Le ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant Anne Désirée Oulotto a rencontré jeudi les cadres et élus du département de Grabo, dont fait partie le village Fetai, théâtre d’attaque meurtrière le 15 mai dernier.
Anne Désirée Oulotto qui était dans le département de Grabo, dimanche dernier à la demande du chef de l’Etat Alassane Ouattara, a indiqué d’entrée que cette rencontre avait pour but pour le Gouvernement de définir avec les élus et cadre du département de Grabo une approche conjointe en vue d’appréhender au mieux la situation sur le terrain afin d’y apporter les meilleures réponses. Elle a expliqué que le Gouvernement attendait donc des élus et cadres de Grabo une démarche participative dans la recherche de solution pour éviter que de tels drames ne surviennent à nouveau.
Les élus et cadres de Grabo ont remercié le Gouvernement et le chef de l’Etat pour l’ensemble des dons estimés à 30 millions de F CFA, faits par le Gouvernement à l’occasion de la mission effectuée dimanche à Grabo par le ministre de la Solidarité de la Famille de la Femme et de l’Enfant. Ils ont cependant souhaité que les autorités se penchent davantage sur la situation sécuritaire de la région en proie à des actes de violences depuis 1999, après qu’un jeune autochtone Kroumen a été tué par un allogène Lobi. Depuis lors, il s’en est suivi une série de violences jusqu’à ce jour. Ils ont réaffirmé leur volonté d’aider le Gouvernement dans la recherche d’une solution durable à cette spirale de violence. Pour finir ils ont transmis à l’émissaire du Gouvernement une déclaration dans laquelle ils appellent le Gouvernement entre autres à se pencher sur la question de leurs parents réfugiés au Libéria et dans les autres pays voisins, ainsi que ceux emprisonnés suite à la crise postélectorale. A cet effet une liste de ces détenus a été transmise au ministre. Ils on en outre condamné les dénonciations calomnieuses dont sont victimes les fils de la région de la part de certains allogènes.
Prenant note de cette volonté affichée par les cadres et élus de Grabo, le ministre de la Solidarité de la Femme et de l’Enfant a proposé la mise sur pied en toute urgence d’un comité bipartite composé d’une part d’élus et cadres locaux, représentants de tribus, organisations de jeunesse et de femmes puis d’autre part le Gouvernement avec les ministres de l’Intérieur et de la Sécurité, de la Défense et de la Solidarité de la Femme et de l’Enfant. Ce comité dont une première rencontre est prévue en milieu de semaine prochaine, discutera en profondeur des problèmes de la région afin de proposer des solutions idoines au Gouvernement. Mais d’ici là, Anne Désiré Oulotto a invité élus et cadres de Grabo à œuvrer dans le sens de l’apaisement.
Anne Désirée Oulotto qui était dans le département de Grabo, dimanche dernier à la demande du chef de l’Etat Alassane Ouattara, a indiqué d’entrée que cette rencontre avait pour but pour le Gouvernement de définir avec les élus et cadre du département de Grabo une approche conjointe en vue d’appréhender au mieux la situation sur le terrain afin d’y apporter les meilleures réponses. Elle a expliqué que le Gouvernement attendait donc des élus et cadres de Grabo une démarche participative dans la recherche de solution pour éviter que de tels drames ne surviennent à nouveau.
Les élus et cadres de Grabo ont remercié le Gouvernement et le chef de l’Etat pour l’ensemble des dons estimés à 30 millions de F CFA, faits par le Gouvernement à l’occasion de la mission effectuée dimanche à Grabo par le ministre de la Solidarité de la Famille de la Femme et de l’Enfant. Ils ont cependant souhaité que les autorités se penchent davantage sur la situation sécuritaire de la région en proie à des actes de violences depuis 1999, après qu’un jeune autochtone Kroumen a été tué par un allogène Lobi. Depuis lors, il s’en est suivi une série de violences jusqu’à ce jour. Ils ont réaffirmé leur volonté d’aider le Gouvernement dans la recherche d’une solution durable à cette spirale de violence. Pour finir ils ont transmis à l’émissaire du Gouvernement une déclaration dans laquelle ils appellent le Gouvernement entre autres à se pencher sur la question de leurs parents réfugiés au Libéria et dans les autres pays voisins, ainsi que ceux emprisonnés suite à la crise postélectorale. A cet effet une liste de ces détenus a été transmise au ministre. Ils on en outre condamné les dénonciations calomnieuses dont sont victimes les fils de la région de la part de certains allogènes.
Prenant note de cette volonté affichée par les cadres et élus de Grabo, le ministre de la Solidarité de la Femme et de l’Enfant a proposé la mise sur pied en toute urgence d’un comité bipartite composé d’une part d’élus et cadres locaux, représentants de tribus, organisations de jeunesse et de femmes puis d’autre part le Gouvernement avec les ministres de l’Intérieur et de la Sécurité, de la Défense et de la Solidarité de la Femme et de l’Enfant. Ce comité dont une première rencontre est prévue en milieu de semaine prochaine, discutera en profondeur des problèmes de la région afin de proposer des solutions idoines au Gouvernement. Mais d’ici là, Anne Désiré Oulotto a invité élus et cadres de Grabo à œuvrer dans le sens de l’apaisement.
