Abidjan - Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, a affirmé, lundi, à l’ouverture de l’atelier des acteurs nationaux œuvrant dans les domaines de la justice transitionnelle, la reforme du secteur de la sécurité, la cohésion sociale et la réconciliation qu’ "il n’y aura pas de justice des vainqueurs ".
"Le gouvernement peut également affirmer qu’il n’y a pas et n’y aura pas de justice des vainqueurs. Les conclusions de la commission nationale d’enquête font l’objet de plusieurs procédures d’instruction concernant tous les mis en causes", a soutenu M. Duncan à l’ouverture de l'atelier qui réunit des acteurs nationaux et des représentants des organisations non gouvernementales, notamment "Search for Common Ground" et "Freedom House".
Le Premier ministre a rappelé qu’après la crise postélectorale, le président Alassane Ouattara dont le souci "constant" est de rassembler l’ensemble des Ivoiriens, "n’a ménagé aucun effort pour créer les conditions de la réconciliation nationale".
Et ce à travers des actes qui se traduisent entre autres par la décrispation de la vie politique ayant permis aux partis politiques de reprendre leurs activités sur l’ensemble du territoire, le retour de quelque 230 000 exilés civils et militaires, le dégel des avoirs de personnes proches de l’ex-président, Laurent Gbagbo, la libération d’une grande majorité des détenus de la crise postélectorale.
Toutefois, M. Duncan a expliqué que dans la volonté du Chef de l’Etat de lutter contre le "déni de responsabilité et l’impunité", après la crise postélectorale qui a causé plus de 3000 morts, le président de la République a demandé que le processus judiciaire aille jusqu’à son terme pour situer les responsabilités de tout un chacun.
Il a aussi ajouté que les différentes mesures de liberté provisoire qui font partie du processus judiciaire," ne sauraient faire obstacle à la recherche de la vérité et de la responsabilité ".
L'atelier qui prend fin mardi, enregistre la participation des représentants de l’observatoire de la justice transitionnelle, de la commission dialogue vérité et réconciliation(CDVR), du Programme national de cohésion sociale(PNCS) et de plusieurs représentants de la société civile.
Il réunit à la fois les acteurs étatiques et non étatiques, afin d’établir clairement le lien entre la justice, la sécurité, la cohésion sociale et la réconciliation nationale. Il s’agit en outre de dégager les voies qui permettront de "concilier le besoin de justice, de réparation, de sanction, de nécessaire pardon et de réconciliation" dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui sort d’une crise qui a causé des milliers de morts.
(AIP)
amak/ask
"Le gouvernement peut également affirmer qu’il n’y a pas et n’y aura pas de justice des vainqueurs. Les conclusions de la commission nationale d’enquête font l’objet de plusieurs procédures d’instruction concernant tous les mis en causes", a soutenu M. Duncan à l’ouverture de l'atelier qui réunit des acteurs nationaux et des représentants des organisations non gouvernementales, notamment "Search for Common Ground" et "Freedom House".
Le Premier ministre a rappelé qu’après la crise postélectorale, le président Alassane Ouattara dont le souci "constant" est de rassembler l’ensemble des Ivoiriens, "n’a ménagé aucun effort pour créer les conditions de la réconciliation nationale".
Et ce à travers des actes qui se traduisent entre autres par la décrispation de la vie politique ayant permis aux partis politiques de reprendre leurs activités sur l’ensemble du territoire, le retour de quelque 230 000 exilés civils et militaires, le dégel des avoirs de personnes proches de l’ex-président, Laurent Gbagbo, la libération d’une grande majorité des détenus de la crise postélectorale.
Toutefois, M. Duncan a expliqué que dans la volonté du Chef de l’Etat de lutter contre le "déni de responsabilité et l’impunité", après la crise postélectorale qui a causé plus de 3000 morts, le président de la République a demandé que le processus judiciaire aille jusqu’à son terme pour situer les responsabilités de tout un chacun.
Il a aussi ajouté que les différentes mesures de liberté provisoire qui font partie du processus judiciaire," ne sauraient faire obstacle à la recherche de la vérité et de la responsabilité ".
L'atelier qui prend fin mardi, enregistre la participation des représentants de l’observatoire de la justice transitionnelle, de la commission dialogue vérité et réconciliation(CDVR), du Programme national de cohésion sociale(PNCS) et de plusieurs représentants de la société civile.
Il réunit à la fois les acteurs étatiques et non étatiques, afin d’établir clairement le lien entre la justice, la sécurité, la cohésion sociale et la réconciliation nationale. Il s’agit en outre de dégager les voies qui permettront de "concilier le besoin de justice, de réparation, de sanction, de nécessaire pardon et de réconciliation" dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui sort d’une crise qui a causé des milliers de morts.
(AIP)
amak/ask