Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, en visite au Cameroun, a suggéré mardi, à son homologue Cavayé Yéguié Djibril, que l’institution qu’il dirige, organise un colloque interplanétaire sur les stratégies concertées et cordonnées pour lutte contre le fondamentalisme et le terrorisme.
« Je suggère que notre doyen, le Président Cavayé, prenne l’initiative d’engager le débat sur la lutte contre le terrorisme dans un cadre panafricain et interparlementaire et que l’Assemblée nationale du Cameroun organise un séminaire interparlementaire sur les stratégies concertées et coordonnées à développer, dans la lutte contre le fondamentalisme et le terrorisme », a déclaré M. Soro, dans son intervention lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale du Cameroun.
Selon M. Soro, les parlementaires Africains doivent comprendre que le combat contre le terrorisme n’est plus seulement une affaire exclusive des exécutifs mais qu’il leur convient dorénavant que l’action exécutive soit complétée par une action interparlementaire pour sortir de la crise qui menace de contaminer gravement le continent.
« L’internationalisation du danger terroriste requiert l’internationalisation de la coordination sécuritaire des Etats africains », a conseillé le président du parlement ivoirien, appelant à une mobilisation générale contre la secte islamiste Boko Haram qui veut entraîner le Nigeria dans le chaos.
Cette secte Boko Haram, a-t-il poursuivi, loin de « combattre l’injustice », n’est rien d’autre qu’un mouvement de « criminels » qui ternit l’image de l’islam africain et dont la neutralisation par les Etats africains, n’est plus « seulement une nécessité, mais plutôt un devoir sacré, pour la sauvegarde des valeurs d’humanité qui sont le respect, l’accueil, le partage, le dialogue, la symbiose réfléchie de des peuples avec la nature ».
Le Nigeria est secoué par les violences de la secte Boko Haram qui réclame la scission du pays avec la création d’un Etat islamiste au Nord. Pour parvenir à cet objectif, elle commet des attentats, procède à des enlèvements ou à des massacres de population, souligne-t-on.
fmo/cmas
« Je suggère que notre doyen, le Président Cavayé, prenne l’initiative d’engager le débat sur la lutte contre le terrorisme dans un cadre panafricain et interparlementaire et que l’Assemblée nationale du Cameroun organise un séminaire interparlementaire sur les stratégies concertées et coordonnées à développer, dans la lutte contre le fondamentalisme et le terrorisme », a déclaré M. Soro, dans son intervention lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale du Cameroun.
Selon M. Soro, les parlementaires Africains doivent comprendre que le combat contre le terrorisme n’est plus seulement une affaire exclusive des exécutifs mais qu’il leur convient dorénavant que l’action exécutive soit complétée par une action interparlementaire pour sortir de la crise qui menace de contaminer gravement le continent.
« L’internationalisation du danger terroriste requiert l’internationalisation de la coordination sécuritaire des Etats africains », a conseillé le président du parlement ivoirien, appelant à une mobilisation générale contre la secte islamiste Boko Haram qui veut entraîner le Nigeria dans le chaos.
Cette secte Boko Haram, a-t-il poursuivi, loin de « combattre l’injustice », n’est rien d’autre qu’un mouvement de « criminels » qui ternit l’image de l’islam africain et dont la neutralisation par les Etats africains, n’est plus « seulement une nécessité, mais plutôt un devoir sacré, pour la sauvegarde des valeurs d’humanité qui sont le respect, l’accueil, le partage, le dialogue, la symbiose réfléchie de des peuples avec la nature ».
Le Nigeria est secoué par les violences de la secte Boko Haram qui réclame la scission du pays avec la création d’un Etat islamiste au Nord. Pour parvenir à cet objectif, elle commet des attentats, procède à des enlèvements ou à des massacres de population, souligne-t-on.
fmo/cmas
