Le ministre des eaux et forêts, Mathieu Babaud Darret, a présenté le mercredi 11 juin 2014, le projet de loi sur le nouveau code forestier à l’Assemblée nationale. Ledit projet de loi a été adopté à l’unanimité des membres de la commission Recherche, sciences, de la technologie et de l’environnement de l’Assemblée nationale. En effet, selon nos sources, ce texte tient compte des principes fondamentaux de gestion de la forêt tels que définis à travers les instruments juridiques internationaux notamment la convention de Rio de Janeiro sur la diversité biologique ainsi que la détermination d’un taux minimum de couverture forestière (20%), la classification des forêts en fonction de leur vocation à savoir la production, protection. Tout cela, appuyé d’une diversification renforcée des régimes forestiers. Cependant, il faut noter que cette nouvelle loi agrandit le champ de la conservation à travers l’intégration de nouvelles « dispositions ou prohibitions à l’instar de l’interdiction de verser des produits ou déchets toxiques dans le domaine forestier tout comme la réglementation du déboisement », précise l’Aip. C’est dans ce cadre que le premier responsable du ministère des Eaux et Forêts a assuré que ladite loi sera effectivement « appliqué sur le terrain » en attendant « l’adoption définitive de la loi en plénière ». Toujours selon notre source, de 16 millions d’hectares en 1960, le patrimoine forestier ivoirien est estimé à ce jour à un peu moins de 03 millions d’hectares. Notons que le code forestier date de 1965.
Rosemonde Kouadio
Légende : Cette nouvelle loi agrandit le champ de la conservation à travers l’intégration de nouvelles dispositions.
Rosemonde Kouadio
Légende : Cette nouvelle loi agrandit le champ de la conservation à travers l’intégration de nouvelles dispositions.