Dans le cadre de la visite des ‘’Grands chantiers de l’Etat’’, initiée par le Cicg, les journalistes se sont rendus cette semaine à Soubré pour voir le barrage en construction, puis à Jacqueville pour constater l’état d’avancement des travaux du pont.
Le génie civil a eu raison de la magie noire à Jacqueville. Le doute d’un quelconque blocage des travaux du pont dû à la sorcellerie des populations locales est levé. D’ici à la fin de l’année 2014, le pont de cette localité, longtemps perçu comme un rêve, sera livré. Le chef du projet, Fousséni Diarrassouba, rassure que ce chantier avance bien. « Les 16 tabliers de 48 poutres sur lesquels les véhicules vont passer, sont déjà fabriqués. Nous sommes au stade du transport de ces tabliers », fait-il savoir. A l’en croire, 70% des tâches ont été exécutées. M. Diarrassouba indique que tous les obstacles au projet ont été levés. « La société Arab Contractors qui a la charge des travaux a amené deux nouvelles machines de forage. Ce qui a permis d’aller vite », se réjouit-il. Et d’ajouter que les problèmes financiers ont aussi été réglés. « Il s’agit d’un projet financé par plusieurs institutions. Les procédures de décaissement ne sont donc pas fluides. Ce qui a fait qu’il y a eu des perturbations dans la réalisation de cet ouvrage. Mais à ce jour, il n’existe plus de difficultés liées aux finances », assure-t-il. Walla El Dessouki, responsable administratif et financier de la société d’Etat égyptienne, confirme ces propos. «Tout est en ordre. Nous allons achever notre boulot bientôt », rassure-t-il. D’un coût de 16 milliards F, c’est en 2009 qu’ont été lancés les travaux de ce pont à poutres en béton précontraint, initialement de 570 m de long composé de 15 travées de 38,10 m chacune. Cependant, faisant suite aux résultats des études géotechniques complémentaires, il a été apporté une modification importante. En effet, l’infrastructure a finalement été prolongée d’une travée supplémentaire de 38,10 m. Le projet ainsi modifié présente un pont long de 608,10 m et composé de 16 travées reposant sur 17 appuis fondés sur des pieux forés. C’est à l’initiative du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg) que l’ensemble de la presse a visité les travaux de ce pont, mardi 3 juin. Avant ce chantier, les mêmes acteurs se sont rendus à Soubré, le lundi, pour constater l’état d’avancement des travaux du barrage en construction. Si l’on est encore loin de la fin des travaux prévue pour septembre 2017, force est de noter que les travailleurs sont à la tâche. A l’entrée du chantier, sur dix hectares, cinquante bâtiments sont en construction pour loger les travailleurs lors de la phase de l’aménagement. Selon le chef de mission de la société publique Côte d’Ivoire Energie, Maxime Ballet, qui supervise les travaux, ces logements serviront après la construction à ceux qui s’occuperont de la maintenance. Sans détour, il affirme que le chantier avance convenablement. « L’environnement est favorable. L’indemnisation des trois villages voisins : Kouamékro, Kopéradji et Kpéhiri, touchés par le projet est en cours. Les ouvriers travaillent 24 h sur 24. Ce qui laisse croire que le délai sera tenu », annonce-t-il. A terme, ce sera le barrage hydro-électrique le plus puissant du pays et le plus grand centre de production énergétique de la sous-région avec une puissance installée de 275 MW et un productible annuel d’environ 1100 GWh. Il fournira les deux tiers de la production hydroélectrique du pays.
Ahua K., envoyé spécial
Le génie civil a eu raison de la magie noire à Jacqueville. Le doute d’un quelconque blocage des travaux du pont dû à la sorcellerie des populations locales est levé. D’ici à la fin de l’année 2014, le pont de cette localité, longtemps perçu comme un rêve, sera livré. Le chef du projet, Fousséni Diarrassouba, rassure que ce chantier avance bien. « Les 16 tabliers de 48 poutres sur lesquels les véhicules vont passer, sont déjà fabriqués. Nous sommes au stade du transport de ces tabliers », fait-il savoir. A l’en croire, 70% des tâches ont été exécutées. M. Diarrassouba indique que tous les obstacles au projet ont été levés. « La société Arab Contractors qui a la charge des travaux a amené deux nouvelles machines de forage. Ce qui a permis d’aller vite », se réjouit-il. Et d’ajouter que les problèmes financiers ont aussi été réglés. « Il s’agit d’un projet financé par plusieurs institutions. Les procédures de décaissement ne sont donc pas fluides. Ce qui a fait qu’il y a eu des perturbations dans la réalisation de cet ouvrage. Mais à ce jour, il n’existe plus de difficultés liées aux finances », assure-t-il. Walla El Dessouki, responsable administratif et financier de la société d’Etat égyptienne, confirme ces propos. «Tout est en ordre. Nous allons achever notre boulot bientôt », rassure-t-il. D’un coût de 16 milliards F, c’est en 2009 qu’ont été lancés les travaux de ce pont à poutres en béton précontraint, initialement de 570 m de long composé de 15 travées de 38,10 m chacune. Cependant, faisant suite aux résultats des études géotechniques complémentaires, il a été apporté une modification importante. En effet, l’infrastructure a finalement été prolongée d’une travée supplémentaire de 38,10 m. Le projet ainsi modifié présente un pont long de 608,10 m et composé de 16 travées reposant sur 17 appuis fondés sur des pieux forés. C’est à l’initiative du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg) que l’ensemble de la presse a visité les travaux de ce pont, mardi 3 juin. Avant ce chantier, les mêmes acteurs se sont rendus à Soubré, le lundi, pour constater l’état d’avancement des travaux du barrage en construction. Si l’on est encore loin de la fin des travaux prévue pour septembre 2017, force est de noter que les travailleurs sont à la tâche. A l’entrée du chantier, sur dix hectares, cinquante bâtiments sont en construction pour loger les travailleurs lors de la phase de l’aménagement. Selon le chef de mission de la société publique Côte d’Ivoire Energie, Maxime Ballet, qui supervise les travaux, ces logements serviront après la construction à ceux qui s’occuperont de la maintenance. Sans détour, il affirme que le chantier avance convenablement. « L’environnement est favorable. L’indemnisation des trois villages voisins : Kouamékro, Kopéradji et Kpéhiri, touchés par le projet est en cours. Les ouvriers travaillent 24 h sur 24. Ce qui laisse croire que le délai sera tenu », annonce-t-il. A terme, ce sera le barrage hydro-électrique le plus puissant du pays et le plus grand centre de production énergétique de la sous-région avec une puissance installée de 275 MW et un productible annuel d’environ 1100 GWh. Il fournira les deux tiers de la production hydroélectrique du pays.
Ahua K., envoyé spécial