Abidjan - Le gouvernement et le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) ont repris le dialogue jeudi à Abidjan, après deux mois de rupture.
Le président du FPI, le parti de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan et une délégation de cadres de son parti ont rencontré plusieurs ministres ivoiriens conduits par Me Jeannot Kouadio Ahoussou, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique.
A l’issue des échanges, Affi N’Guessan a déclaré que le gouvernement a marqué sa volonté d’aller de l’avant, de travailler ensemble avec le FPI et les partis d’opposition, afin de trouver des solutions définitives aux problèmes qui entravent la réconciliation nationale.
Il a ajouté en outre que des engagements forts ont été délivrés dont la libération "dans les heures qui vont suivre" de "150 prisonniers politiques".
Cette annonce a été confirmée par Me Ahoussou-Kouadio, qui a affirmé que "150 personnes vont être mises en liberté provisoire". Il a demandé en échange au FPI de poser des actes forts pour consolider la paix en acceptant de lever solennellement son mot d’ordre du boycott des opérations du recensement général de la population et de l’habitat, en cours.
"C’est un mot d’ordre pris par le comité central (du FPI). Nous allons lui en rendre compte. Il décidera", a rétorqué Affi N’Guessan.
Le président du FPI, le parti de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan et une délégation de cadres de son parti ont rencontré plusieurs ministres ivoiriens conduits par Me Jeannot Kouadio Ahoussou, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique.
A l’issue des échanges, Affi N’Guessan a déclaré que le gouvernement a marqué sa volonté d’aller de l’avant, de travailler ensemble avec le FPI et les partis d’opposition, afin de trouver des solutions définitives aux problèmes qui entravent la réconciliation nationale.
Il a ajouté en outre que des engagements forts ont été délivrés dont la libération "dans les heures qui vont suivre" de "150 prisonniers politiques".
Cette annonce a été confirmée par Me Ahoussou-Kouadio, qui a affirmé que "150 personnes vont être mises en liberté provisoire". Il a demandé en échange au FPI de poser des actes forts pour consolider la paix en acceptant de lever solennellement son mot d’ordre du boycott des opérations du recensement général de la population et de l’habitat, en cours.
"C’est un mot d’ordre pris par le comité central (du FPI). Nous allons lui en rendre compte. Il décidera", a rétorqué Affi N’Guessan.