Le ministre d’Etat, ministre auprès du président de la République en charge du dialogue politique Jeannot Ahoussou-Kouadio a annoncé, samedi soir, la libération de 50 détenus proches de l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo, indiquant dans la foulée que si le Front populaire ivoirien (FPI) "ne lève pas son sot d’ordre de boycott du recensement" de la population, le gouvernement "avisera".
Au cours d’une conférence, Jeannot Ahoussou-Kouadio a fait le point du dialogue politique après sa reprise entre le gouvernement et le FPI, le jeudi 22 mai dernier.
"Il y a 98 comptes qui sont encore gelés", a-t-il déclaré à propos des comptes bancaires, en précisant que sur ce nombre une "trentaine" relève "des Nations-Unies et l’Union européenne".
"Tant que ces organisations internationales n’ont pas dégelé ces comptes, nous n’avons pas le pouvoir de le faire", a ajouté M. Ahoussou-Kouadio, soulignant que "nous avons montré aux yeux de la Nation des signes pour aller à la décrispation".
Sur la situation des personnes à libérer, il a indiqué qu’après des recherches, sur une liste de 719 personnes présentée par le FPI, "459 personnes" détenues sont dans les fichiers de la justice ivoirienne.
"Sur ce nombre, depuis ce matin, 50 personnes sont mises en liberté provisoire" à Abidjan et à l’intérieur du pays, a ajouté le ministre d’Etat, prévenant que "si le Front populaire ivoirien (FPI) ne lève pas son mot d’ordre de boycott du recensement de la population nous aviserons". Auparavant, il a exprimé sa conviction à ne pas douter de la bonne foi du Président du FPI, Pascal Affi N’guessan.
Des "figures de proues" telles que l’ancien Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Jean-Yves Dibopieu et l’ancien N°2 du Congrès panafricain des jeunes patriotes (COJEP, de Charles Blé Goudé), Angenor Youan-Bi, figurent sur cette liste, dont copie a été distribuée à la presse.
Jeannot Ahoussou-Kouadio a par ailleurs, précisé que l’ex-Première dame, Simone Gbagbo n’est pas concernée par ces mesures de mise en liberté provisoire, parce qu’elle "est dans une procédure internationale".
"Nous prenons à témoin la communauté internationale des efforts du Président Alassane Ouattara", a-t-il ajouté en insistant sur la "main tendue" de M. Ouattara, l’objectif étant d’aller aux "élections de 2015 dans la paix".
A la suite de ces 50 personnes, a poursuivi l’ancien premier ministre ivoirien, "d’autres vagues de personnes seront libérées". Pour Jeannot Ahoussou-Kouadio en libérant "ces frères et sœurs qui sont détenus", cela "n’occulte pas la situation des victimes".
Le gouvernement ivoirien a annoncé le jeudi 22 mai dernier, à l’issue de la reprise du dialogue politique avec le Front populaire ivoirien (FPI), une liberté provisoire pour quelque 150 prisonniers pro-Gbagbo.
Au cours de cette rencontre, le ministre d’Etat, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique, Jeannot Ahoussou-Kouadio, a demandé au FPI de donner à son tour des « signaux forts », après ceux du Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
"Depuis la crise, le Président Alassane Ouattara s’est fait fort d’apporter la paix pour qu’on pusse vivre ensemble en Côte d’Ivoire", a-t-il rappelé en relevant que "tout ce qui est désillusion, obstacle à la paix doit être levé".
Au plan administratif, "tous les fonctionnaires militant du FPI qui étaient en exil et qui sont revenus ont été tous réintégrés et sont régulièrement payés", selon le ministre d’Etat.
S’agissant de la rente viagère, Jeannot Ahoussou-Kouadio a annoncé que "les documents sont signés et mis à la disposition des personnes concernées" pour constituer leur dossier.
Au cours d’une conférence, Jeannot Ahoussou-Kouadio a fait le point du dialogue politique après sa reprise entre le gouvernement et le FPI, le jeudi 22 mai dernier.
"Il y a 98 comptes qui sont encore gelés", a-t-il déclaré à propos des comptes bancaires, en précisant que sur ce nombre une "trentaine" relève "des Nations-Unies et l’Union européenne".
"Tant que ces organisations internationales n’ont pas dégelé ces comptes, nous n’avons pas le pouvoir de le faire", a ajouté M. Ahoussou-Kouadio, soulignant que "nous avons montré aux yeux de la Nation des signes pour aller à la décrispation".
Sur la situation des personnes à libérer, il a indiqué qu’après des recherches, sur une liste de 719 personnes présentée par le FPI, "459 personnes" détenues sont dans les fichiers de la justice ivoirienne.
"Sur ce nombre, depuis ce matin, 50 personnes sont mises en liberté provisoire" à Abidjan et à l’intérieur du pays, a ajouté le ministre d’Etat, prévenant que "si le Front populaire ivoirien (FPI) ne lève pas son mot d’ordre de boycott du recensement de la population nous aviserons". Auparavant, il a exprimé sa conviction à ne pas douter de la bonne foi du Président du FPI, Pascal Affi N’guessan.
Des "figures de proues" telles que l’ancien Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Jean-Yves Dibopieu et l’ancien N°2 du Congrès panafricain des jeunes patriotes (COJEP, de Charles Blé Goudé), Angenor Youan-Bi, figurent sur cette liste, dont copie a été distribuée à la presse.
Jeannot Ahoussou-Kouadio a par ailleurs, précisé que l’ex-Première dame, Simone Gbagbo n’est pas concernée par ces mesures de mise en liberté provisoire, parce qu’elle "est dans une procédure internationale".
"Nous prenons à témoin la communauté internationale des efforts du Président Alassane Ouattara", a-t-il ajouté en insistant sur la "main tendue" de M. Ouattara, l’objectif étant d’aller aux "élections de 2015 dans la paix".
A la suite de ces 50 personnes, a poursuivi l’ancien premier ministre ivoirien, "d’autres vagues de personnes seront libérées". Pour Jeannot Ahoussou-Kouadio en libérant "ces frères et sœurs qui sont détenus", cela "n’occulte pas la situation des victimes".
Le gouvernement ivoirien a annoncé le jeudi 22 mai dernier, à l’issue de la reprise du dialogue politique avec le Front populaire ivoirien (FPI), une liberté provisoire pour quelque 150 prisonniers pro-Gbagbo.
Au cours de cette rencontre, le ministre d’Etat, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique, Jeannot Ahoussou-Kouadio, a demandé au FPI de donner à son tour des « signaux forts », après ceux du Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
"Depuis la crise, le Président Alassane Ouattara s’est fait fort d’apporter la paix pour qu’on pusse vivre ensemble en Côte d’Ivoire", a-t-il rappelé en relevant que "tout ce qui est désillusion, obstacle à la paix doit être levé".
Au plan administratif, "tous les fonctionnaires militant du FPI qui étaient en exil et qui sont revenus ont été tous réintégrés et sont régulièrement payés", selon le ministre d’Etat.
S’agissant de la rente viagère, Jeannot Ahoussou-Kouadio a annoncé que "les documents sont signés et mis à la disposition des personnes concernées" pour constituer leur dossier.