Le gouvernement ivoirien conduit par le ministre d’Etat Jeannot Ahoussou Kouadio et le FPI ont repris le dialogue interrompu il y a quelques mois.
Le Président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan a annoncé hier jeudi, à la reprise du dialogue politique avec le gouvernement que son parti est "totalement engagé" dans ce dialogue.
S’exprimant à l’ouverture des travaux de ce dialogue politique, il a rappelé que "cette rencontre fait suite à une période de suspension de nos discussions" parce que "le FPI avait noté" que ces rencontres débutées en janvier 2013 "ne connaissaient pas de réelles avancées". "Nous sommes venus répondre à cette invitation pour manifester notre disponibilité constante de participer au dialogue politique. Nous sommes totalement engagés dans la voie du dialogue. Parce que c’est par le dialogue que la Côte d’Ivoire peut surmonter ses difficultés", a déclaré Pascal Affi N’guessan.
"Cette main tendue doit être accompagnée par un contenu. Nous sommes-là pour savoir si ce n’est pas une main vide, mais une main pleine de décisions" a poursuivi M. Affi, répondant au ministre d’Etat, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique Jeannot Kouadio Ahoussou qui a réitéré la "main tendue" du Chef de l’Etat Alassane Ouattara au FPI. A propos du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), le président du FPI a indiqué que "nous devons faire en sorte que cet outil important de développement puisse être mené à terme avec la participation du FPI". M. Affi a, dans la foulée rappelé l’histoire du boycott du RGPH lancé par le FPI. "Notre espoir est que cette rencontre donne les arguments, les instruments pour convaincre nos instances afin de revenir sur cette décision", a-t-il ajouté à la suite de Jeannot Kouadio Ahoussou qui a demandé au FPI de "lever solennellement" son mot d’ordre de boycott de cette opération.
"Votre présence remarquée témoigne de la volonté personnelle et collective à participer à la réconciliation. (...) Nous sommes tous débiteurs de paix vis-à-vis de la population", a soutenu M. Ahoussou, exprimant sa reconnaissance à Aïchatou Mindaoudou Souleymane, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire pour ses "efforts" qui ont permis la reprise de ce dialogue politique. Poursuivant en s’adressant à la délégation du FPI, il a ajouté que son mandant, le Président Alassane Ouattara "vous tend résolument la main (...)" avec des "signes éclatants". " (...) vous aussi posez des actes forts en acceptant de lever solennellement votre mot d’ordre de boycott du RGPH", a lancé Jeannot Kouadio Ahoussou. Pour lui, "c’est dans une conjugaison intelligente, fraternelle et chaleureuse" que la Côte d’Ivoire arrivera à la réconciliation.
"Le gouvernement s’est engagé à n’engager aucune poursuite judiciaire contre les exilés qui retournent", a-t-il rassuré en demandant au FPI de lancer un appel au retour des exilés. Les travaux de ce dialogue politique seront sanctionnés par un communiqué final. La délégation du FPI était composée de Pascal Affi N’guessan, Sébastien Dano Djédjé, Michel Amani N’guessan, Alcide Djédjé, Etienne Amoakon et Franck Anderson Kouassi. La délégation du gouvernement était composée de Jeannot Kouadio Ahoussou (ministre d’Etat, ministre après du président de la République chargé du dialogue politique), Hamed Bakayoko (ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité), Paul Koffi Koffi (ministre de la défense), Ally Coulibaly (ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur), Affoussita Bamba-Lamine (ministre de la communication), Mathieu Babaud Darret (ministre des eaux et forêts) et Remi Kouadio Allah (ministre de l’environnement et du développement durable).
Le Président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan a annoncé hier jeudi, à la reprise du dialogue politique avec le gouvernement que son parti est "totalement engagé" dans ce dialogue.
S’exprimant à l’ouverture des travaux de ce dialogue politique, il a rappelé que "cette rencontre fait suite à une période de suspension de nos discussions" parce que "le FPI avait noté" que ces rencontres débutées en janvier 2013 "ne connaissaient pas de réelles avancées". "Nous sommes venus répondre à cette invitation pour manifester notre disponibilité constante de participer au dialogue politique. Nous sommes totalement engagés dans la voie du dialogue. Parce que c’est par le dialogue que la Côte d’Ivoire peut surmonter ses difficultés", a déclaré Pascal Affi N’guessan.
"Cette main tendue doit être accompagnée par un contenu. Nous sommes-là pour savoir si ce n’est pas une main vide, mais une main pleine de décisions" a poursuivi M. Affi, répondant au ministre d’Etat, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique Jeannot Kouadio Ahoussou qui a réitéré la "main tendue" du Chef de l’Etat Alassane Ouattara au FPI. A propos du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), le président du FPI a indiqué que "nous devons faire en sorte que cet outil important de développement puisse être mené à terme avec la participation du FPI". M. Affi a, dans la foulée rappelé l’histoire du boycott du RGPH lancé par le FPI. "Notre espoir est que cette rencontre donne les arguments, les instruments pour convaincre nos instances afin de revenir sur cette décision", a-t-il ajouté à la suite de Jeannot Kouadio Ahoussou qui a demandé au FPI de "lever solennellement" son mot d’ordre de boycott de cette opération.
"Votre présence remarquée témoigne de la volonté personnelle et collective à participer à la réconciliation. (...) Nous sommes tous débiteurs de paix vis-à-vis de la population", a soutenu M. Ahoussou, exprimant sa reconnaissance à Aïchatou Mindaoudou Souleymane, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire pour ses "efforts" qui ont permis la reprise de ce dialogue politique. Poursuivant en s’adressant à la délégation du FPI, il a ajouté que son mandant, le Président Alassane Ouattara "vous tend résolument la main (...)" avec des "signes éclatants". " (...) vous aussi posez des actes forts en acceptant de lever solennellement votre mot d’ordre de boycott du RGPH", a lancé Jeannot Kouadio Ahoussou. Pour lui, "c’est dans une conjugaison intelligente, fraternelle et chaleureuse" que la Côte d’Ivoire arrivera à la réconciliation.
"Le gouvernement s’est engagé à n’engager aucune poursuite judiciaire contre les exilés qui retournent", a-t-il rassuré en demandant au FPI de lancer un appel au retour des exilés. Les travaux de ce dialogue politique seront sanctionnés par un communiqué final. La délégation du FPI était composée de Pascal Affi N’guessan, Sébastien Dano Djédjé, Michel Amani N’guessan, Alcide Djédjé, Etienne Amoakon et Franck Anderson Kouassi. La délégation du gouvernement était composée de Jeannot Kouadio Ahoussou (ministre d’Etat, ministre après du président de la République chargé du dialogue politique), Hamed Bakayoko (ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité), Paul Koffi Koffi (ministre de la défense), Ally Coulibaly (ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur), Affoussita Bamba-Lamine (ministre de la communication), Mathieu Babaud Darret (ministre des eaux et forêts) et Remi Kouadio Allah (ministre de l’environnement et du développement durable).
