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, allié du parti au pouvoir).
Le débat parlementaire a été reporté à trois reprises suite à ces observations et les discussions engagées par le gouvernement avec l'opposition.
L'opposition et la société civile continuent de dénoncer une Commission électorale "déséquilibrée" par une "surreprésentation" du pouvoir, ce qui enlève, selon elles, "le caractère indépendant" de l'institution en charge de l'organisation des élections.
Aux termes de plusieurs heures de débats, parfois houleux et tendus, entre l'émissaire du gouvernement, Hamed Bakayoko, et les députés, le projet de loi a été adopté et devrait être présenté en séance plénière dans les prochains jours.
L'opposition est absente de l'Assemblée nationale, le Front populaire ivoirien (FPI, de l'ex-président Laurent Gbagbo) ayant boycotté les élections législatives et locales.
Le texte du gouvernement propose 17 membres pour la Commission électorale indépendante (CEI) dont un représentant du président de la République, quatre représentants respectifs pour l'administration, la société civile, les partis au pouvoir et les partis de l'opposition.
Le texte précise que le représentant du président de la République est ipso facto président de la CEI.
Le projet de loi présenté pour la première fois, le 10 avril avec 13 membres, a été revu par le gouvernement après des observations soulevées par l'opposition, la société civile et des députés du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, allié du parti au pouvoir).
Le débat parlementaire a été reporté à trois reprises suite à ces observations et les discussions engagées par le gouvernement avec l'opposition.
L'opposition et la société civile continuent de dénoncer une Commission électorale "déséquilibrée" par une "surreprésentation" du pouvoir, ce qui enlève, selon elles, "le caractère indépendant" de l'institution en charge de l'organisation des élections.