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Politique Publié le mercredi 28 mai 2014 | AFP

Côte d’Ivoire : la réforme de la commission électorale adoptée par le parlement

© AFP Par DR
Séance parlementaire relative au projet de loi modifiant la CEI
Mardi 20 mai 2014. Abidjan. Le ministre Hamed Bakayoko présente le projet de loi modifiant la Commission électorale indépendante (CEI) devant les députés réunis en commission.
Abidjan - Les députés ivoiriens ont voté mercredi la loi sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), chargée de la présidentielle de 2015, malgré le rejet du texte par l’opposition qui ne siège pas à l’Assemblée nationale.

La loi qui modifie la CEI a été adoptée à la majorité par 207 députés sur
219 présents. Seuls 8 députés ont voté contre tandis que quatre se sont
abstenus.

Le Rassemblement des républicains (RDR) le parti du président Alassane
Ouattara, a la majorité absolue dans l’hémicycle, avec quelques 140 députés sur 254. Il dispose avec ses alliés de la quasi-totalité des sièges.

La réforme de la commission électorale est rejetée par l’opposition, non
représentée à l’Assemblée pour n’avoir pas participé aux dernières
législatives.

La CEI est, selon elle, insuffisamment "transparente", malgré les
aménagements apportés par le gouvernement à un premier projet, faisant passer le nombre de ses membres de 13 à 17.

La nouvelle CEI est composée de 17 membres : un représentant du président de la République, quatre de l’administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l’opposition. Elle sera présidée par le représentant du chef de l’Etat.

L’opposition critique la présence au sein de la CEI des institutions
rattachées au gouvernement et à la présidence, qui selon elle "ne se justifie pas".

La commission électorale est en charge de la présidentielle d’octobre 2015, pour laquelle le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara a confirmé sa participation.

La réussite de ce scrutin est impérative pour tous les acteurs impliqués en Côte d’Ivoire, afin d’apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.


eak/jf/hm
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