Ouagadougou (Burkina Faso) - Les autorités ivoirienne et burkinabé ont annoncé, vendredi à Ouagadougou, le démarrage en août, des travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, ainsi que le prolongement de cette infrastructure aux localités de Kaya et Tambao dans le nord du Burkina.
Au terme d’une réunion préparatoire au 4ème sommet ivoiro-burkinabé, présidée le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, et son homologue burkinabé, Luc-Adolphe Tiao, les deux parties ont appelé les deux opérateurs (chargés de l’exécution de ce projet), Bolloré et Pan African Minerals (PAM) "au respect du calendrier proposé par les deux pays en vue du démarrage effectif des travaux en 2014".
Ce projet qui coûtera 500 milliards de FCFA, devrait favoriser l'écoulement du gisement de manganèse burkinabé de Tambao vers le port d'Abidjan, mais aussi permettre à la Côte d'Ivoire de développer un port minéralier à Abidjan.
"Il s’agit d’un projet majeur pour nos deux pays. Nous (Burkina) avons découvert ce gisement de manganèse depuis plus de 50 ans. Vous comprenez dont pourquoi nous tenons à ce que le calendrier d’exécution soit respecté", a fait savoir M. Tiao.
Pour le Premier ministre ivoirien, Kablan Ducan, l’élargissement du chemin de fer existant entre les deux pays va permettre une augmentation considérable du volume de produits pétroliers exportés d’Abidjan vers le Burkina.
Ce chantier s’inscrit comme "projet prioritaire" du Programme économique régional (PER) de l'Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA), du plan directeur ferroviaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), et du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) de l'Union Africaine (UA).
Au terme d’une réunion préparatoire au 4ème sommet ivoiro-burkinabé, présidée le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, et son homologue burkinabé, Luc-Adolphe Tiao, les deux parties ont appelé les deux opérateurs (chargés de l’exécution de ce projet), Bolloré et Pan African Minerals (PAM) "au respect du calendrier proposé par les deux pays en vue du démarrage effectif des travaux en 2014".
Ce projet qui coûtera 500 milliards de FCFA, devrait favoriser l'écoulement du gisement de manganèse burkinabé de Tambao vers le port d'Abidjan, mais aussi permettre à la Côte d'Ivoire de développer un port minéralier à Abidjan.
"Il s’agit d’un projet majeur pour nos deux pays. Nous (Burkina) avons découvert ce gisement de manganèse depuis plus de 50 ans. Vous comprenez dont pourquoi nous tenons à ce que le calendrier d’exécution soit respecté", a fait savoir M. Tiao.
Pour le Premier ministre ivoirien, Kablan Ducan, l’élargissement du chemin de fer existant entre les deux pays va permettre une augmentation considérable du volume de produits pétroliers exportés d’Abidjan vers le Burkina.
Ce chantier s’inscrit comme "projet prioritaire" du Programme économique régional (PER) de l'Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA), du plan directeur ferroviaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), et du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) de l'Union Africaine (UA).